Tuerie de Toulouse : les voisins abasourdis

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avec AFP

Les habitants de la Roseraie, à Toulouse, se sont réveillés abasourdis et choqués mardi, au lendemain d'une journée cauchemardesque durant laquelle trois enfants et un enseignant du collège-lycée juif de Ozar Hatorah, situé dans le quartier, ont été abattus par le tueur au scooter.

"C'est marquant, ça c'est sûr", reconnaît laconiquement Philippe Murgia, qui habite à 100 mètres en contrebas de l'établissement, dans la rue Jules Dalou. "J'ai des amis d'enfance dont les enfants se trouvaient dans la cour" quand le tueur a abattu les victimes lundi matin, dit-il. "J'étais parti cinq minutes avant", raconte cet entrepreneur, "mais mon salarié, qui était passé prendre du matériel, a tout vu. Il m'a appelé en me disant +ça tire de partout, je m'en vais+".

"C'était l'apocalypse", décrit un père de famille, Gil Bensoussan, venu déposer sa fille au collège juste après les meurtres. "Les gens criaient, couraient dans tous les sens". "Maintenant il y a un fou qui est dans la ville".

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