DSK aurait voulu "embrasser" Banon

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Mais, lors de son audition, Dominique Strauss-Kahn aurait précisé ne pas avoir "insisté".

Une toute petite concession. Devant les enquêteurs de la police judiciaire de Paris, chargés de l'enquête après la plainte déposée pour tentative de viol par Tristane Banon, Dominique Strauss-Kahn aurait admis lors de son audition le 12 septembre dernier avoir voulu embrasser la jeune femme, pensant qu'elle était consentante, selon des informations révélées vendredi par l'express.fr. 

Mais, au-delà de ces "avances", Dominique Strauss-Kahn aurait assuré devant les enquêteurs ne pas avoir "insisté". Tristane Banon serait ensuite "partie, d‘après lui, tout à fait normalement", précise le site Internet du magazine.

Pas de commentaires dans l'immédiat

Un des avocats de DSK, Me Henri Leclerc, s'est refusé dans l'immédiat à tout commentaire.

Le parquet de Paris a confié une enquête préliminaire à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Les enquêteurs ont entendu des proches des deux protagonistes, ainsi que Tristane Banon. A l'issue de l'enquête, qui n'est soumis à aucun délai, le parquet de Paris peut décider de confier une information judiciaire à un juge, de classer sans suite.
Il peut aussi juger que les faits relèvent de l'agression sexuelle présumée, un délit prescrit au bout de trois ans.