Otages au Sahel : "privilégier le dialogue"

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INTERVIEW E1 - Invitée d'Europe 1 mercredi matin, Françoise Larribe a réclamé des négociations pour libérer son mari, Daniel, et les autres otages retenus dans le nord-est du Mali. "La méthode forte a sûrement permis d'affaiblir les katibas en place, mais on a vu ce que ça a pu donner en d'autres lieux, en d'autres temps", a expliqué Françoise Larribe, qui a fait partie de ce groupe d'otages pendant cinq mois avant d'être libérée. "J'ai rencontre Abou Zeid, j'ai vu comment fonctionnait sa katiba, avec son système très hiérarchisé, et j'ai vu l'armement dont elle disposait", ajoute-t-elle.

 

La femme de Daniel Larribe, détenu depuis plus de deux ans, s'appuie sur son expérience pour réclamer le "dialogue pour libérer les otages". "C'est absolument incontournable", martèle-t-elle. "Il y a une négociation possible, par n'importe quel canal. Il faut qu'aucune piste ne soit laissée de côté car il est impensable de laisser des gens, comme ça, sur le bord de la route", implore Françoise Larribe.

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