Huit militants anti-corrida blessés dans les Landes

Manifestation anti-corrida (illustration prétexte)
Manifestation anti-corrida (illustration prétexte) © REUTERS
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avec agences , modifié à
L'un des manifestants a été grièvement blessé lors de l'évacuation par les forces de l'ordre.

La manifestation s'est terminé dans la confusion. Une action d'anti-corridas d'une rare virulence lors d'une novillada à Rion-des-Landes, dans les Landes, s'est terminée samedi soir avec huit manifestants blessés dont un gravement lors de l'évacuation par les forces de l'ordre. Les aficionados, scandalisés par cette manifestation, entendent porter plainte. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la direction du procureur de Dax pour déterminer les circonstances dans lesquelles le blessé grave est tombé d'un camion renfermant des taureaux

Deux actions samedi. Deux actions concomitantes et distinctes ont été organisées samedi. Une à l'encontre de la corrida de Mimizan, dans les Landes, que les anti-corridas estiment illégale, et qui s'est limitée à un défilé aux abords des arènes et à des insultes entre militants et aficionados. Une seconde, illégale cette fois, organisée conjointement par Animaux en péril, le CRAC Europe et la Fondation Brigitte Bardot, a consisté à tenter d'empêcher la tenue d'une novillada - une corrida avec mise à mort opposant de jeunes taureaux à de jeunes toreros- à Rion-des-Landes.

Chaîne humaine et fumigènes. A Rion-des-Landes, les militants, au nombre d'une centaine, dont une bonne partie venus de Paris en autobus, se sont acquittés d'un ticket d'entrée et sont descendus dans les arènes en formant une chaîne humaine tandis que d'autres allumaient des fumigènes. Les gendarmes sont intervenus pour les déloger. Renvoyés à l'extérieur de l'enceinte, ils se sont ensuite lancés sur le camion qui contenait les jeunes taureaux avant d'être de nouveau repoussés par les forces de l'ordre.