Le Premier ministre sud-coréen Lee Myung-bak s'est montré pessimiste jeudi au Forum économique mondial de Davos sur la capacité des sanctions imposées par la communauté internationale à provoquer l'effondrement du régime de Kim Jong-il en Corée du Nord. Les sanctions, renforcées en mai dernier depuis que Pyongyang a procédé au deuxième essai nucléaire de son histoire, frappent pourtant durement l'économie, et les mesures de contrôle des changes imposées en fin d'année dernière par les autorités ont provoqué une hausse des prix. Interrogé par la BBC, Lee a admis que la société nord-coréenne était confrontée à de grandes difficultés, "mais cela fait un moment que ça dure", a-t-il ajouté. "Nous ne voyons donc pas le Nord dans une situation extrême ou sur le point de s'effondrer", a-t-il estimé.