Affaire DSK : l’essentiel à 18h

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Hélène Favier , modifié à
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LES FAITS

La plaignante dément une relation consentie. La femme de chambre qui dit avoir été agressée sexuellement par Dominique Strauss-Kahn niera catégoriquement devant la justice avoir eu avec lui une relation sexuelle consentie, a assuré son avocat Jeff Shapiro à la chaîne de télévision NBC. Lundi, devant la cour, l'avocat DSK, Me Benjamin Brafman, avait déclaré de façon ambiguë : "les preuves médico-légales, selon nous, ne coïncident pas avec un rapport forcé", sans qu'on sache si cette déclaration correspondait à une nouvelle ligne de défense après avoir nié tous les faits. Selon Libération, la jeune femme sera entendue dans la journée de mercredi par le grand jury, cette chambre d'accusation composée de citoyens américains.

Pas de décision prise au FMI. L'avocat de Dominique Strauss-Kahn à Washington, William Taylor, a refusé de dire quelles étaient les intentions de son client concernant son avenir à la tête du FMI. "Je n'ai pas de commentaire là-dessus", a-t-il dit. "Je pense qu'au final ce sera résolu", a-t-il ajouté. Le Fonds monétaire international avait indiqué mardi en fin d'après-midi ne pas encore avoir eu de contact avec son dirigeant.

LES REACTIONS

Bartolone ou quand la primaire devient un "handicap". Le député PS Claude Bartolone a estimé sur son blog que Martine Aubry représentait désormais "la seule" à pouvoir "incarner" unité et "légitimité" alors que DSK ne pourra probablement pas être candidat. La première secrétaire du PS incarne, selon lui, "cette légitimité qui peut nous épargner de départager - dans le cadre d’une primaire que beaucoup ressentaient comme un atout mais qui deviendrait alors un handicap - des candidats que nous estimons tous", a-t-il insisté.

Copé, "deux mesures" pour DSK et Woerth. Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, a opposé, à l'issue du bureau politique de l'UMP, "la retenue" de l'UMP sur Dominique Strauss-Kahn aux "propos de haine" tenus ces derniers mois, selon lui, par le PS sur Eric Woerth ou encore Michèle Alliot-Marie. "Nous ne sommes pas enquêteurs. A l'UMP, nous souhaitons faire preuve de mesure, de retenue et d'équilibre (...) Ca n'a rien de comparable avec le torrent d'injures, de propos extrêmement agressifs et blessants tenus par les responsables socialistes à l'endroit d'un certain nombre de nos ministres ces derniers mois, par exemple Eric Woerth mais aussi Michèle Alliot-Marie", a-t-il martelé.