La maîtresse porte plainte contre un élève de 7 ans

© MAXPPP
  • Copié
Frédéric Frangeul
Une institutrice de Metz a déposé une plainte pour violences contre un enfant précoce.

L’INFO. C’est un enfant de 7 ans, présenté comme précoce et agité, scolarisé en CE2 à l’école Jules-Verne, à Metz-Borny, en Lorraine. Après un énième incident en salle de classe, une institutrice remplaçante a décidé de porte plainte contre lui. La mère de l’enfant a répliqué en déposant à son tour une plainte pour harcèlement, comme le révèle vendredi Le Républicain Lorrain.

Des incidents en classe. L’élément déclencheur remonte à un lundi du mois de septembre, comme le précise le quotidien régional. Ce jour-là, l’enfant est surpris par la maîtresse en train de jeter des stylos dans la classe. Elle l’aurait alors interpellé avant qu’une bousculade n’entraîne la chute d’une table qui blesse l’institutrice au pied. Suite à cet incident, l’institutrice est envoyée aux urgences pour être soignée. Pour l’enseignante, c’est l’incident de trop. Elle dépose une main courante au commissariat. Quelques semaines plus tard, elle porte plainte pour violences contre l’écolier.

L’enfant et sa mère entendus au commissariat. L’enfant et sa mère sont alors convoqués au commissariat pour évoquer les faits, tandis qu’une réunion pédagogique est organisée au sein de l’établissement pour trouver une solution aux problèmes de l’enfant. "Il est agité, pas facile", a confié sa mère au Républicain Lorrain. Doté d’importantes capacités intellectuelles, l’enfant s’ennuie en cours et n’a aucun copain dans son école.  

"Regrettable pour tout le monde". De son côté, la mère de l’écolier a décidé de contre-attaquer en déposant une plainte pour harcèlement à l’encontre de l’enseignante. Joint par Europe1.fr, son avocat Rédouane Saoudi, explique qu’elle a "du mal à comprendre la démarche de l’enseignante".  "Elle ne trouve pas normal d’avoir dû accompagner son fils de sept ans au commissariat", précise l’avocat. Pour Me Souadi, "tout cela est regrettable pour tout le monde et il est important qu’on en revienne à des proportions plus raisonnables".