Joggeuse tuée : le profil du suspect

L'homme aurait notamment été identifé grâce au portrait robot des enquêteurs puis confondu par son ADN.
L'homme aurait notamment été identifé grâce au portrait robot des enquêteurs puis confondu par son ADN. © EUROPE 1
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Marc-Antoine Bindler, avec Nathalie Chevance à Nîmes , modifié à
L'entourage de ce Britannique de 32 ans évoque un garçon gentil, serviable et bien élevé.

>>L'ADN.  Que ce soit sur le survêtement de la victime, une joggeuse  de 33 ans tuée jeudi dernier à Courbessac près de Nîmes, ou les deux cutters retrouvés sur la scène de crime, l'ADN correspond. C'est bien celui du suspect placé en garde et mis en examen mercredi pour "meurtre aggravé"puis écroué. Il aurait été identifié grâce à l'enquête de voisinage et à l'appel à témoins lancé par les enquêteurs. Son visage correspondrait au portrait-robot établi par la police et qu'Europe 1 publie. Son entourage évoque un garçon gentil, serviable et bien élevé mais qui selon les informations d'Europe 1, souffrirait cependant de troubles du comportement et d'un profond déséquilibre. Qui est cet homme, autour duquel l'étau se resserre d'heure en heure ?

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...Sa version à ses amis. Depuis la mort de son père, le suspect, un Britannique de 32 ans, célibataire et prénommé Robert, vivait seul avec sa mère dans une villa située à moins de 300 mètres de la scène du crime. Barbara, qui le connaît depuis 16 ans, assure l'avoir vu dès le lendemain du meurtre. Elle ne comprend pas. "Je lui ai demandé ce qu'il avait au front", déclare la jeune femme au micro d'Europe 1,"il m'a répondu que c'est un chien qui l'a griffé", précise-t-elle avant de poursuivre : "quand j'ai voulu le toucher il m'a dit 'non, j'ai mal à la main'". Selon la jeune femme, le comportement de son ami était tout à fait normal : "il ne m'a rien dit, il rigolait".

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"Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé et je ne comprends pas pourquoi il aurait fait ça", s'interroge-t-elle. "Je suis allé chez lui plusieurs fois et tout les dimanches on allait se promener avec nos chiens. Il ne m'a jamais touché", assure-t-elle encore.

.. . Et celle aux enquêteurs. Selon les informations recueillies par Europe 1, Robert qui a d'abord nié les faits, aurait commencé  à se livrer partiellement mardi soir. Était-il présent sur les lieux du meurtre jeudi dernier ?  Oui, a-t-il avoué aux enquêteurs. Il  y a  vu une femme faire son jogging.  Mais ensuite, Robert ne se souvient plus de rien et dit qu'il ne sait pas pourquoi il est rentré chez lui couvert de sang. Et  ses griffures aux bras et au visage ? Des blessures de bricolage. En plus de leurs recoupements ADN, les enquêteurs ont découvert d'autres lames du même modèle que celles localisées sur la scène de crime, au cours de la deuxième perquisition menée à son domicile.