Les rebelles contrôlent Tripoli

Les rebelles libyens contrôlent le quartier général de Mouammar Kadhafi.
Les rebelles libyens contrôlent le quartier général de Mouammar Kadhafi. © REUTERS
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avec Fabien Thelma, envoyé spécial d'Europe 1, et agences , modifié à
Heure par heure, revivez les affrontements qui ont eu lieu dans la journée de mardi.

Les combats ont redoublé d'intensité mardi dans la bataille de Tripoli, qui avait débuté dimanche. Sur le terrain, après les premiers bombardements nocturnes du QG de Mouammar Kadhafi par l'aviation de l'Otan, les rebelles ont cerné le bâtiment dans la matinée. Ils s'en sont emparés dans le courant de l'après-midi, éliminant les dernières poches de résistance à l'intérieur de la résidence du leader du régime libyen. Mouammar Kadhafi reste introuvable, mais le CNT affirme qu'il se trouve toujours à Tripoli ou dans les environs.

22h10 : Les rebelles libyens respecteront leur contrat avec le Brésil. Les rebelles libyens ont assuré aux autorités brésiliennes que les contrats avec les grandes entreprises du géant sud-américain seraient respectés. "Le Brésil, comme d'autres acteurs ayant des entreprises en Libye (...) ont eu des contacts avec les représentants des rebelles" qui ont indiqué "qu'ils appréciaient la contribution des entreprises brésiliennes et que les contrats seraient respectés".

21h42 : BHL est "heureux d'avoir contribué". Le philosophe Bernard-Henri Lévy se dit, dans une interview au quotidien Nice-Matin à paraître mercredi, "heureux d'avoir contribué" à la victoire des insurgés libyens, première étape vers un "Etat de droit", et estime qu'elle "aura un effet mécanique en Syrie". "Tripoli s'est effondrée comme un château de cartes", déclare BHL.

20h59 : Chavez maintient son appui à Mouammar Kadhafi. Le président du Venezuela Hugo Chavez a renouvelé mardi son soutien au leader libyen. "Nous ne reconnaissons qu'un seul gouvernement, celui de Mouammar Kadhafi. Nous renouvelons notre solidarité avec le peuple frère libyen, agressé et bombardé"

Un membre influent du Comité national de transition a estimé mardi que le colonel n'était plus dans la capitale. "Mais sa capture n'est plus qu'une question de temps", a affirmé Fathi Terbel. "Cette victoire est la volonté de Dieu, c'est une fin attendue".

19h35 : Le chef de l'ONU appelle à "la réconciliation". Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a appelé mardi le chef des rebelles libyens Moustapha Abdeljalil et lui a demandé d’œuvrer pour la "réconciliation", face au risque de représailles contre les forces loyales au régime Kadhafi, a indiqué un porte-parole de l'ONU. Ban Ki-Moon "a souligné la nécessité de parvenir à l'unité nationale, à la réconciliation et à un processus qui rassemble toutes les parties", a indiqué le porte-parole.

19h25 : "Ils ont fui comme des rats". Le commandant militaire des rebelles à Tripoli a affirmé mardi que ses hommes avaient "remporté la bataille" de la capitale après avoir pris le contrôle du quartier-général de Mouammar Kadhafi. "Ils ont fui comme des rats", a déclaré Abdelhakim Belhaj en direct sur la chaîne arabe Al-Jazira depuis Bab al-Aziziya peu après sa chute aux mains des rebelles.

19h18 : Le QG "totalement sous contrôle", Kadhafi n'était pas sur place. "Bab al-Aziziya (QG de Kadhafi) est entièrement sous notre contrôle, le colonel Kadhafi et ses fils n'étaient pas sur place", a indiqué le colonel insurgé Ahmed Omar Bani, depuis Benghazi, la capitale rebelle dans l'est du pays.

19h14 : Jusqu'à 1,5 milliard de dollars pour le CNT. Les Etats-Unis travaillent à débloquer dans les prochains jours "entre 1 et 1,5 milliard de dollars" d'avoirs libyens gelés pour venir en aide aux rebelles libyens, a annoncé mardi le département d'Etat. L'argent sera versé au Conseil national de transition (CNT) pour "répondre aux besoins humanitaires et pour aider à établir un gouvernement sûr et stable", a déclaré la porte-parole Victoria Nuland.

Un porte-parole des rebelles en est convaincu : "Nous ne pensons pas qu'il ait quitté le pays. Nous pensons qu'il est encore en Libye. Nous pensons qu'il se trouve soit à Tripoli soit près de Tripoli", a déclaré Gouma al Gamaty, interrogé par la BBC. "Tôt ou tard, il sera découvert vivant et arrêté, et c'est ce que nous souhaitons, ou bien il résistera et sera tué", a-t-il ajouté.

18 h 56 : Scènes de liesse à Benghazi. Des tirs de joie et concerts de klaxon ont éclaté en fin d'après-midi dans la capitale des rebelles dans l'est de la Libye, à l'annonce de la prise du quartier-général de Mouammar Kadhafi à Tripoli par les combattants de la rébellion. Des véhicules, avec des grappes de passagers accrochés aux portières brandissant le drapeau de la rébellion, convergent vers le bord de mer en centre-ville, ou roulent en klaxonnant à tue-tête et à tombeau ouvert sur les autoroutes qui sillonnent la ville.

18h36 : Des poches de résistance et des tireurs isolés subsistent dans le QG. Les insurgés ont pillé une armurerie, s'emparant notamment de fusils de précision. S'adressant à la presse à New York, Ibrahim Dabbachi, représentant de l'opposition libyenne auprès de l'Onu, a en revanche assuré que la totalité du complexe était aux mains des insurgés et que tout le pays serait libéré dans les 72 heures.

Le colonel Dave Lapan, porte-parole du Pentagone, assure que les éléments pro-Kadhafi restent dangereux même si leurs moyens de commandement ont diminué. Il a fait savoir que les Etats-Unis surveillent les sites d'armes chimiques libyennes pour le cas où ils tomberaient dans de mauvaises mains.

18h22 : Toujours des poches de résistance dans le QG. Des tireurs embusqués ont ouvert le feu sur les forces insurgées.

18h14 : Paris et Washington aideront les rebelles jusqu'à la chute de Kadhafi. Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont convenu mardi de poursuivre leur effort militaire en Libye tant que Mouammar Kadhafi et ses proches n'auront pas rendu les armes, annonce l'Elysée dans un communiqué. Les présidents américain et français, qui se sont entretenus par téléphone, ont également exprimé leur volonté de "rassembler la communauté internationale derrière le peuple libyen, pour l'aider à engager la transition politique dans un esprit de réconciliation et d'unité nationale".

17h55 : Le drapeau des insurgés flotte sur le QG. La chaîne de télévision Al-Arabiya l'affirme, citant des sources parmi les rebelles. "C'est fini" pour les pro-Kadhafi, estime un autre observateur présent sur place. Les tirs sont intenses, "c'est une scène incroyable", ajoute-t-il.

  Les rebelles libyens ont pris le contrôle du quartier-général de Mouammar Kadhafi à Tripoli après plusieurs heures de combats acharnés. Des centaines de rebelles participent à l'assaut.

17h30 : Ras Lanouf serait sous contrôle, d'après la rébellion.

17h25 : Les insurgés tiennent l'une des entrées du QG. Ils ont tiré des coups de feu en l'air pour fêter l'événement. Les forces pro-Kadhafi ont défendu le QG un moment, mais la résistance a pris fin ensuite.

17h17 : "Une certaine confusion" sur la localisation de Kadhafi. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, suite à son entretien avec le président du Conseil national de transition, a reconnu que la localisation de Mouammar Kadhafi restait incertaine.

16h58 : La rébellion affirme contrôler 80% de Tripoli. C'est ce qu'estime le Conseil national de transition, a indiqué la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton lors d'une conférence de presse. "Je viens de parler avec le président" du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, "qui me dit que 80% de Tripoli est contrôlé par le CNT", a-t-elle affirmé à Bruxelles. "Mais il s'attend à ce que cela prenne un peu de temps pour aller plus loin" dans le contrôle de la capitale libyenne, a-t-elle ajouté.

Les insurgés avaient intensifié un peu plus tôt leur attaque contre le complexe fortifié de Bab al Aziziah, dans le centre-sud de Tripoli, qui abrite une caserne, la résidence privée du colonel Kadhafi et d'autres installations.

Les rebelles libyens assurent avoir ouvert une première brèche dans l'enceinte du QG de Mouammar Kadhafi à Tripoli.

16h28 : Le CNT embarrassé par les fils Kadhafi. Les principaux responsables politiques de la rébellion libyenne étaient très embarrassés et se refusaient mardi à tout commentaire sur Seif al-Islam et Mohamed, deux des fils du colonel Mouammar Kadhafi, dont ils avaient annoncé l'arrestation la veille à Tripoli. Plusieurs responsables haut-placés au sein du Conseil national de transition, l'organe politique de la rébellion, ont refusé de s'exprimer à ce sujet. Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a tenu une conférence de presse dans la matinée à l'occasion de la visite du ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, mais n'a à aucun moment abordé le sujet, ignorant les questions pressantes des journalistes internationaux.

Un responsable russe a déclaré avoir eu le colonnel Kadhafi au téléphone mardi. Celui-ci lui aurait confirmé être à Tripoli et qu'il se battrait jusqu'au bout. "Je suis vivant et en bonne santé. Je me trouve à Tripoli et je n'ai pas l'intention de quitter la Libye".

16h12 : La Grèce reconnaît également le CNT. La Grèce a reconnu mardi le Conseil national de Transition (CNT) comme gouvernement légitime de la Libye et a appelé le régime de Mouammar Kadhafi à reconnaître sa défaite. "La Libye ne peut connaître de nouvelles violences. Les vestiges du régime doivent, en ces dernières heures, prendre conscience qu'ils appartiennent au passé", a estimé Stavros Lambrinidis, le ministre grec des Affaires étrangères.

15h54 : L'Irak reconnait le Conseil national de transition (CNT) en tant qu'unique représentant de la Libye, a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères. "Le cabinet a décidé aujourd'hui, 23 août 2011, de reconnaître le Conseil national de transition comme le seul représentant légitime du peuple libyen", peut-on lire sur le site internet du ministère irakien des Affaires étrangères.

15h42 : Le Maroc reconnaît le CNT. Le Maroc a reconnu le Conseil national de transition (CNT) comme représentant légitime de la Libye et le ministre des Affaires étrangères du royaume va se rendre mardi à Benghazi, fief du mouvement insurrectionnel dans l'Est libyen. Le chef de la diplomatie marocaine, Taieb Fassi Fihri, a dit qu'il remettrait à Benghazi un message de soutien au peuple libyen de la part du roi Mohammed VI.

15h38 : Zuma défend la position de l'UA. Le président sud-africain Jacob Zuma a défendu le position de l'Union africaine (UA) dans la crise libyenne mais affirmé que l'utilisation de la force par l'OTAN avait sapé ses efforts de médiation. "Je ne pense pas que nous puissions en aucune manière avoir le sentiment que l'Union africaine a échoué à traiter la question de la Libye", a-t-il estimé. Jacob Zuma fait partie du groupe spécial de médiation de l'UA pour la Libye.

15h22 : Les rebelles libyens contrôlent le port. La chaîne de télévision Al Jazira a annoncé que les rebelles libyens contrôlaient le grand port pétrolier de Ras Lanouf, dans le golfe de Syrte. Les insurgés ont refoulé les troupes loyalistes dans les environs de la ville de Bin Djaouad, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest.

Cernés un peu plus tôt par les rebelles, le QG de Mouammar Kadhafi était entouré par d'intenses combats, selon des journalistes présents sur place. "Les révolutionnaires essaient de pénétrer par la vieille porte du côté Ouest. S'ils y parviennent, les combats se déplaceront dans l'enceinte du complexe", a estimé l'un d'eux.

15h09 : Frontières fermées entre la Tunisie et la Libye. "La situation sécuritaire (à la frontière tuniso-libyenne est stable mais nous restons en alerte, et les postes frontaliers de Dehiba et Ras Jdir ont été fermés côté tunisien par mesure de prudence", a déclaré le colonel-major tunisien Mokhtar Ben Nasser. Les passages restent possibles au cas par cas.

15h03 : Le Nigéria reconnaît le CNT et exhorte Kadhafi à déposer les armes. "Dans les dernières 48 heures, la situation dans le pays s'est inexorablement rapprochée de son dénouement", a déclaré le ministère nigérian des Affaires étrangères dans un communiqué. Le Nigéria est le pays le plus peuplé d'Afrique et a pour point commun avec la Libye d'être un important exportateur de pétrole.

15h00 : Malte reconnaît le CNT. Malte a officiellement reconnu le Conseil national de transition comme gouvernement légitime de la Libye. "Malte continuera à jouer son rôle de centre de l'aide humanitaire destinée à la Libye et s'engage à aider la communauté internationale à évacuer les ressortissants étrangers des zones de conflit", a déclaré le Premier ministre Lawrence Gonzi

14h56 : Les rebelles avancent sur le front est. Les rebelles libyens avancent actuellement vers le port pétrolier de Ras Lanouf, en direction de la ville de Syrte. Ils enfoncent un front est d'où les soldats pro-Kadhafi se sont retirés. "Nos combattants ont avancé de plus de 40 kilomètres au-delà de Brega. Nous avons dépassé la localité de Bishr, nous serons ce soir à Ras Lanouf", a affirmé Mohamed Zawiwa, porte-parole militaire de la rébellion.

14h53 : Pas de hauts responsables libyens en Tunisie. Les ministères de la Défense et de l'Intérieur tunisiens ont assuré mardi qu'aucun haut responsable du régime Kadhafi ne se trouvait actuellement en Tunisie.

14h46 : Berlin veut rapidement dégeler les avoirs libyens. Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères souhaite une résolution rapide du Conseil de sécurité l'ONU pour débloquer les avoirs libyens gelés pour sanctionner le régime de Kadhafi. "Il faut que cet argent puisse être utilisé pour reconstruire la Libye au profit du peuple", a-t-il expliqué. Le Conseil de sécurité a adopté le 26 février une résolution à l'unanimité qui imposait des sanctions sévères à Mouammar Kadhafi.

14h30 : Kadhafi "n'est pas une cible de l'Otan". Un porte-parole de l'Otan a expliqué que le colonel Kadhafi, retranché dans son QG, n"'est pas une cible" de l'Alliance."L'Otan ne vise pas des individus. Kadhafi ne constitue pas une cible", a dit le colonel canadien Roland Lavoie.

14h09 : Kadhafi toujours à Tripoli. Le colonel Mouammar Kadhafi se trouve toujours à Tripoli, où des combats faisaient rage mardi entre rebelles et forces pro-régime notamment autour du complexe résidentiel du dirigeant libyen, a indiqué son fils, Seif al-Islam, à des journalistes.

Des rebelles libyens ont tenté mardi un assaut du complexe de Bab al Aziziah, quartier général de Mouammar Kadhafi à Tripoli.

13h38 : Les rebelles prennent le contrôle d'Ageila. Les rebelles libyens ont pris le contrôle de la ville côtière d'Ageila, dans l'Est du pays, et se dirigent vers l'important port pétrolier de Ras Lanouf, dans le golfe de Syrte.

13h32 :  La Chine exhorte la Libye à protéger ses investissements. La Chine a appelé mardi la Libye à protéger ses investissements, un rebelle libyen ayant estimé que les compagnies pétrolières chinoises risquaient de perdre des contrats pour n'avoir pas soutenu la rébellion contre le colonel Mouammar Kadhafi.

Les rebelles libyens approchent mardi des portes de la résidence fortifiée de Bab al Aziziah dans le coeur de Tripoli, où ont lieu de violents combats.

12h23 : La situation reste confuse à Tripoli. "Les rebelles rencontrent beaucoup plus de résistance que prévu", indique Fabien Thelma, envoyé spécial d'Europe 1 en Libye. Les Kadhafistes contrôlent toujours une partie de la capitale libyenne dont le quartier résidentiel de Mouammar Kadhafi.

12h18 : L'Otan continuera jusqu'à ce que la Libye soit sûre.  La campagne militaire de l'Otan en Libye se poursuivra jusqu'au rétablissement complet de la sécurité dans le pays, indique le ministre turc des Affaires étrangères.

12h10 : La CPI n'a "jamais" eu confirmation de l'arrestation du fils de Kadhafi. La Cour pénale internationale (CPI) n'a "jamais" eu la confirmation de l'arrestation, annoncée dans la nuit de dimanche à lundi, de Seif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi recherché pour crimes contre l'humanité en Libye, a affirmé mardi le porte-parole de la Cour.

11h40 : Violents combats autour de la résidence de Kadhafi. De violents combats sont en cours autour du complexe résidentiel de Mouammar Kadhafi à Tripoli

11h20 : Explosions près du QG de Kadhafi. Des explosions se font entendre mardi à Tripoli près de la résidence fortifiée de Bab al Aziziah, où l'on soupçonne Mouammar Kadhafi de se réfugier, rapporte la chaîne de télévision Al Arabya.

Les forces loyales à Mouammar Kadhafi ont tiré lundi trois missiles Scud depuis les environs de Syrte, bastion du régime et ville d'origine du dirigeant libyen, en direction de Misrata contrôlée par les rebelles, a indiqué mardi l'Otan, en dénonçant un acte "irresponsable".

11h07 : Kadhafi prêt à se retirer si les frappes de l'Otan cessent. L'ancien président croate, Stipe Mesic, proche de Mouammar Kadhafi, a assuré mardi que le dirigeant libyen lui avait dit la semaine dernière dans un "message verbal personnel" qu'il était prêt à se retirer "complètement" de la vie politique si les frappes de l'Otan cessaient.

10h44 : Arrivée retardée d'un bateau de l'OIM. L'arrivée à Tripoli d'un bateau, parti de Benghazi pour évacuer des migrants de la capitale libyenne, a été retardée pour des raisons de sécurité, a annoncé mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

10h38 : L'Italie souhaite le jugement de Kadhafi par le CPI. Le colonel Mouammar Kadhafi et ses fils devraient être jugés par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, estimant que ces derniers seront rapidement capturés.

10h35 :  Le ministre turc des Affaires étrangères à Benghazi. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu est arrivé mardi à Benghazi dans l'est de la Libye, où il devait rencontrer le chef du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion, Moustapha Abdeljalil.

L'envoyé spécial de l'ONU en Libye, Abdel Ilah Khatib, a affirmé mardi que le régime libyen avait demandé son intervention avant l'offensive lancée samedi soir par les rebelles sur Tripoli. "Je leur ai dit qu'en tant que médiateur, je cherchais ce qui était acceptable pour l'autre partie. Or celle ci refuse de négocier quoi que ce soit avant le départ de Libye de Mouammar Kadhafi", a-t-il ajouté.

10h07 :  Combats entre des rebelles et des Kadhafistes venus de Syrte. Des rebelles libyens ont affronté une colonne de l'armée régulière venant de Syrte, selon la chaîne de télévision Al Arabya. Les rebelles ont tué des dizaines de soldats fidèles à Mouammar Kadhafi, rapporte la chaîne, sans préciser où l'affrontement a eu lieu.

9h36 : Une victoire "pas aboutie". Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, juge sur France Inter que la victoire des insurgés n'est pas "aboutie" mardi matin en Libye, où les combats se poursuivent, notamment à Tripoli.

9h24 : Les félicitations de l'Iran. L'Iran a "félicité" mardi le "peuple musulman libyen" après l'entrée des rebelles à Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, en soulignant la nécessité de respecter les aspirations des peuples.

8h35 : Juppé salue le rôle de la France."Le rôle de la France a été déterminant", estime Alain Juppé sur Europe 1. "D’abord sur le plan politique, et puis ensuite, avec nos amis britanniques, nous avons apporté entre 75 et 80% des moyens que l’Otan a mis en œuvre et nous ne sommes pas allés au sol", précise-t-il

8h33 : "Préparer la paix". "J’espère que nous pourrons mettre un terme le plus tôt possible à l’opération de l’Otan" en Libye , déclare le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, mardi matin sur Europe 1, avant d'ajouter : "maintenant, notre souci c’est de préparer la paix".

, selon Alain Juppé. "Le régime est au bord de l’effondrement, mais il y a encore des poches de résistance et il faut donc maintenir la pression", selon le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, mardi matin sur Europe 1. "Il faut que l’Otan soit toujours en alerte pour aller au bout de cette opération", ajoute-t-il.

La victoire n'est pas complète, selon Alain Juppé :

8h03 : La bataille de Tripoli se poursuit. Les combattants rebelles continuent l'offensive pour obtenir le contrôle total de la capitale libyenne, selon les dernières informations de  Fabien Thelma, envoyé spécial d'Europe 1 en Libye. Le colonel Kadhafi reste introuvable.

6h17 : Pékin demande à l'Occident de nettoyer le désordre. Il est de la responsabilité de l'Occident de "nettoyer le désordre qu'il a mis" en Libye, où la rébellion a proclamé révolue l'ère de Mouammar Kadhafi après sa prise de contrôle de la majeure partie de Tripoli, estime mardi la presse d'Etat chinoise.

3h09 : Seif al-Islam affiche sa sérénité. Tripoli est "sous le contrôle" du régime, affirme Seif al-Islam. "Que tout le monde soit rassuré. Tout va bien à Tripoli", dit à des journalistes le fils de Mouammar Kadhafi.

Seif al-Islam a démenti son arrestation : 

2h17 : Seif al-Islam apparaît libre à Tripoli. Le fils de Kadhafi, dont l'arrestation avait été annoncée par les insurgés libyens, est arrivé dans la nuit de lundi à mardi à l'hôtel où séjournent les journalistes étrangers à Tripoli.

0h35 : Le QG  de Kadhafi visé par l'Otan. Des appareils de l'Otan bombardent le complexe de Mouammar Kadhafi à Tripoli, rapporte la chaîne de télévision Al Arabia,

Retrouvez les évènements de lundi en cliquant ici.

 Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont convenu mardi de poursuivre leur effort militaire en Libye tant que Mouammar Kadhafi et ses proches n'auront pas rendu les armes, annonce mardi l'Elysée dans un communiqué.
      Les présidents américain et français, qui se sont entretenus par téléphone, ont également exprimé leur volonté de "rassembler la communauté internationale derrière le peuple libyen, pour l'aider à engager la transition politique dans un esprit de réconciliation et d'unité nationale", dit un communiqué.
      L'objectif sera "l'édification d'une Libye nouvelle, démocratique et pluraliste".