Obama : "le règne de Kadhafi est terminé"

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avec Fabien Thelma, envoyé spécial en Libye, AFP et Reuters , modifié à
Revivez minute par minute les événements de lundi en Libye.

La journée a été cruciale lundi en Libye. Les rebelles, entrés dans Tripoli dimanche n'ont pas rencontré beaucoup de résistance. Le guide suprême de Libye, Mouammar Kadhafi, était de plus en plus isolé. Trois de ses fils ont été arrêté et l'un d'eux, Mohamed, a réussi à prendre la fuite. Côté diplomatique, les réactions étaient unanimes lundi, Barack Obama jugeant ainsi que l'ère du régime de Kadhafi "touche à sa fin". 

L'engin a été tiré de Syrte, fief de Mouammar Kadhafi à l'est de Tripoli, selon la chaîne Al Jazira.

21h38 : L'ONU est prête à jouer un rôle dans la transition en Libye, si les autorités libyennes légitimes le souhaitent, a annoncé Nicolas Sarkozy lundi soir, après s'être entretenu avec David Cameron et Ban Ki-Moon.

21h30 : Des "conséquences considérables sur la Syrie". Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a jugé Bachar al-Assad "aussi hors sujet pour l'avenir de la Syrie que Kadhafi pour la Libye. Il a indiqué qu'une conférence sur la Libye pourrait se tenir, "à Paris par exemple la semaine prochaine". La réunion pourrait être co-présidée par Nicolas Sarkozy et David Cameron.

21h08 : L'Espagne demande une nouvelle résolution à l'ONU. Son but : entériner "l'ère post-Kadhafi", selon les ministres des Affaires étrangères et de la Défense.

21h05 : Aubry a dit son "grand bonheur de voir les images" de Tripoli libérée. Invitée du journal de 20 heures sur TF1, la candidate à la primaire socialiste a tenu à saluer "le courage du peuple libyen" et a salué l'attitude de Nicolas Sarkozy dans ce dossier.

20h30 : Les rebelles contrôlent désormais l'aéroport de Tripoli, a annoncé la chaîne Al Arabiya, citant un porte-parole des insurgés.

. L'ère du régime de Mouammar Kadhafi "touche à sa fin", a estimé lundi le président américain Barack Obama, exhortant le dirigeant libyen à annoncer "expressément qu'il quitte le pouvoir"."L'avenir de la Libye est entre les mains de son peuple", a déclaré le président américain depuis l'île de Martha's Vineyard, dans le Massachusetts, nord-est. 

20h16 : Angela Merkel veut éviter d'autres "bains de sang". La chancelière allemande a souligné lundi à Zagreb l'importance d'éviter d'autres "bains de sang" en Libye, au moment où le régime de Mouammar Kadhafi est en train de "s'écrouler".

19h50 : Deux corps découverts, l'un serait un fils de Kadhafi. Deux corps dont l'un pourrait être celui d'un fils de Mouammar Kadhafi et l'autre celui d'Abdallah Senoussi, chef des services de renseignement libyens, ont été découverts, rapporte la chaîne de télévision Al Djazira, citant une source non identifiée.   

19h35 : Déclaration de Barack Obama sur la Libye à 20h, heure française. Le président américain Barack Obama fera une déclaration sur "les derniers développements en Libye", annonce un porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest.

Mohammed Kadhafi, placé en résidence surveillée, est parvenu à prendre la fuite avec l'aide de militaires restés fidèle au Guide libyen, selon Al-Djazira.

19h20 : Le Hezbollah salue le peuple libyen. "Le Hezbollah félicite le peuple libyen et ses révolutionnaires pour cette victoire immense contre le tyran après une longue lutte et des sacrifices immenses", affirme le parti dans un communiqué.

19h15 : Réunion jeudi de membres du groupe de contact. Des diplomates de haut rang des pays membres du Groupe de contact sur la Libye se réuniront jeudi à Istanbul pour "coordonner les prochaines étapes", annoncent les Etats-Unis. La réunion, décidée lundi matin lors d'une réunion téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et plusieurs de ses homologues, se tiendra au niveau des directeurs politiques, précise Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat.

19h05 : La Banque mondiale prête à reprendre contact avec la Libye. "La Banque reprendra le dialogue avec la Libye dès que nous pourrons être utiles pour aider à la reconstruction du pays", indique un porte-parole de l'institution dans un courriel, précisant que cela se ferait en accord avec les actionnaires de l'institution.

, déclare sur Europe 1 Pierre Moscovici. Concernant l'après-Kadhafi, Pierre Moscovici a déclaré qu'il souhaitait que l'"épouvantable dictateur", soit jugé par la Cour pénale internationale.

18h50 : Sarkozy "avait beaucoup à se faire pardonner", tacle François Hollande, en marge d'une visite dans une usine promise à la fermeture par le groupe Unilever. "Rappelez-vous comment Nicolas Sarkozy avait accueilli Kadhafi à la fin de l'année 2007. Avec quel protocole, avec quel déploiement de moyens! Avec quel aveuglement aussi par rapport aux crimes qui avaient déjà été commis par Kadhafi", s'est exclamé le candidat à la primaire socialiste en vue de 2012.

18h40 : Le CNT votera le sort de Seif al-Islam Kadhafi. Le sort de Seif al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen arrêté dimanche et recherché pour crimes contre l'humanité par la CPI, fera l'objet d'"un vote au sein du CNT", déclare à l'AFP Mansour Sayf al-Nasr, le représentant de la rébellion libyenne à Paris.

, affirme Gérard Longuet sur RTL. "On ne sait pas exactement où est Kadhafi, on sait qu'il y a des irréductibles qui se battent, c'est toujours le cas, mais le basculement est total", pour le ministre de la Défense.

18h20 : Tunis félicite le peuple libyen. Le Premier ministre tunisien, Beji Caïd Essebsi, a adressé lundi un message de félicitations au peuple libyen lors d'un entretien téléphonique avec le président du CNT Mahmoud Jibril.

selon l'envoyé spécial d'Europe 1 à Tripoli. Les opposants à Kadhafi disaient contrôler les 3/4 de la capitale libyenne. "La situation est chaotique" à Tripoli, il y a "des tirs partout", et "les combattants ont déserté la place verte", ajoute l'envoyé spécial d'Europe 1.

18h10 : Ban Ki-moon appelle Kadhafi à cesser les combats. Le secrétaire général des Nations unies les forces fidèles envers Mouammar Kadhafi à cesser les combats et à faciliter une transition pacifique en Libye.

18h : Copé "fier" de Sarkozy. "Nous pouvons être fiers que Nicolas Sarkozy, au nom de la France, ait été en pointe dans l'initiative internationale qui conduit inéluctablement à la chute de Kadhafi. Une chute, bien sûr, qui nous réjouit pleinement", déclare le secrétaire général de l'UMP, dans un entretien à paraître mardi dans Les Echos.

17h55 : La "résistance" de Kadhafi inutile. "Mouammar Kadhafi doit comprendre que la Libye est en marche vers son destin de peuple libre et qu'aucune lutte, aucune résistance ne peut enrayer ou dévier cette avancée inexorable", écrit le secrétaire d'Etat à la Défense Marc Laffineur dans un communiqué.

Le secrétaire général de l'ONU convoquera un sommet cette semaine sur la situation en Libye, en présence des dirigeants de l'Union africaine et de la Ligue arabe ainsi que d'autres organisations régionales. "Nous vivons un moment chargé d'espoir mais il y a aussi des risques en vue", a-t-il déclaré.

17h30 : Les Etats-Unis n'enverront pas de forces terrestres. Les Etats-Unis n'envisagent pas de déployer des forces terrestres en Libye dans le cadre d'une éventuelle opération internationale de maintien de la paix à l'issue de la chute du régime de Mouammar Kadhafi, annonce un porte-parole du Pentagone. Les opérations de surveillance américaines dans le ciel libyen, qui entrent dans le cadre de la mission confiée par l'Onu à l'Otan, devraient néanmoins se poursuivre dans les jours à venir.

, selon le porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan.

22.08 saadi kadhafi

, selon Al-Arabia TV, qui cite le chef du CNT. Il s'agit de Saadi Kadhafi. Deux autres fils de Kadhafi, Saïf al Islam et Mohamed, sont déjà aux mains des rebelles.

"Un militaire libyen, le colonel Abdzelrazak Rajhi, chargé de perpétrer un attentat à Tunis, s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne", a déclaré le colonel tunisien Mokhtar Ben Nasser lors d'une conférence de presse, ajoutant que le projet d'attentat avait été commandité par Kadhafi.

16h40 : Des combats entre Libyens à la frontière tunisienne. Des combats acharnés ont opposé rebelles et forces loyales envers Mouammar Kadhafi à une vingtaine de kilomètres de la frontière tunisienne, annonce Al Arabia. Selon cette chaîne d'information émiratie, les forces fidèles au dirigeant libyen ont pilonné les insurgés pour les empêcher d'atteindre le poste-frontière de Ras Djadir.

16h25 : La fin de Kadhafi, "une leçon" pour la région. "Les événements en cours en Libye sont une leçon pour les dirigeants de la région. Ils montrent que ceux qui n'écoutent pas leurs peuples ne peuvent pas rester au pouvoir", déclare  le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, cité par la chaîne d'information publique TRT.

chefCNT

"Je salue l'action des chefs des révolutionnaires, j'ai confiance en leur parole, mais certains actes de quelques-uns de leurs hommes m'inquiètent", déclare Moustapha Abdeljalil, évoquant "des actes de vengeance". "Ce pourrait être la raison ou la cause de ma démission", a-t-il mis en garde, lors d'une conférence de presse à Benghazi.

16h05 : L'ambassade de Libye à Rabat ralliée au CNT. L'ambassade de Libye à Rabat "salue la révolution du 17 février et annonce son ralliement au CNT comme unique représentant du peuple libyen", déclare dans un appel téléphonique le chargé d'affaires libyen Mohamed Benkacem Al Biaishi. Il souhaite que "le Maroc reconnaisse le CNT, comme l'a déjà fait la Tunisie".

La télévision officielle libyenne n'émet plus, son siège est désormais aux mains des insurgés, selon l'un de leurs porte-paroles.

15h45 : L'Egypte reconnaît le gouvernement rebelle, affirme le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr, lors d'une conférence de presse au Caire.

15h30 : Le CNT appelle les rebelles à respecter la loi. "J'appelle tous les Libyens à faire preuve de retenue et à respecter les biens et les vies humaines, en s'abstenant de s'arroger le droit de rendre eux-mêmes la justice", a dit Moustapha Abdeldjeïl, lors d'une conférence de presse à Benghazi retransmise par Al Djazira.

Moustapha Abdeljalil espère la capture du guide libyen "vivant", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Benghazi. L'époque de Mouammar Kadhafi est "révolue", a-t-il ajouté.

15h15 : Pas de base de l'Otan en Libye. L'envoyé du CNT, entité politique des rebelles libyens, affirme que son pays n'allait pas autoriser l'installation de bases militaires de l'Otan, après la chute du colonel Kadhafi, selon l'agence de presse éyptienne Mena. "La Libye est une nation arabe et islamique avant l'Otan et après l'Otan", affirme Abdel Moneim al-Huweini, ajoutant : "les Libyens se sont révoltés contre les bases occidentales en 1970 et il n'y aura pas de bases non libyennes".

15h10 : 4 membres du CNT à Tripoli avant l'offensive. Quatre membres du Conseil national de transition ont gagné secrètement Tripoli avant l'offensive rebelle de ces derniers jours avec, pour objectif, de rétablir l'ordre et la sécurité dans la capitale libyenne, annonce lundi Abdoullah Gzema, membre de la direction de l'insurrection.

15h : Le chef de l'OCI félicite les Libyens. Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, Ekmeleddin Ihsanoglu, congratule le peuple libyen pour "la réussite de sa révolution", dans un communiqué. Il exhorte également les Libyens à "préserver leur unité nationale et l'intégrité territoriale" de leur pays, sous la conduite du CNT, qui dirige la rébellion, et "dans le respect des lois nationales et internationales".

14h55 : La Ligue arabe "totalement solidaire" des rebelles, annonce son chef à l'AFP.

Le fils de Mouammar Kadhafi pourrait être jugé en Libye et non par la Cour pénale internationale, estime Mansour Saif al Nasra, l'émissaire du CNT à Paris. L'émissaire a déclaré par ailleurs que les anciens soutiens du colonel Kadhafi qui n'ont pas de "sang sur les mains" pourraient faire partie d'un futur gouvernement.

Baghdadi Ali al Mahmoudi est arrivé dimanche soir dans un hôtel de l'île tunisienne de Djerba, ont dit à Reuters un témoin et une source locale, confirmant une information de la chaîne de télévision qatarie Al Djazira.  Selon l'une de ces sources, son arrivée a provoqué des remous dans le camp des partisans de l'insurrection libyenne présents à Djerba et qui ont tenté de pénétrer de force dans l'établissement.

14h40 : Berlusconi appelle Kadhafi à se rendre. Le chef du gouvernement italien a "demandé au colonel Kadhafi de mettre fin à toute résistance inutile", dans un communiqué du gouvernement.

14h35 : Moscou attend un changement de régime "imminent". "Un tournant dramatique dans le conflit libyen témoigne de toute évidence d'un transfert imminent du pouvoir dans ce pays aux rebelles", écrit le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

14h30 : Belgrade veut garder contact avec Tripoli. La Serbie souhaite maintenir des contacts étroits avec la Libye même si la suite des événements dans ce pays est à l'heure actuelle "imprévisible", déclare le ministre serbe de la Défense, Dragan Sutanovac.

Le président du Conseil national de transition libyen, Moustafa Abdeldjeïl, a déclaré que personne ne savait où se trouvait actuellement Mouammar Kadhafi, a rapporté la chaîne de télévision Al Arabia.

14h20 : Réunion de l'UA dans l'après-midi. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) va tenir une réunion d'urgence lundi sur la situation en Libye, annonce à l'AFP le porte-parole de la commission de l'UA Noureddine Mezni. L'objectif est d'"engager un dialogue pour trouver des solutions pacifiques à cette situation".

14h10 : Un bateau vers Tripoli pour évacuer des migrants. Ce bateau, en route pour évacuer des migrants de la capitale libyenne, " a la capacité de transporter 300 personnes et a quitté Benghazi lundi matin après avoir évacué 124 migrants de Misrata" indique un communiqué de l'OIM (Organisation internationale pour les migrations). "Le bateau, le Tasucu, doit arriver à Tripoli mardi et appareillera pour  Benghazi dès que l'OIM aura pu embarquer les migrants" précise le communiqué.

Le Premier ministre libyen, Baghdadi Ali al Mahmoudi, se trouve à Djerba. C'est ce qu'a rapporté lundi la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira. Et ce, alors que la semaine dernière, des informations démenties par la suite dans les deux camps avaient fait état d'une ébauche de négociations à Djerba entre représentants de l'insurrection libyenne et du gouvernement de Mouammar Kadhafi.

13h55 : Kadhafi ne sera pas accueilli en exil à Malte. La Valette a assuré lundi qu''il est hors de question que le colonel Kadhafi ou d'autres dirigeants de son régime faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international puissent être accueillis en exil à Malte. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a assuré que si le colonel se rendait sur l'île, "il serait arrêté et transféré immédiatement à La Haye", siège de la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré le porte-parole.

13h53 : Le CNT va s'installer à Tripoli. Le Conseil national de transition, organe politique de la rébellion libyenne et basé à Benghazi, se prépare à s'installer à Tripoli, désormais sous "le contrôle quasi-total" des rebelles. C'est ce qu'a annoncé lundi son président Moustapha Abdeljalil. 

13h50 : L'ambassade de Libye à Damas se rallie au CNT. Les diplomates de l'ambassade de Libye, en Syrie, ont annoncé lundi leur ralliement au Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne. "Ce qui se passe aujourd'hui en Libye est une réécriture de l'histoire via une révolution" menée grâce au sacrifice de jeunes Libyens, indiquent-ils précisant "que l'histoire ne pardonnera pas à celui qui ne participera pas à ce grand événement unique".

13h48 : Les rebelles en masse à Tripoli. Les insurgés libyens, convergeaient en masse à bord de camions, pick-up et voitures, lundi en milieu de journée de l'ouest de Tripoli vers le centre de la capitale libyenne, en brandissant des armes et en klaxonnant.

Le président français a appelé lundi les dernières forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi "à se détourner sans délai de l'aveuglement criminel et cynique de leur chef en cessant immédiatement le feu, en déposant les armes et en se mettant à la disposition des autorités libyennes légitimes". Il a "condamné avec la plus grande fermeté les appels irresponsables et désespérés" du colonel libyen à poursuivre les combats.

Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec le Premier ministre du CNT, Mahmoud Djibril. Il l'a d'ailleurs invité à venir mercredi à Paris. Le chef de l'Etat a assuré à Mahmoud Djibril que "la  France continuera de se tenir aux côtés du CNT et de tous les Libyens pour achever la libération de leur pays de l'oppression et de la dictature et les aider à réaliser leurs aspirations à la liberté et à la dignité".

13h03 : Il reste encore des zones aux mains des forces kadhafistes. L'envoyé spécial d'Europe 1 en Libye a rencontré lundi des rebelles qui assurent qu'il reste encore des zones aux mains des forces de Mouammar Kadhafi. Ils parlent de tireurs embusqués positionnés dans sur des toits près de la Place verte.

12h42 : Pour Cameron, le régime "doit arrêter le combat". Le Premier ministre britannique a appelé le colonel Kadhafi à "arrêter le combat sans condition", dans une déclaration lundi.
"Son régime s'effondre et bat en retraite", a commenté David Cameron.

Selon les informations de l'envoyé spécial d'Europe 1 à Tripoli, des centaines de véhicules fuient la capitale et prennent la direction du sud. Tous les barrages auraient ainsi été repris par les rebelles.

Fabien Thelma a décrit des casernes de l'armée libyenne en ruine jusqu'à Tripoli et une forte odeur de poudre dans la capitale.

Les soldats du colonel Mouammar Kadhafi ont positionné leurs chars près de son quartier général de Bab al-Aziziah et résistent aux offensives rebelles. C'est ce qu'a affirmé lundi un responsable des insurgés. "La situation est instable. Il y a des coups de feu partout. Les hommes de Kadhafi utilisent leurs chars près du port et dans la rue Al Sarine près de (a résidence de Bab al-Aziziah", a-t-il expliqué.

11h56 : Kadhafi "a perdu toute légitimité", selon Berlin. Le gouvernement allemand a appelé lundi Mouammar Kadhafi à renoncer à son pouvoir, estimant qu'il avait "perdu toute légitimité". "Nous encourageons le gouvernement libyen de transition et toutes les forces qui se sont engagées ces dernières semaines pour mettre fin au pouvoir de Kadhafi à poser les fondements d'un changement de pouvoir", a assuré le porte-parole du gouvernement allemand,  Steffen Seibert. Et d'ajouter : "l'Allemagne est prête à soutenir ce processus".

 

 Le ministre français des Affaires étrangères a annoncé lundi que Paris recevrait la semaine prochaine les partenaires du Groupe de contact sur la Libye. Il s'agit, a précisé Alain Juppé, de "fixer une feuille de route pour la construction de la Libye nouvelle".

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Alain Juppé a, par ailleurs, assuré ne pas avoir "de certitude sur la situation physique du colonel Mouammar Kadhafi". "Nous n'avons aucune certitude. Est-il encore dans Tripoli ? A-t-il quitté la ville ?", s'est interrogé le ministre, avant d'ajouter que "ce qui est clair, c’est que le CNT (Conseil national de transition, ndlr) contrôle l’ensemble du territoire".

Enfin, le représentant du Quai d'Orsay a lancé "à nouveau, un appel au cessez-le-feu", avant de conclure : "c’est fini. Il faut donc arrêter les combats pour épargner les vies humaines".

 La Cour pénale internationale (CPI) discutait lundi avec les rebelles libyens du transfèrement de Seif al-Islam, un fils du colonel Kadhafi recherché pour crimes contre l'humanité et arrêté à Tripoli par les rebelles. C'est ce qu'a indiqué le porte-parole du CPI, Fadi El-Abdallah.

10h57 : L'ambassade de Libye en Turquie occupée. Des partisans de l'opposition libyenne ont pénétré lundi dans l'ambassade de Libye à Ankara, hissant le drapeau du Conseil national de transition, organe politique de la rébellion. Des images de la télévision turque NTV ont montré les protestataires arrachant des portraits du leader libyen.

10h48 : La Chine "respecte le choix du peuple libyen". La Chine a déclaré lundi "respecter le choix du peuple libyen" alors que les rebelles ont pris le contrôle de plusieurs quartiers de Tripoli. Le pays a également assuré "espérer un retour rapide de la stabilité en Libye".

10h34 : L'Afrique du Sud appelle la rébellion à ouvrir un dialogue. La ministre des Affaires étrangères sud-africaine a affirmé que son pays n'a pas envoyé d'avions en Libye pour permettre à Mouammar Kadhafi de quitter le pays. Maite Nkoana-Mashabane s'est ainsi efforcée lundi de démentir les rumeurs qui couraient dans la matinée. "Personne n'a demandé l'asile en Afrique du Sud", a-t-elle ajouté précisant : "pour nous, il est toujours en Libye". Elle a, par ailleurs, appelé la rébellion à ouvrir "un dialogue politique inter-libyen".

10h25 : Plus que 10% à 15% aux mains des forces kadhafistes. Les soldats fidèles à Mouammar Kadhafi ne contrôlent plus que 10 à 15% de Tripoli, selon le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini qui s'exprimait lundi. Un porte-parole des rebelles avait estimé quelques heures plus tôt que les hommes du colonel libyen contrôlaient encore 15 à 20% de la capitale.

 L'Union européenne a appelé lundi le dirigeant libyen à démissionner "sans délai" et "à éviter un nouveau bain de sang". Michael Mann, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, a assuré que la "fin du régime de Kadhafi" se rapproche, avant de préciser que Bruxelles était "en train de planifier l'après-Kadhafi. (...) Nous avons travaillé sur plusieurs scénarios en ce qui concerne notre aide (à l'administration) post-Kadhafi".

09h21 : "Il y a de l'espoir", selon Stockholm. Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a exprimé son "espoir" d'un changement de régime en Libye, lundi matin. Toutefois, a-t-il souligné, "beaucoup de choses peuvent encore mal tourner dans les prochains jours".

09h10 : Un journaliste russe blessé à Tripoli. Un journaliste du quotidien russe Izvestia a été blessé par balles à Tripoli, où de violents affrontements opposent les rebelles libyens aux forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi. Selon le site web du journal lundi, "l'envoyé spécial d'Izvestia, Orkhan Djamal, a été la cible de tirs dans la banlieue de la capitale libyenne. Il souffre d'une blessure à la jambe et a été hospitalisé". Le journaliste "doit bientôt être opéré", ajoute le communiqué, soulignant que "sa vie n'est pas menacée".

09h06 : "On est libre", témoigne une Française habitante de Tripoli. Une Française de 26 ans, habitante de Tripoli, a vécu en direct, alors qu’elle était en conversation avec un journaliste d’Europe 1, la prise de son quartier par les rebelles. Une fois les insurgés passés devant chez elle, Maram a assuré avoir "la chair de poule", avant de se réjouir : "ça y est ! C’est fini. (...) on est libre". Et de qualifier la nuit de dimanche à lundi d'"incroyable".

09h01 : Les rebelles affrontent les dernières forces de Kadhafi. Le quartier est en train de tomber aux mains des rebelles. Les insurgés affrontaient les derniers combattants kadhafistes lundi matin, selon l'envoyé spécial d'Europe 1 en Libye.

08h52 : David Cameron tient une réunion d'urgence sur la Libye. Le Premier ministre britannique a abrégé ses vacances en Cornouailles, pour tenir une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité sur la Libye lundi matin. Dimanche soir, Downing Street avait publié un communiqué prédisant que la fin de Mouammar Kadhafi était "proche", après l'entrée des rebelles dans Tripoli.

Le colonel Mouammar Kadhafi "est toujours à Tripoli et serait actuellement dans sa résidence de Bab Al-Aziziya". C'est ce qu'a indiqué un diplomate dans la capitale libyenne, sous couvert de l'anonymat.

08h12 : Des chars quittent le QG de Kadhafi. Al-Jazira affirme lundi, citant une source rebelle, que des chars ont été vus quittant le quartier général fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Les chars auraient bombardé un quartier de la capitale.

07h50 : "Ça ne peut plus être très long", selon BHL. "J'ai passé la nuit à suivre ces événements et en particulier par téléphone avec mes amis du Conseil national de transition en essayant de partager à distance un peu de cette extraordinaire joie qui est la leur aujourd'hui", a confié Bernard-Henri Lévy lundi matin sur Europe 1. "Je pense que ça ne peut plus être très long. On a beaucoup dit que Kadhafi offrirait une résistance incroyable (...) et bien comme toujours (...) lorsqu'un peuple veut la liberté et lorsqu'un tyran menace de s'effondrer, cela va très vite", a commenté le philosophe.

 

Interrogé sur le sort du dirigeant libyen, Bernard Henri-Lévy a déclaré sur Europe 1 : "je crois que c'est un avis partagé par le Conseil national de transition, c'est que sa place est dans le box des accusés d'un tribunal libyen ou pénal international. C'est ainsi que les choses vont se passer et c'est l'avis général". "Son fils qui a été arrêté cette nuit est sous bonne garde, il sera déféré à la justice, il est traité comme il se doit dans une démocratie, en l’occurrence dans une démocratie naissante sans l'ombre d'une tentation de vengeance", a assuré le Français qui estime que "pour les trois fils de Kadhafi et pour Kadhafi la seule hypothèse concevable est qu'ils rendent justice des crimes qu'ils ont commis depuis des années et des années".

L'un des porte-paroles des rebelles a affirmé sur la chaîne Al-Jazira que les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ne contrôlent plus que 15% à 20% du territoire.

07h25 : Violents combats près de la résidence de Kadhafi. Lundi matin, de violents combats se déroulaient autour de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli. Des conflits avaient lieu également dans le sud de la capitale.

07h02 : Les rebelles tentent de s'emparer de toute la capitale. Selon le correspondant d'Europe 1 en Libye, les insurgés essayent de conquérir la capitale libyenne quartiers par quartiers.

04h58 : Le marché du pétrole sous tension. Les cours du pétrole étaient mitigés lundi lors des premiers échanges électroniques en Asie, au lendemain de l'entrée des rebelles dans Tripoli et alors que le sort du dirigeant de ce pays producteur de pétrole parait incertain. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre gagnait 82 cents à 83,08 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en octobre cédait 1,59 dollar à 107,03 dollars.

04h34 : Pour Obama, Mouammar Kadhafi doit partir. Le président américain a affirmé dans une allocution, dans la nuit de dimanche à lundi, que le régime du colonel Mouammar Kadhafi a atteint "le point de non-retour". Le "tyran" libyen doit partir pour éviter un bain de sang, a ajouté Barack Obama. Il a également appelé les rebelles libyens à respecter les droits de l'Homme, préserver les institutions de l'Etat et marcher vers la démocratie.

03h03 : Le fils aîné de Kadhafi en résidence surveillée. Mohammad Kadhafi, le fils aîné du guide suprême de Libye, a assuré tôt lundi dans une interview à la chaîne de télévision Al-Jazira qu'il avait été arrêté par les rebelles et qu'il était en résidence surveillée. "Des hommes armés encerclent ma maison, je suis à l'intérieur et ils sont à l'extérieur", a-t-il expliqué.

02h31 : Des pro-Kadhafi résistent toujours. Mahmoud Jibril, l'un des principaux responsables du Conseil national de transition (CNT), a appelé les combattants rebelles à s'abstenir de toute vengeance à Tripoli et a mis en garde contre des "poches" de résistance pro-Kadhafi dans la capitale. "Aujourd'hui que nous célébrons la victoire, j'en appelle à votre conscience et à votre responsabilité : ne vous vengez pas, ne pillez pas, ne vous en prenez pas aux étrangers et respectez les prisonniers", a déclaré Mahmoud Jibril, dans une allocution officielle.

Les rebelles libyens ont atteint la place Verte du centre de Tripoli où ils ont agité des drapeaux de l'opposition en signe de victoire, selon des images diffusées par la télévision britannique Sky News tôt lundi. Des clameurs de joie ont retenti sur cette place du centre de la capitale qui était jusque là réservée aux rassemblements des partisans du colonel Mouammar Kadhafi.

La porte-parole du procureur de la Cour pénale internationale a eu confirmation de l'arrestation du fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al Islam.

00h48 : Tripoli sous contrôle des rebelles ? Les rebelles disent contrôler tout Tripoli, à l'exception du complexe de Bab-al-Aziziah où se trouve la résidence de Kadhafi.

00h40 : Internet rétabli.  La connexion internet était à nouveau disponible pour le public à Tripoli, pour la première fois depuis le début de l'insurrection en Libye, mi-février, ont indiqué des habitants de la capitale dans la nuit de dimanche à lundi.

00h35 : Le régime de Mouammar Kadhafi est en train de "s'effondrer". Le régime de Mouammar Kadhafi est en train de "s'effondrer", a affirmé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen dans la nuit de dimanche à lundi, en se disant prêt à travailler avec la rébellion libyenne pour rebâtir le pays sur la base d'une reconciliation nationale.

00h30 : Reddition du fils aîné de Kadhafi. Le fils aîné du dirigeant libyen s'est rendu aux forces rebelles, a déclaré dimanche Adel Dabbechi, coordinateur du Conseil national de transition (CNT), organe politique des insurgés. Il a également confirmé la capture de Saïf al Islam, le plus jeune fils du colonel libyen, qui avait été annoncée un peu plus tôt par le chef de file du CNT.

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