J&J condamné pour un antipsychotique

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avec AFP

Une filiale du groupe pharmaceutique américain Johnson and Johnson (J&J) a été condamnée en première instance à des dommages et intérêts de 1,2 milliard de dollars, dans un procès sur les risques d'un antipsychotique, a-t-on appris auprès du groupe mercredi.

Janssen, filiale de J&J, a été condamnée par un tribunal de l'Arkansas, au Sud des Etats-Unis, pour une lettre envoyée en 2003 à des médecins de l'Etat présentant le Risperdal (rispéridone), un traitement contre la schizophrénie et le trouble bipolaire, comme plus sûr que ses concurrents. Le tribunal a considéré qu'il s'agissait d'une tromperie.

Une porte-parole de Janssen, Teresa Mueller, a indiqué à l'AFP que le groupe, qui arguait de sa bonne foi, était "déçu" de ce jugement, et qu'il faisait appel. Janssen juge sa condamnation disproportionnée, rappelant que durant la période concernée par le procès, l'Etat de l'Arkansas n'avait dépensé que 8,1 millions de dollars en remboursements pour ce médicament.