Obama : "le régime d'Assad doit être puni"

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Le président américain déclare son pays "prêt à frapper" quand il l'aura décidé. 

Le président américain a effectué une déclaration sur le dossier syrien, samedi soir, depuis la Maison-Blanche. Peu avant 20 heures, Barack Obama a rappelé sa détermination face au régime de Bachar al-Assad.

"Pas d'action dans la durée". "Le régime d'Assad doit être puni pour son utilisation d'armes chimiques", a lancé le président américain. "Les Etats-Unis doivent mener à bien une action militaire à l'encontre de cibles syriennes", a-t-il ajouté. "Il s'agit d'une action ciblée. Il n'y aura pas d'action dans la durée ni de soldats au sol", a encore précisé Barack Obama.

Une intervention "demain" ou "dans un mois". Quand Barack Obama lancera-t-il l'opération ? "Nous sommes prêts à frapper. La décision peut intervenir demain, la semaine prochaine ou dans un mois", s'est-il borné à dire. Une chose est sûre : il est déterminé. "Quel message faisons-nous passer si on laisse un dictateur tuer des citoyens, des enfants, avec des armes chimiques ?"

Il demande l'appui du Congrès. "Seul au monde", comme l'a jugé la politologue Nicole Bacharan dans son analyse sur Europe 1, le président américain a décidé d'appuyer sa décision par un vote du Congrès. "Je dois me rappeler que nous sommes la démocratie constitutionnelle la plus ancienne du monde", a-t-il expliqué en préambule. "J'ai décidé de demander l'avis du Congrès, qui tiendra un vote dès la reprise de ses travaux", a ajouté Barack Obama. "Notre pays sera plus fort si nous passons d'abord par le Congrès. On ne peut pas agir à la légère", a-t-il encore dit.

Débat dès le 9 septembre. Dans la foulée de l'allocution présidentielle, les responsables républicains de la Chambre des représentants ont précisé que le débat sur une éventuelle intervention militaire américaine en Syrie débutera le lundi 9 septembre. "Nous sommes satisfaits que le président demande l'autorisation pour une intervention militaire en Syrie", ont déclaré John Boehner, président de la Chambre, et les autres dirigeants républicains dans un communiqué.