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SAISON 2013 - 2014

L’homme imite la nature dans ses créations, on le sait, et même les robots commencent à s’y mettre.

Yolaine : C’est  le thème du livre Poulpe Fiction  d’Agnès Guillot et Jean-Arcady aux éditions Dunod, qui présente les dernières avancées technologiques inspirées des animaux, comme ces abeilles-robots développées par des chercheurs d’Harvard. Le Robobee, qui mesure à peine 2cm et ne pèse qu’1/10ème de gramme, est le plus petit robot volant contrôlable jamais construit. Un jour, ce robot pourrait polliniser des cultures en manque d’abeilles comme en Californie ou en Chine. La bonne nouvelle serait aussi qu’on sauve les abeilles mais ça c’est une autre histoire…

Thomas : Ca rappelle un peu le sonar, on dit souvent qu’on s’est inspiré du dauphin pour l’inventer

Yolaine : Je le croyais aussi mais c’est plus compliqué. Il a été créé en 1906 pour détecter les icebergs mais on a eu l’idée de copier le système d’écholocation des dauphins qu’en 1960 ! En revanche,  leurs signaux, comme les sifflements et couinements, ont permis à des chercheurs de l’université de Yale de créer un robot capable d’évaluer son environnement plus rapidement qu’une caméra.

Thomas : Est-ce que les robots pourraient nous aider aussi à le protéger cet environnement ?

Yolaine : En tout cas à ils peuvent nous débarrasser des déchets !Des chercheurs suisses de l’Institut Fraunhofer ont élaboré un broyeur à lames auto-affutantes inspiré… des dents des rats ! Leurs incisives poussent constamment, c’est pour ça qu’ils les frottent et rongent sans cesse, ce qui les rend très coupantes. Leur émail est d’ailleurs plus dur que le plomb, le cuivre ou le fer ! Donc, ces lames de broyeur, contrairement aux classiques, sont recouvertes d’un alliage de tungstène et de cobalt d’un côté et de céramique de l’autre. Et à force de frotter les unes contre les autres, elles deviennent extrêmement fines et affutées. Mais il reste encore quelques progrès à faire, car celles-ci ne repoussent pas !

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