Les livres qu'ils ont lus pour vous

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Voici les livres que le jury a lu pour vous ce mois-ci.

Après notre Bibliothèque littérature de femmes, la Bibliothèque Europe 1 a préparé vos lecture de l'été avec une sélection 100% polars.

Les Neuf Dragons : une enquête de Harry Bosch

Michael Connelly (Seuil policier)

Présentation de l’éditeur :

Au commissariat de police de Los Angeles, ce genre d'appel anonyme ne surprend personne, et surtout pas Harry Bosch : dépêché depuis peu sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois, il soupçonne des activités de racket des triades locales. En raccrochant, il est convaincu d'avoir vu juste. Reste à le prouver... Le principal suspect s'obstine dans son silence, et l'inspecteur Chu, son coéquipier détaché de l'Unité des Crimes Asiatiques, ne lui semble pas franchement digne de confiance. Préoccupé par l'enquête, Bosch n'a pas trouvé le temps de lire le message vidéo envoyé par sa fille la veille au soir. Elle a 13 ans et vit justement à Hong Kong, avec sa mère. L'écran du portable s'allume sur une vision d'horreur absolue. L'appel anonyme et le message de sa fille se télescopent soudain : le pire cauchemar de sa vie vient de commencer.

Un traître à notre goût

John Le Carré (Editions du Seuil)

Présentation de l'éditeur :

Printemps 2009. Sur l’île d’Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l’appui du Kremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage de l’argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilité d’être accueilli avec sa famille en Angleterre. L’oligarque, dépeint d’une manière qui lui attire, au moins en partie, la sympathie du lecteur, mobilise à cet effet un jeune couple britannique en vacances sur l’île et destiné à le mettre en contact avec les dits services. La passion du tennis les a rapprochés. De l’île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par les recoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l’Oberland bernois, la trame

narrative permet à l’auteur d’exposer avec une rage contenue, à la fois l’étendue des enjeux économiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d’égal que la cupidité ou la soif de pouvoir. « La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées », disait Talleyrand. L’usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l’exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.

L'armée furieuse

Fred Vargas (Editions Viviane Hamy)

Présentation de l'éditeur :

Au cœur de la Brigade criminelle, le commissaire Adamsberg vaque à ses occupations. Même si Veyrenc, son ancien rival des Pyrénées, hésite encore à revenir, le reste de l’équipe évolue paisiblement : Rettancourt reste la grande « génératrice d’énergie », le chat dit « La Boule » dort toujours sur la photocopieuse, Danglard avec son verre de vin blanc développe un immense savoir, Mercadet est toujours à moitié endormi, Froissy fait des allers-retours entre sa réserve de nourriture et son bureau.

Une petite dame âgée attend le commissaire sur le trottoir, elle vient de Normandie. Ils n’ont pas rendez-vous, mais il n’y a qu’à lui qu’elle veut parler. Une nuit, dans son village, sa fille a vu « l’Armée furieuse », c’est-à-dire une cohorte de morts vivants qui vient enlever les pires personnes des environs. Meurtriers, voleurs, tous ceux qui n’ont pas la conscience tranquille se sentent menacés. Cette vieille légende est le signe que de multiples assassinats vont se produire. Loin de sa circonscription, Adamsberg va pourtant accepter d’aller enquêter sur place, dans le village terrorisé de superstitions et de rumeurs sauvages. Aidé de la police locale, de son fils (qu’il a découvert dans Un lieu incertain), et de quelques complices, il tentera de protéger les mauvaises personnes contre le mauvais sort.

Le Mur, le Kabyle et le marin

Antonin Varenne (Editions Viviane Hamy)

Présentation de l’éditeur :

Un voyage âpre dans le temps : 1957-2009. Dans les mois qui précédèrent sa mort, le père s'était décidé à dire son " refus " de partir pour l'Algérie, et la sanction qui s'ensuivit : l'affectation dans un DOP, un de ces lieux destinés à la " recherche du renseignement par la torture ". Le talent d'Antonin Varenne a fait le reste. Un exercice sur le fil de l'émotion et du besoin d'exorciser.

Le Mur, le Kabyle et le marin... Un combat contre l'oubli. 2009. Sur un ring, un boxeur observe sans complaisance l'adversaire qu'il va affronter, un gamin de vingt ans... Faisant fi du manichéisme, le roman bouleverse par la justesse du plus humble de ses personnages, comme par son intuition des rêves d'une génération saccagée.