Faut-il continuer à envoyer des journalistes en Syrie ?

Didier François, grand sourire aux lèvres, à son arrivée en France.
Didier François, grand sourire aux lèvres, à son arrivée en France. © Reuters
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LA QUESTION DU JOUR - Quatre journalistes français ont été libérés samedi après 10 mois de captivité en Syrie.

10 mois et les revoilà sur le sol français. Les quatre journalistes Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres ont été libérés samedi par leurs geôliers et sont revenus en France dimanche matin. L'issue heureuse de cette prise d'otage pose néanmoins la question de la présence des journalistes dans une zone aussi instable que la Syrie. "Nous avons fait nos choix, nous les assumons, a déclaré à son arrivée à l'aéroport de Villacoublay le grand reporter d'Europe 1 Didier François. Au moment où on s'est fait attrapé, il fallait être en Syrie pour faire notre travail, c'était le moment des armes chimiques. C'était un risque, on l'a assumé".

 

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