Les temps forts de l’affaire DSK

Revivez les temps forts de l'affaire DSK.
Revivez les temps forts de l'affaire DSK. © Reuters
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CHRONOLOGIE - Voici les principales étapes de l’affaire impliquant Dominique Strauss-Kahn.

13 octobre. La plainte de Tristane Banon pour tentative de viol contre DSK a été classée sans suite par le parquet de Paris. Son avocat David Koubbi a d'ores et déjà annoncé son intention de déposer une nouvelle plainte contre DSK, avec constitution de partie civile.

29 septembre. Dominique Strauss-Kahn a été confronté jeudi à Tristane Banon qui l'accuse de tentative de viol en 2003, un face-à-face que la romancière a vivement souhaité, concernant des faits que l'ex-patron du FMI qualifie d'"imaginaires". Cette confrontation pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la brigade de répression de la délinquance au personne avant une décision du parquet de Paris.

26 septembre. L'avocat de Dominique Strauss-Kahn a demandé le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, qui l'accuse d'agression sexuelle, au motif que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI. Pour les avocats de la femme de chambre guinéenne, cette demande est une "tentative désespérée".

23 septembre. Une confrontation DSK-Tristane Banon aura bien lieu. Ainsi en a décidé le Parquet sans toutefois préciser de date. 

22 septembre : Selon un sondage TNS Sofres pour la matinale de Canal+, seulement 4% des Français considèrent que l'image de DSK s'est améliorée depuis son intervention télévisée au 20 heures de TF1.

Tristane Banon indique, de son côté, vouloir être confrontée à Dominique Strauss-Kahn, pour qu'il lui "dise droit dans les yeux" que les faits qu'elle dénonce, c'est-à-dire une tentative de viol, sont "imaginaires".

21 septembre : La série Law and Order, diffusée aux Etats-Unis, reprend à son compte l'affaire DSK. Avec de nombreuses ressemblances à la clé.

19 septembre : Tristane Banon a notamment réagi à l'interview donnée par DSK, sur le plateau du Grand Journal de Canal+. Accompagnée de son avocat, Me David Koubbi, elle a promis d'aller au bout de la bataille judiciaire.

Pluie de réactions à l'interview de Dominique Strauss-Kahn. "Combatif", "courageux", "émouvant", mais aussi vision d'un "gâchis" et envie de "tourner la page". Les qualificatifs ne manquent pas chez les socialistes comme Jean-Marie Le Guen et Jack Lang. L'opposition a en revanche condamné "la théorie du complot" évoquée en pointillés par l'ancien maire de Sarcelles. "La théorie du complot, ça va bien, je ne peux accepter les sous-entendus", a souligné Jean-François Copé, lundi matin, sur Europe 1.

18 septembre : Dominique Strauss-Kahn fait son Mea Culpa dans le journal de 20h de TF1. L'ancien président du FMI a reconnu  une "faute morale". L'ancien directeur du FMI a en revanche nié avoir agressé Nafissatou Diallo à New York et Tristane Banon.

"Ce qui s'est passé était une relation non seulement inappropriée mais, plus que ça, une faute vis-à-vis de ma femme, mes enfants, mes amis, mais aussi vis-à-vis des Français qui avaient placé en moi leur espérance de changement", a-t-il déclaré sur le plateau de Claire Chazal.

17 septembre : Un juge new-yorkais accorde un court délai aux avocats de DSK, qui lui avaient demandé plus de temps pour préparer sa défense dans  la procédure civile engagée par la femme de chambre l'accusant de viol. Pour motiver sa décision, le juge rappelle qu'au moment du dépôt de la plainte au civil, l'ancien patron du FMI "faisait l'objet d'une procédure pénale, et qu'il se concentrait logiquement" sur cette procédure qui a depuis été abandonnée le 23 août.

16 septembre : Devant les enquêteurs de la police judiciaire de Paris,  chargés de l'enquête après la plainte déposée pour tentative de viol par Tristane Banon, Dominique Strauss-Kahn aurait admis lors de son audition le 12 septembre dernier avoir voulu embrasser la jeune femme, pensant qu'elle était consentante, selon des informations révélées vendredi par l'express.fr. Mais, au-delà de ces "avances", Dominique Strauss-Kahn aurait assuré devant les enquêteurs ne pas avoir "insisté".

TF1 a confirmé par ailleurs dans la journée que DSK serait bien l'invité du 20H de Claire Chazal dimanche.

12 septembre : DSK est entendu comme témoin dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Banon. L'audition de l'ancien directeur général du FMI a eu lieu dans les locaux de la brigade de la répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne.

4 septembre : DSK et sa femme sont rentrés en France dans la matinée. Le couple, souriant, a regagné son domicile parisien sans faire de déclaration.

29 août : "Je suis venu ici pour m'excuser". Ce sont les mots de Dominique Strauss-Kahn adressés au personnel du Fonds monétaire international (FMI) et rapportés par une employée. L'ancien directeur de l'institution était venu dire "au revoir au personnel". Le même jour, dans le Grand Journal de Canal +, le socialiste Michel Rocard  a estimé que DSK avait une "maladie mentale", l'empêchant de "contrôler ses pulsions".

26 août : Dominique Strauss-Kahn est rentré à son domicile de Washington, en compagnie de son épouse Anne Sinclair, où il vivait avant d'être arrêté le 14 mai à New York.

25 août : L'ex-patron du FMI a récupéré son passeport et est désormais entièrement libre de ses mouvements. Avant de rentrer en France, il pourrait effectuer une visiter au FMI pour saluer ses anciens collaborateurs.

22 août : Le procureur de Manhattan demande au juge de New York d'abandonner les accusations d'agressions sexuelles qui pèsent sur Dominique Strauss-Kahn. Cette demande a été faite alors qu'une rencontre éclair a eu lieu entre la victime présumée de l'ancien patron du FMI, Nafissatou Diallo et le procureur de Manhattan. Peu avant, l'accusatrice avait annoncé son intention de porter plainte en France pour tentative de subornation de témoin contre un adjoint au maire de Sarcelles

16 août : L'Express révèle le contenu du rapport médical de Nafissatou Diallo, que la magazine s'est procuré. Le rapport médico-légal établi au service des urgences d’un hôpital de Manhattan le 14 mai, jour de l’agression présumée de la femme de chambre par Dominique Strauss-Kahn, conclut que les blessures de Nafissatou Diallo ont été causées par un viol. Nafissatou Diallo y relate également les faits, un récit qui a été repris dans la plainte déposée au civil le 8 août .

8 août :Nafissatou Dialllo engage une action en civil contre DSK. Cette deuxième procédure, où la charge de la preuve est moins écrasante, permet en revanche de demander d'importants dommages et intérêts.

4 août : Les avocats de Nafissatou Diallo ayant laissé entendre que DSK avait commis plusieurs dérapages avec le personnel de bord d'Air France, le compagnie aérienne est obligée de répondre. Il n’y avait aucune procédure spéciale quand DSK voyageait, assure la compagnie aérienne.

31 juillet : Une femme qui se présente comme l'ex-maitresse de DSK sort de l'ombre et se confie au journal suisse L'illustré. Elle défend l'ex-patron du FMI et se déclare prête à témoigner.

28 juillet : Nafissatou Diallo s'est exprimée jeudi dans le cadre d'une conférence de presse organisée, au Centre culturel chrétien de Brooklyn, par le United African Congress, l'organisation communautaire africaine de New York. "Ma fille et moi pleurons tous les jours", a-t-elle déclaré. "Ils m'ont insultée, m'ont traînée dans la boue, j'ai entendu beaucoup de choses méchantes à mon sujet. Toutes les choses qui ont été dites à mon encontre sont fausses", a-t-elle ajouté. Son avocat Kenneth Thompson a lui déclaré qu'en "cas de non-lieu, il y aura des poursuites au civil".

27 juillet : Dans son entretien accordé à ABC News, Nafissatou Diallo dément les propos qui lui sont attribués lors d’une conversation téléphonique avec un ancien dealer. L'accusatrice de DSK a par ailleurs été entendue au bureau du procureur de New York, suite à ses déclarations dans les médias.

26 juillet : Patrick Poivre d'Arvor a été entendu par les policiers en charge de l'enquête préliminaire ouverte après la plainte pour tentative de viol déposée par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn. Le bureau du procureur de Manhattan annonce le report de la prochaine audience du 1er aout au 23 aout.

25 juillet : David Koubbi, l'avocat de Tristane Banon, était l'invité d'Europe 1 midi. A cette occasion, il a affirmé que François Hollande "a menti" en sortant de son audition la semaine préscédente. il a également expliqué pourquoi il s'est rendu à New York pour rencontrer Nafissatou Diallo et son avocat, Kenneth Thompson, quelques jours plus tôt.

24 juillet : Nafissatou Diallo, l'accusatrice de DSK, s'est exprimée pour la première fois. Dans le magazine Newsweek, elle donne sa version détaillée de l'agression qu'elle dit avoir subi à New York le 14 mai. Sur ABC, avec de nombreux gestes, elle décrit ce qu'elle a subi, et affirme avoir eu peur de perdre de son travail. "Je veux qu'il aille en prison", dit-elle.

22 juillet : Aurélie Filippetti, députée socialiste de Moselle, a été entendue par les enquêteurs de la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Elle a dénoncé, à sa sortie, une instrumentalisation de l'enquête.

20 juillet : François Hollande a été entendu par la police judiciaire dans l'affaire Banon. L'ancien Premier secrétaire du PS est sorti très remonté de son audition d'une heure, dénonçant "une opération politique". Me Koubbi a démenti tout "changement stratégique" en se rendant à New York. L'avocat de Tristane Banon "refuse" pour l'heure de livrer le dossier Banon au procureur Cyrus Vance.

19 juillet : L'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, apparaît à New York aux côtés de Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo. Me Koubbi y a rencontré Cyrus Vance, le procureur de New York. A Paris, Camille Strauss-Kahn, la fille de l’ancien directeur du FMI, a été entendue par les enquêteurs de la police judiciaire à propos de l’accusation de tentative de viol portée par Tristane Banon. La fille de DSK et l’écrivaine étaient proches au moment de l’agression présumée et Tristane Banon affirme lui en avoir parlé peu après les faits. De son côté, Brigitte Guillemette, ex-femme de DSK et mère de Camille Strauss-Kahn, annonce qu'elle va déposer une plainte pour diffamation contre Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon.

18 juillet : Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, a été entendue par la police judiciaire. Elle a certifié aux enquêteurs avoir reçu un appel de sa fille affolée le soir de la tentative de viol présumée. Elle aurait ensuite contacté l’ex-femme de DSK, Brigitte Guillemette, qui lui aurait alors rapporté le comportement déplacé de celui-ci vis-à-vis d’étudiantes. Une version contestée par Brigitte Guillemette, elle aussi entendue comme témoin. Selon L’Express, Anne Mansouret aurait également révélé avoir eu une relation sexuelle avec DSK, "consentie" mais "brutale". Elle le décrirait comme "un prédateur qui cherche non pas à plaire mais à prendre".

14 juillet : La psychothérapeute de Nafissatou Diallo n'a pas de doute, "le viol a bien eu lieu". Elle l'affirme dans une interview à Paris-Match publiée jeudi. Elle a été mandatée le 4 juillet dernier par Kenneth Thompson,. Elle est donc l’une des rares personnes à voir souvent la jeune victime présumée, qui vit recluse dans un lieu tenu secret à New York, sous protection policière.

13 juillet : Tristane Banon s'est exprimée depuis la première fois depuis son dépôt de plainte contre DSK, dans une interview enregistrée, diffusée au 20h de France 2. "J’ai cru pendant huit ans qu’en ne portant pas plainte, en écoutant les conseils de ma mère, des journalistes, on pouvait oublier", a-t-elle expliqué, justifiant ainsi le fait d'avoir porté plainte si longtemps après les faits. Mais elle pense à présent que "le seul moyen d’oublier c'est de porter plainte".

11 juillet : L'affaire DSK prend une tournure politique aux Etats-Unis. Un sénateur a pris partie pour la victime. Bill Perkins - sénateur de l’Etat de New-York et un des porte-drapeaux de la communauté noire - a manifesté en tête du cortège organisé dimanche en l’honneur de Nafissatou Diallo aux côtés de plusieurs associations de défense des droits des femmes et des Noirs. Pour lui, Nafissatou Diallo mérite un procès.

8 juillet : L'avocat de Nafissatou Diallo demande au procureur de se retirer de l'affaire DSK. Et ce alors que Cyrus Vance a annoncé mercredi le maintien des poursuites pour crimes sexuels contre l'ex-patron du FMI et exclu de se dessaisir de l'affaire.

Par ailleurs, en France, une enquête préliminaire a été ouverte après la plainte déposée par Tristane Banon.

7 juillet : Dominique Strauss-Kahn a annoncé qu'il refuserait de plaider coupable du moindre chef d'accusation, même secondaire, si le procureur de Manhattan lui proposait un accord en vue de boucler l'affaire. L'ancien directeur général du FMI est toujours sous le coup de sept chefs d'accusation, dont tentative de viol.

5 juillet : Plus d'un mois et demi après le début de l'affaire DSK, les expertises des clés électroniques des chambres du Sofitel ont parlé. Elles ont confirmé la première version des faits apportée par l'accusatrice de Dominique Strauss-Kahn, Nafissatou Diallo.

4 juillet : Tristane Banon annonce vouloir poursuivre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol. L'écrivaine assure que l'ancien directeur du FMI a tenté de la violer en 2003. Du côté de DSK, on annonce une plainte pour dénonciation calomnieuse.

D'après des informations d'Europe 1, c’est le directeur de la sécurité du groupe Accor, l'ex-patron de la Brigade "anti-gang", des Voyages Officiels et de l'UCLAT (unité de coordination de la lutte anti-terroriste), et ex-"Monsieur Sécurité" de la Coupe du Monde 98, qui a prévenu l'Elysée à propos de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai dernier. La présidence de la République a été avertie dans la nuit du 14 au 15 mai, aux alentours de minuit, par un membre du groupe Accor, propriétaire du Sofitel de Manhattan qui fut le théâtre de l'affaire DSK.

3 juillet : Le procureur de New York est très critiqué pour sa gestion de l'affaire DSK.

2 juillet : Le JDD révèle que l'homme à qui Nafissatou Diallo a passé un coup de fil en prison est son mari. Un acte auquel la justice n'a pas eu accès tout de suite puisque le mariage religieux scellé l'année dernière n'a pas encore été transcrit dans les registres d'état.

1er juillet : Selon le New York Times, les enquêteurs ne croient plus à tout ce que leur a dit Nafissatou Diallo. L'agression sexuelle en tant que telle n'est pas mise en cause mais Nafissatou Diallo aurait menti plusieurs fois sur les circonstances de l'agression et sur son propre parcours. Dominique Strauss-Kahn retrouve la liberté. Vendredi soir, quelques heures après sa remise en liberté sur parole, l'ancien directeur du FMI est allé dîner avec sa femme Anne Sinclair et deux amis dans un restaurant italien de New York.

30 juin : Dominique Strauss-Kahn comparaît vendredi à 11H30, heure américaine (17h30, heure française) devant la justice américaine dans le cadre de l'enquête pour crimes sexuels dont il fait l'objet, a annoncé jeudi le bureau du procureur de New York.

7 juin : L’avocat français Me Mignard, interrogé par Europe 1, estime que des négociations entre plaignante et accusé sont encore très probables. Et n'exclut pas qu'un procès n'ait jamais lieu.

6 juin : DSK s'est rendu au tribunal pénal de Manhattan et s'est entendu lire l'acte d'accusation le concernant. Il a plaidé non coupable, ouvrant la voie à un procès public, devant un jury. La prochaine audience, quant à elle, est fixée au 18 juillet prochain.

5 juin : Dans une interview accordée à M6, Benjamin Brafman, l'un des deux avocats de DSK, se déclare "confiant" et "prédit que DSK sera relaxé".

31 mai. DSK rend visite à Me Brafman, il s'agît de sa deuxième sortie depuis son arrivée dans son logement actuel.

27 mai. Nicolas Sarkozy, s'exprimant pour la première fois sur ces évènements, a estimé que l'affaire Dominique Strauss-Kahn était "triste" et déploré les commentaires "extrêmement choquants". Il a appelé à "garder de la hauteur de vue et de la dignité".

26 mai.Les avocats américains de DSK annoncent être en possession d'informations susceptibles d'"entamer gravement la crédibilité" de la femme de chambre guinéenne qui accuse l'ancien directeur général du FMI d'agression sexuelle et de tentative de viol.

25 mai. Dominique Strauss-Kahn déménage dans son nouveau lieu de résidence surveillée, un maison très luxueuse dans l'un des quartiers les plus huppés de New York. Les avocats de la victime présumée envisagent de leur côté une plainte au civil.

24 mai. La police refuse de confirmer les informations parues dans la presse sur l'ADN retrouvé sur les vêtements de la femme de chambre.

23 mai. Selon une information de la chaîne NBC, des traces d'ADN appartenant à DSK auraient été découvertes sur les vêtements de la femme de chambre qui l'accuse. Cela tendrait à confirmer qu'il y a bien eu contact sexuel entre DSK et son accusatrice.

22 mai. La veille de la présumée agression', l'ex-chef du FMI aurait demandé à la réceptionniste du Sofitel de le rejoindre pour boire un verre, rapporte le site Internet The Daily Beast. La victime présumée aurait, quant à elle, été retrouvée cachée près d'un placard dans l'hôtel. Selon The Daily Beast, elle essayait de vomir et avait des difficultés à parler. Il aura fallu une heure à l'équipe du Sofitel pour la calmer et la faire parler.

21 mai. Les défenseurs de Dominique Strauss-Kahn ont chargé l’agence Guidepost solutions de mener la contre-enquête pour tenter de disculper l’ex-patron du FMI. Les détectives privés vont particulièrement se pencher sur la vie de celle qui accuse DSK. Installé dans sa résidence, sans doute provisoire, ce dernier n’est toujours pas apparu aux yeux des centaines de journalistes, mais aussi des touristes massés devant le bâtiment.

20 mai. Dominique Strauss-Kahn est libéré de la prison de Rikers Island, vendredi soir peu après 23 heures (heure française), après qu'un juge a donné son accord. L'ancien patron du FMI résidera de façon temporaire dans un appartement situé au 71 Broadway, à proximité de Wall Street et de Ground Zero, site des tours jumelles du World Trade Center détruites lors des attaques du 11 septembre 2001.

19 mai. DSK démissionne du FMI et clame son innocence dans un courrier adressé à l’institution. "Je réfute avec la plus extrême fermeté tout ce qui m'est reproché", écrit-il. Une audience pour examiner la demande de mise en liberté sous caution se tient à New York. Anne Sinclair et une fille de DSK, Camille, sont présentes. Le juge inculpe formellement DSK sur la base des conclusions du grand jury et confirme les sept chefs d'accusation.

Après délibération, le juge accorde la liberté à DSK, assortie de conditions strictes : un million de dollars de caution, cinq millions de dépôt de garantie, assignation à résidence à New York, contrôle électronique jour et nuit et garde posté devant l'appartement, le tout aux frais de l'ancien ministre français. DSK quittera la prison vendredi. La prochaine audience est fixée au 6 juin.

18 mai. La plaignante témoigne devant la chambre d'accusation (grand jury, qui se réunit en secret). Elle nie toute relation sexuelle consentie, selon son avocat. Les avocats de DSK redemandent sa libération sous caution, avec port d'un bracelet électronique. 57% des Français estiment que DSK est victime d'un complot (sondage CSA).

17 mai. DSK est placé sous surveillance anti-suicide à Rikers Island. La victime présumée, dont l'identité reste secrète, vit un traumatisme "extraordinaire", selon son avocat. Pour le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, DSK n'est "pas en mesure de diriger" le FMI.

16 mai. Invoquant un risque de fuite, une juge rejette une demande de libération sous caution d'un million de dollars. Incarcéré à l'immense prison new-yorkaise de Rikers Island, DSK est visé par sept chefs d'accusation passibles de 15 à 74 ans de prison. L'accusation évoque son implication dans "au moins un" autre cas similaire.

La défense de DSK est menée par deux avocats réputés, William Taylor et Benjamin Brafman. Ce dernier a été l'avocat de plusieurs vedettes américaines dont Michael Jackson. Anne Sinclair rejoint New York depuis Paris.

15 mai. DSK, qui nie les faits, est formellement accusé d'acte sexuel criminel, tentative de viol et séquestration. La victime présumée, une femme de 32 ans d'origine guinéenne qui élève seule sa fille de 15 ans, l'identifie comme son agresseur au commissariat de Harlem. DSK sort du bâtiment menotté devant les caméras. Les images font le tour du monde.

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© REUTERS

Son épouse Anne Sinclair, qui se trouve à Paris, ne croit "pas une seule seconde aux accusations". L'affaire ébranle la classe politique française à un an de la présidentielle pour laquelle DSK était favori. Des responsables politiques évoquent "un piège" voire "un complot". Le FMI nomme son numéro deux, l'Américain John Lipsky, directeur intérimaire.

14 mai. Arrestation à New York de Dominique Strauss-Kahn dans un avion d'Air France en partance pour Paris. Il est accusé d'agression sexuelle par une employée de l'hôtel Sofitel à Manhattan, établissement qu’il vient de quitter.

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