DSK, "candidat à rien"

Dominique Strauss-Kahn est interviewé par Claire Chazal dimanche soir sur TF1.
Dominique Strauss-Kahn est interviewé par Claire Chazal dimanche soir sur TF1. © REUTERS
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avec agences , modifié à
Revivez avec Europe1.fr l'interview de DSK au 20 h de TF1.

L'exercice était périlleux. Dominique Strauss-Kahn s'est livré dimanche soir à sa première interview depuis mai. Il a répondu aux questions de Claire Chazal, au 20 h de TF1, une intervention très attendue, quatre mois après le début d'un feuilleton rocambolesque. DSK n'avait encore jamais livré sa version des faits concernant ce qui s'est passé, le 14 mai dernier, dans la suite 2806 du Sofitel de New York. Il a reconnu avoir commis une "faute morale" et indiqué avoir "raté [son] rendez-vous avec les Français". L'ex-patron du FMI a également affirmé qu'il avait bien l'intention d'être candidat à la présidentielle. Aujourd'hui, "je ne suis candidat à rien", a-t-il conclu.

Revivez l'interview de DSK sur TF1 :

20h45 : "DSK a parlé la langue du coeur, de la vérité et de l'intelligence", a indiqué sur BFM TV l'ex-ministre socialiste Jack Lang, qui s'est dit "satisfait" de cette intervention "remarquable et émouvante".

20h40 : "On n'a aucune réponse à des questions qui sont élémentaires". Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, a aussitôt réagi, sur BFM TV, s'interrogeant sur les faits qui se sont déroulés au Sofitel de New York en mai dernier. "Le moins qu'on puisse dire, c'est qui a fait preuve d'une totale irresponsabilité par rapport à ses fonctions" de directeur général du FMI, a-t-elle commenté.

"Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra", conclut-il.

20h35 : "Si nous n'agissons pas vite, l'Europe sera une terre de désolation dans 25 ans". L'ex-patron du FMI affirme que la crise de 2008 "a montré que les économies dominantes ne sont plus si dominantes que cela". Interrogé sur les banques, il a estimé que "pour prendre la perte, tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques". "Il faut accepter de prendre des pertes", a-t-il martelé.

20h33 : Martine Aubry est "une amie" qui a été "très présente". "Nous avons en effet un pacte", a indiqué Dominique Strauss-Kahn.

DSK indique cependant qu'il n'est pas dans son rôle de "s’immiscer dans la primaire". "Tout cela est derrière moi, je ne suis évidemment pas candidat".

20h29 : DSK affirme avoir du "respect pour les femmes" et récuse le portrait qui a été fait de lui. "Cette légèreté, je l'ai perdue pour toujours", dit-il, les mains posées à plat sur la table, l'air grave.

20h26 : DSK affirme n'avoir commis "aucun acte d'agression, aucune violence", à propos de la plainte déposée par Tristane Banon en France pour agression sexuelle, une version qu'il juge "imaginaire". "Je n'en dirai pas plus", a-t-il conclu.

20h21 : "Je n'ai pas aimé cette maison", affirme-t-il à propos de la maison de Manhattan, dont le prix a fait scandale. "D'abord le rôle de l'argent dans la justice américaine est très choquant", a-t-il reconnu, avant de se justifier : "quand vous avez quelques heures pour vous loger vous n'hésitez pas".

20h20 : "Je lui ai fait du mal, je le sais, je m'en veux", dit-il, à propos de son épouse Anne Sinclair. "Elle n'aurait pas été comme cela à mes côtés si dès la première seconde elle n'avait pas su que j'étais innocent", affirme DSK.

. "J'étais piétiné, humilié avant même de pouvoir dire un mot", raconte DSK, interrogé sur son arrestation. Il dit ne pas exclure la possibilité d'un piège.

, affirme l'ex-patron du FMI. "La procédure civile va se dérouler je n'ai pas l'intention de négocier", ajoute-t-il.

20h14 : DSK affirme qu'il n'y a "aucune trace de violence". Il cite le rapport, expliquant que Nafissatou Diallo a menti a plusieurs reprises.

20h13 : "On a dit que je voulais fuir alors que je devais déjeuner avec ma fille". DSK affirme qu'il faut se référer "au rapport du procureur" qu'il brandit devant la caméra. Ce rapport, selon lui, dit qu'il n'y a aucune trace de violence.

, indique DSK. Il indique avoir commis une "faute vis-à-vis de ma femme, mes enfants, mes amis mais aussi vis-à-vis des Français qui avaient placé en moi leur espérance de changement". "J'ai manqué mon rendez-vous avec les Français".

20h09 : L'interview commence.

20h00 DSK apparaît brièvement à l'écran. L'ex-patron du FMI a l'air grave. En veste noire et cravate sombre, il a le visage fermé.

Dominique Strauss-Kahn est arrivé en voiture, passant par l'arrière de la tour. Il a ainsi évité la manifestation qui se tenait devant le siège de la chaîne.

19h30 : Comité d'accueil. Une cinquantaine de féministes manifestaient dimanche en fin d'après-midi devant le siège de TF1. "Le message que l'on veut adresser, c'est 'DSK tais-toi et laisse les femmes parler'", a ainsi expliqué l'une des manifestantes.