Geneviève de Fontenay "garde espoir"

Geneviève de Fontenay est revenue jeudi matin sur la décision "brutale" du tribunal arbitral lui interdisant d'organiser son concours Miss Nationale en décembre prochain.
Geneviève de Fontenay est revenue jeudi matin sur la décision "brutale" du tribunal arbitral lui interdisant d'organiser son concours Miss Nationale en décembre prochain.
  • Copié
Marion Sauveur , modifié à
La justice a interdit à l’initiatrice du concours Miss Nationale de l’organiser en décembre.

"C’était très brutal". Geneviève de Fontenay a réagi jeudi matin sur Europe 1 au lendemain de l’annonce de la justice, qui lui interdit la tenue de son concours Miss Nationale 2012 prévu le 4 décembre prochain. "Ils doivent statuer début janvier sur le fond. Pour l’instant, ils interdisent que ça se passe le 4 décembre et ça se borne à ça", assure la dame au chapeau, âgée de 79 ans.

Une date en début d'année ?

"J’espère que ce ne sera que partie remise", a confié l’organisatrice de Miss Nationale. Elle aimerait qu’il soit possible de le planifier "en début d’année". "Ca permettra de souhaiter une bonne année à tous les Français", a-t-elle suggéré.

Cette décision, sous astreinte de 100.000 euros, fait suite à l'action engagée par la société de production Endemol, à qui Geneviève de Fontenay avait vendu en 2002 le concours Miss France, pour faire appliquer une clause de non concurrence. Toutefois, cette clause ne court que jusqu'en 2013. Après cette date, Endemol ne pourra plus empêcher la dame au chapeau d'organiser des concours de beauté. L’élection de Miss Nationale devait être organisée au lendemain du concours Miss France diffusée sur TF1.

Geneviève de Fontenay a révélé en vouloir "à des gens qui en ont les moyens et qui pouvaient très bien continuer. Je ne les empêche pas de faire des recettes", faisant allusion à la société de production.

"Tout le monde va se mobiliser"

Pour autant, l’organisatrice de Miss Nationale reste positive. Elle a expliqué au micro de Jean-Marc Morandini qu’elle "garde espoir". "Je ne suis pas le genre à me laisser abattre. Je suis peut-être le pot de terre contre le pot de fer mais je suis née dans la Lorraine du fer", a tenu à rappeler la gardienne du temple des reines de beauté.

Et d’affirmer que "tout le monde va se mobiliser". Quant à la manière dont le comité devrait s’élever contre cette décision de justice, Geneviève de Fontenay n’a pas voulu en dire plus : "je ne vais pas vous dire ce qu’on va faire. Déjà je n’ai pas le droit de parler. Mes miss, mes délégués ont le droit de parler. Moi, je n’ai pas le droit". 

"Si je ne peux pas faire ce concours de beauté on verra", a-t-elle lancé avant de souligner : "j’aurai toujours une parade. Je trouverai toujours une solution".