Garde à vue réformée: La police "affligée"

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Les syndicats de police se sont dits mercredi "affligés" et "stupéfaits" de la réforme de la garde à vue annoncée mardi par Michèle Alliot-Marie. Les syndicats de policiers pointent notamment le manque de moyens. Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), s'oppose à la présence de l'avocat lors des premières 24 heures de garde-à-vue. "Synergie (deuxième syndicat d'officiers) "déplore que l'activisme du lobby des avocats s'exerce au mépris du droit à la sécurité des plus faibles". Pour Alliance, (deuxième syndicat de gardiens de la paix), "la majorité des locaux de police n'est pas adaptée à la présence quasi permanente d'avocats".