Tarifs : les dentistes se défendent

Catherine Mojaïsky
Catherine Mojaïsky © DR
  • Copié
Elodie HUCHARD , modifié à
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 25 NOVEMBRE – Une enquête de 60 millions de consommateurs s’inquiète des prix parfois exorbitants des dentistes.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal. Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. Vous pouvez le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu

>>>Lundi 25 novembre, vous avez été 71% à faire "Votre choix d’actu" sur les tarifs des dentistes . Une enquête de l'association 60 millions de consommateurs pointe les dérives de certains professionnels. Catherine Mojaïsky, chirurgien-dentiste et présidente de la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires a tenu à se défendre dans Europe midi – Votre journal.

Une étude à nuancer. Dire que les dentistes sont trop chers "n’est pas aussi vrai que cela", assure Catherine Mojaïsky. Selon elle, toute une partie de l’activité reste "bon marché", avec certains tarifs qui seraient même "trop bas".  Afin d’expliquer certains tarifs très élevés, la présidente de la CNSD critique donc les prix de certains soins courants, des caries aux détartrages. Ces derniers sont en effet plafonnés par la Sécurité sociale, et plafonnés "trop bas", affirme cette professionnelle.

Un mauvais équilibre. Afin de contrebalancer ces prix, les tarifs des prothèses et de l’orthodontie sont fixés par le dentiste, "en fonction des obligations de charge des cabinets dentaires", détaille-t-elle. De plus, les remboursements de ces soins n’ont pas évolué depuis 2vingt-cinq ans, ce qui pose problème.

Une enquête qui tombe à pic. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la présidente de la CNSD se dit "ravie de ce qui sort aujourd’hui". En effet, cela fait quelques années que les dentistes déplorent les tarifs trop bas des soins courants, elle se dit même "étonnée" qu’il n’y ait pas plus de dérives. Les dentistes appellent à "rééquilibrer" les tarifs, afin que les tarifs des soins courants soient plus élevés, pour faire baisser ceux des prothèses. "Quand nous le disons, ce n’est pas relayé. Quand ce sont les consommateurs qui le disent, c’est relayé", déplore-t-elle.