Radars : les avertisseurs deviennent "assistants"

Les nouveaux avertixseurs ne signaleront plus la présence d'un radar, mais d'une "zone à risque" ou "de danger".
Les nouveaux avertixseurs ne signaleront plus la présence d'un radar, mais d'une "zone à risque" ou "de danger". © WIKANGO
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avec Martial You , modifié à
 - Découvrez ces nouveaux "assistants d'aide à la conduite", mis en place le 28/11.

Ne les appelez plus "avertisseurs de radars"  mais "assistants d'aide à la conduite". Pour continuer à vendre leurs appareils, les fabricants des Coyote, Wikango ou Navirad ont simplement dû revoir leur vocabulaire. Après le tollé généré par la décision d’interdire les détecteurs de radars au printemps dernier, le gouvernement était revenu sur sa décision, en mai dernier. Le gouvernement autorise les fabricants à vendre des appareils qui préviennent les conducteurs de la présence des radars, à une condition : ne pas utiliser le mot "radar".

Un mot qui aura donc totalement disparu chez les fabricants, qui parleront dès le 28 novembre prochain de "zone à risque" ou de "zone de danger". A quoi ressembleront ces "assistants d'aide à la conduite" ?

Isabelle Pons, de Wikango, décrit le nouveau système :

Dans les faits, la zone de danger est une zone qui comporte des radars fixes, les zones à risque sont des zones signalées par les utilisateurs comme comportant des radars mobiles et la zone à risque potentielle recense les zones où se trouvent régulièrement des radars mobiles.

Les limitations de vitesse sont signalées 

Au-delà des mots, il y a tout de même une nouveauté : on ne signale plus un point précis mais une zone à l'intérieur de laquelle il faut ralentir. Cette zone est de 4 kilomètres de large sur autoroute, 2 kilomètres sur les nationales et 300 mètres pour les radars sur les feux tricolores en ville.

Fini donc le coup de frein à 100 m du radar. D'ailleurs, le mot "radar" n'apparaît plus. Pas grave, selon Loïc Rattier, président de l'association qui regroupe tous les fournisseurs, car pour lui les clients attendent d'abord d'être alertés. "Bien sûr, la plupart des utilisateurs cherchent à ne pas se faire piéger pour quelques km/h de trop", affirme-t-il au micro d’Europe 1. Et "les limitations de vitesse sont signalées systématiquement sur l’appareil", ajoute-t-il.

Pour prouver leur bonne volonté, les constructeurs annonceront aussi les travaux sur l’autoroute et alerteront les conducteurs qui s’endorment.