Avion disparu : rentrée endeuillée au lycée français de Pékin

Un tableau en mémoire des passagers du vol MH370 de Malaysian Airlines, en Malaisie (Illustration)
Un tableau en mémoire des passagers du vol MH370 de Malaysian Airlines, en Malaisie (Illustration) © Reuters
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avec AFP , modifié à
ÉMOTION - Les cours reprennent sans les trois élèves français qui se trouvaient à bord du Boeing de la Malaysia Airlines.

L'INFO. C'est en l'absence de trois élèves que les cours ont repris lundi au lycée français de Pékin. Trois adolescents français se trouvaient dans le Boeing de la Malaysia Airlines porté disparu depuis le 8 mars. L'établissement entend faire face à ce drame avec le soutien de psychothérapeutes. Le programme de la rentrée a été modifié pour tenter de répondre à la vive émotion suscitée par la mystérieuse volatilisation de l'appareil, qui selon la Malaisie a "délibérément" changé de cap.

Une mère, ses deux enfants et une amie. A bord de ce vol MH370 censé atterrir à Pékin, avaient pris place une mère de famille française et deux de ses enfants, scolarisés en quatrième et en terminale, ainsi que la petite amie franco-chinoise du plus grand, elle-même élève en terminale. La mère, très impliquée dans la vie scolaire de ses enfants, était bien connue de la communauté francophone de Pékin. Les adolescents avaient eux tissé depuis des années des liens d'amitié avec des élèves de l'établissement. "La rentrée s'est déroulée dans de bonnes conditions bien que le contexte soit douloureux pour beaucoup d'élèves et de parents", a déclaré Jacques Pellet, le numéro deux de l'ambassade de France.

Des élèves "très responsables". Ce lundi, une équipe de spécialistes -dont une psychiatre et un psychologue venus de France- était à pied d'oeuvre au lycée, pour proposer une assistance aux enfants et prodiguer d'éventuels conseils aux professeurs. "Les enfants ont été vraiment très responsables. On a notamment réuni le niveau de quatrième tout à l'heure et j'ai eu face à moi des élèves qui avaient certainement beaucoup d'émotion, mais qui sont restés très dignes", a souligné le proviseur, Guillaume Mouette.

Un rassemblement plutôt qu'une minute de silence. L'observation d'une minute de silence a été un temps envisagée. "Cela a une connotation qui n'est peut-être pas adaptée dans la situation, par contre il est important qu'on ait un moment de rassemblement collectif", a ajouté Guillaume Mouette, alors qu'on ne sait toujours pas ce qui est arrivé au Boeing.

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