Nucléaire : les secours français en action

Ce "dosimètre" est équipé de détecteurs pour mesurer la radioactivité en temps réel.
Ce "dosimètre" est équipé de détecteurs pour mesurer la radioactivité en temps réel. © Europe 1
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avec Pierre de Cossette , modifié à
Les secouristes français au Japon disposent d'une carte pour les prévenir en cas de fortes radiations.

Les secours français sont arrivés dimanche en fin d'après-midi à Tokyo. Quelque 110 hommes, sécurité civile et pompiers, ont pour mission de secourir et déblayer, après le puissant séisme qui a secoué le pays vendredi. Et pour cette opération, ils doivent impérativement prendre en compte le risque de radiation.

Pour y faire face, ils disposent d'un équipement spécial. Chaque secouriste français possède ainsi dans sa poche une petite carte blanche à rayures rouges fournie par l’Institut de sûreté nucléaire, appelé "dosimètre". Cinq centimètres de long, deux de large, un code barre et surtout un capteur.

Objectif de cet appareil : mesurer en temps réel la radioactivité et servir d’alerte. "On a mis en place un dispositif avec des alarmes sur ces détecteurs", explique au micro d'Europe 1, Olivier Isnard, de l’IRSN.

"Si la dose est trop grande, nous ne passerons pas"

Est-il raisonnable de rester sur place si les cartes sonnent et les chiffres grimpent ? Pour le colonel Valette, qui commande l’opération, il n’y a pas de doute : "si nos compteurs affirment qu’on ne peut pas passer parce que la dose est trop grande, nous ne passerons pas", prévient-il.

Face à cette menace, pas question donc de prendre de risques :

En cas d'alerte, et avant de faire éventuellement marche arrière, il restera aux 110 secouristes du détachement des pastilles d’iodes et leur combinaison de protection.