Hommes et femmes ne sont pas égaux face à l'alcool. Les femmes sont en effet plus vulnérable à la consommation d'alcool puisqu'elles ne possèdent pas le même équipement enzymatique que les hommes. Ainsi, en cas de "d'alcoolisation aiguë, la dégradation de l'alcool par leur organisme est moins bonne", explique le Pr François Paille, du CHU Vandœuvre-lès-Nancy, interrogé par Le Figaro.
Les femmes dépendantes plus vite. Par ailleurs, la dépendance à l'alcool intervient plus tôt chez les femmes. Sans oublier que chez les femmes enceintes "une consommation journalière de deux à cinq verres d'alcool pendant la grossesse peut entraîner un retard de croissance de l'enfant à naître, mais aussi une atteinte cérébrale. Au-delà de cinq verres, le risque de syndrome alcoolique fœtal (SAF) avec troubles majeurs du comportement et retard intellectuel est bien réel", rappelle le Pr François Paille. Le spécialiste souligne également que la consommation d'alcool a réduit de manière générale depuis les années 70. Une baisse qui ne concerne pas les femmes et les jeunes.