"Je ne suis pas dans le déni". Il n’avait pas parlé aux médias depuis la mort de Marie Trintignant en 2003. Le chanteur Bertrand Cantat revient sur ce drame dans un entretien aux Inrockuptibles à paraître mercredi. "Je ne suis pas dans le déni de ce qui s'est passé, je sais que j'ai commis l'irréparable", assure-t-il, dix ans après que l'actrice a succombé sous ses coups à Vilnius, en Lituanie. "Je n'ai jamais fui ma responsabilité. Sauf peut-être en cherchant à mourir", ajoute le chanteur.
"Des accusation délirantes". Dans cet entretien aux Inrockuptibles, le chanteur évoque également le suicide de son épouse et mère de ses deux enfants Kristina Rady, en 2010. "Chaque proche se demande ce qu'il n'a pas vu, pas fait ou fait... Moi le premier, mais les raccourcis et les accusations délirantes me concernant sont inacceptables", dit Bertrand Cantat.
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"Abject d’être devenu le symbole de la violence faite aux femmes". Comme le révélait Europe 1, le parquet de Bordeaux a indiqué la semaine dernière qu'il allait faire auditionner un ancien compagnon de Kristina Rady. Ce dernier estime que la jeune femme a pu être poussée au suicide après des violences conjugales. "C'est affreux, abject d'être devenu le symbole de la violence contre les femmes", juge Bertrand Cantat.
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Un entretien de trois heures. Dans un éditorial, Jean-Daniel Beauvallet, qui a réalisé l'interview, précise que le musicien s'est confié pendant "trois heures" et ne s'est "jamais défilé". Bertrand Cantat a été condamné à huit ans de prison pour le meurtre en 2003 de sa compagne, Marie Trintignant. Il a été libéré en 2007. Il publiera le 18 novembre un nouvel album, intitulé Horizons, avec le bassiste Pascal Humbert au sein d’une formation baptisée Détroit.
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