C’est une proximité à tout le moins incongrue. Une maison close a été découverte lundi dans l’enceinte d’un hôtel, à quelques mètres du monastère Stretenski, le plus vieux de Moscou.
Lors d’une opération de police, deux prostituées présumées ont été interpellées. Originaires d'Ukraine et du Tadjikistan, elles proposaient leurs services dans un bâtiment loué par le monastère. Les religieux ont toutefois nié tout lien avec ces activités.
"L’église n’entretient aucun lien avec cet hôtel"
Les autorités ont indiqué que l’établissement mis en cause, réputé pour être un "hôtel pour amants", comportait sept chambres. Il proposait un tarif minimum de 1.750 roubles, soit 44 euros, pour une heure, selon The Telegraph.
"L’établissement est privé et l’église n’entretient aucun lien avec ce dernier", a tenu à préciser une source du ministère de l’Intérieur à l’agence de presse Ria Novosti, cité par le Courrier de Russie.
Un des moines a de son côté fait savoir que le lieu avait été loué récemment dans le but de former des religieux sur les canons orthodoxe. C’est à l’occasion d’une visite de contrôle que le salon illégal aurait été dévoilé.
Une monastère sous l’autorité d’un proche de Poutine
Reste que le monastère Stretensky, placé sous la subordination directe du patriarche Kirill, a pour dernier vicaire l’archimandrite Tikhone. Problème, ce dernier se trouve être, selon certaines sources, le maître à penser et confesseur de Vladimir Poutine. Une proximité qui, là aussi, risque de faire grincer quelques dents.