Prières de rue à Paris : aucun accord

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avec AFP , modifié à

Une caserne de pompiers comme nouveau lieu de culte dans le XVIIIe arrondissement de Paris. La nouvelle annoncée par Claude Guéant début août semblait mettre fin à la polémique des prières de rue dans le quartier. Il n'en est rien. Mais les imams des deux mosquées de Barbès, à Paris, ont déclaré mardi ne pas avoir donné leur accord pour se déplacer le 16 septembre vers l'ancienne caserne.

"Il n'y a aucun accord, les négociations se poursuivent", a déclaré l'imam Cheikh Salah Hamza de la mosquée Khaled Ibn al Walid, rue Myrha. "Rien n'est signé, nous avons découvert la date du 16 septembre dans la presse", a confirmé Moussa Niambélé, l'imam de la mosquée Al-Fath, rue Polonceau.

Les deux imams expliquent que la sacralité des lieux n'est pas respectée. Pourtant, le 8 août dernier les responsables du culte musulman avaient trouvé les locaux "tout à fait appropriés". L'endroit, propriété de l'Etat, situé avenue de la Porte des Poissonniers, comprenant deux grandes salles de 750 m2 et 600 m2, peut accueillir "près de 2.700 personnes".