Cambriolé, le colonel sort les grands moyens

© MAXPPP
  • Copié
avec AFP
Pour mettre la main sur ses agresseurs, un gradé nancéien s'est servi d'un hélicoptère venu de Metz.

Le tribunal correctionnel de Nancy jugera le 27 août deux jeunes hommes soupçonnés d'avoir tenté de cambrioler le domicile du colonel de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle et de l'avoir blessé, avant qu'un important dispositif ne permette leur interpellation. Les deux prévenus, âgés de 18 et 25 ans, sont accusés d'avoir tenté de cambrioler le militaire à son domicile de Nancy, samedi dernier, vers 15 heures.

"Ils se sont alors trouvés nez à nez avec l'officier et son fils. Il y a eu une échauffourée et le cambriolé a tenté de maîtriser le cambrioleur, qui l'a frappé avec un tournevis", a expliqué l'avocat de la victime, Me Bruno Zillig. Le colonel de gendarmerie, âgé d'une quarantaine d'années, a subi un traumatisme crânien, plusieurs fractures des côtes, et s'est vu reconnaître une incapacité totale de travail de 10 jours.

"Toxicomanes déjà condamnés"

La police de Nancy, aidée par la section de recherche de la gendarmerie, a mis en place un dispositif de recherche conséquent, en utilisant notamment un hélicoptère venu de Metz, qui a survolé l'agglomération de Nancy. L'un des suspects a été interpellé mercredi soir, le second jeudi matin.

"Ce sont des toxicomanes, qui ont déjà plusieurs condamnations sur leurs casiers judiciaires", a indiqué leur avocat, Me Annie Levi-Cyferman, pour qui "de gros moyens ont été mis en oeuvre eu égard à la qualité de la victime".