Les avertisseurs de radars restent autorisés

Les avertisseurs de radars à bord des voitures ne seront finalement pas interdits en France.
Les avertisseurs de radars à bord des voitures ne seront finalement pas interdits en France. © MAXPPP
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avec Antonin Amado, Stéphane Place et agences , modifié à
Ils seront transformés en outils de prévention, après un accord fabricants-ministère de l'Intérieur.

Les avertisseurs de radars à bord des voitures ne seront pas interdits en France. Ils seront transformés en appareils pour signaler les zones dangereuses. C’est ce qu’a déclaré, ce vendredi, le ministère de l'Intérieur à l'issue d'une réunion avec les fabricants.

Transformés en outils de prévention routière

Les principaux fabricants peuvent donc être soulagés. Les avertisseurs de radar, de type Coyote notamment, qui devaient être interdits à la rentrée, seront désormais transformés en appareils "permettant de signaler les zones dangereuses". Des zones qui correspondent bien souvent à l'emplacement des radars, même si lors de cette réunion, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a voulu rappeler à ses interlocuteurs la volonté du gouvernement d'imposer "l'interdiction d'avertir de la position exacte des radars ".

Grâce à ces outils, "les zones dangereuses seront ainsi signalées sur la longueur de l'itinéraire afin de permettre aux automobilistes d'adapter leur vitesse en fonction des limitations et des circonstances", indique le communiqué du ministère.

Des emplois sauvés

Autre motif de soulagement pour les industriels. Ils préservent le fonctionnement communautaire de leurs outils. Les entreprises du secteur avaient des arguments à faire valoir sur ce plan puisque l'interdiction de ces avertisseurs de radars aurait mis 2.500 personnes au chômage et mécontenter plus de 6 millions d'utilisateurs.