Furosémide : "fin de l'alerte"

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INTERVIEW E1 - "Les malades peuvent reprendre le traitement", selon Dominique Maraninchi, directeur général de l'Agence du médicament.

Dominique Maraninchi, directeur de l'Agence de sécurité du médicament, est revenu sur l'enquête sur le mauvais conditionnement de boîtes du médicament diurétique Furosémide, un temps suspecté d'être à l'origine de plusieurs décès. Pour l'heure, le laboratoire Teva, qui cherche à comprendre comment ce somnifère a pu se retrouver par erreur dans une boite de diurétiques, n'a détecté aucune anomalie sur le site de fabrication de Sens. Autant d'éléments qui permettent à Dominique Maraninchi de dire que "l'alerte est finie".

"Le Furosémide n'est pas un médicament anodin, il y a danger si les malades ne le prennent pas", reconnaît toutefois le directeur de l'Agence de sécurité du médicament pour qui "les malades peuvent reprendre le traitement." Selon lui, le décès de l'octogénaire en mai dernier est un "cas isolé". "Toutes les hypothèses sont permises mais c'est un phénomène isolé, c'est le plus important. (…) Sur 70.000 comprimés, nous n'avons pas observé d'échange, c'est sécurisant. Nos analyses faites sous contrôle de la police n'ont pas montré de comprimé suspect, c'est rassurant", commente-t-il avant de préciser que l'enquête se poursuit. "Les investigations continuent. Il n'y a pas de victime. La justice est en cours, on verra ce que donne l'enquête", précise-t-il.

Écoutez Dominique Maraninchi :

Furosémide : "Fin d'alerte, les traitements...par Europe1fr