"De la haine vis-à-vis du labo"

© MAXPPP
  • Copié
avec François Coulon , modifié à
TEMOIGNAGE - Didier Jambart raconte comment sa vie a été gâchée par le médicament Requip.

"C’est une très grande victoire". Didier Jambart a obtenu jeudi gain de cause auprès de la justice. Agé de 51 ans, ce malade de Parkinson accusait le médicament Requip, issu du laboratoire GSK, de l'avoir rendu accro au sexe et au jeu. Le tribunal de grande instance de Nantes lui a donné raison et a condamné le laboratoire à lui verser 117.000 euros.

Pendant les années où il a pris le Requip, Didier Jambart a vécu un calvaire. "Ma vie s’est arrêtée", explique-t-il, au micro d'Europe 1. "Côté hypersexualité, ça a été très violent. Ce n’était pas de la sexualité pour se faire plaisir, mais de la sexualité pour se faire mal, pour se punir", confie-t-il. Didier Jambart est aussi devenu accro aux.jeux sur Internet. Pour jouer, il est allé jusqu’à "voler des cartes bancaires".

"J’étais une bête sauvage", confie-t-il :

Aujourd’hui et malgré la condamnation du laboratoire GSK, Didier Jambart dit "ressentir de la haine vis-à vis du labo".