Selon le Quotidien du médecin, les sondes échographiques endocavitaires (c'est-à-dire introduite dans le corps, comme les sondes vaginales, rectales, etc.) présenteraient des risques très importants de transmission de maladies entre les patients. Les processus de désinfection appliqués en France ne seraient en effet pas fiable, d'après la députée européenne EELV Michèle Rivasi. Le Haut conseil de la santé publique recommande en effet une décontamination régulière de la sonde et l'emploi d'une gaine de protection, nettoyée après chaque examen. Or, selon l'Association de défense des victimes d'infections nosocomiales, interrogé par le quotidien, il est très difficile de s'assurer de l'intégrité de la gaine, qui peut donc entraîner la transmission de maladies.
Une étude publiée lundi confirme ce fait. Réalisée entre 2011 et 2012, elle révèle que les risques de contamination par le papillomavirus sont de 3 % environ.