Paris : 41 gardes à vue après la manifestation pro-Gaza

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avec agences , modifié à
65 personnes avaient été interpellés la veille. Une des personnes gardées à vue est mineure, a indiqué la police.

L'INFO. Ils avaient bravé l'interdiction de manifester et sont soupçonnés d'avoir participé aux violences de fin de rassemblement. 41 personnes étaient dimanche matin en garde à vue sur un total de 65 interpellées la veille en marge d'une manifestation pro-palestinienne à Paris.

Le rassemblement, qui avait été interdit, a donné lieu à des incidents au moment où le rassemblement se dispersait. Les 41 gardés à vue sont notamment soupçonnées de "violences volontaires aggravées" (avec arme ou en réunion) sur les forces de l'ordre et "rébellion", a-t-on précisé de même source. Une des personnes gardées à vue est mineure.

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Samedi soir, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, dressant à la préfecture de police de Paris le bilan de la journée, avait fait état de quelque 70 interpellations et 30 gardes à vue, ainsi que d'une douzaine de policiers et gendarmes mobiles légèrement blessés.

De petits groupes responsables de violences. Entre 4.000 et 10.000 personnes, selon les estimations respectives de la police et des organisateurs, avaient bravé samedi l'interdiction de manifester décidée par la préfecture de police en raison, selon elle, de risques de troubles à l'ordre public. Le rassemblement, toléré malgré tout sur la place de la République bouclée par les forces de l'ordre, avait donné lieu à des heurts lorsque des petits groupes ont commencé à lancer des projectiles sur les CRS et gendarmes. Les débordements ont été dans l'ensemble contenus par les forces de l'ordre.

Le gouvernement salue le travail de la police. "Si les heurts ont été limités, c'est parce que la police a maîtrisé la situation. Comme la semaine dernière à Barbès", a commenté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, dans une interview publiée dimanche par Le Parisien. "Mais pour les organisateurs ces violences inacceptables sont un échec", a ajouté le ministre, qui dit n'avoir "jamais entendu de la part d'organisations politiques comme le NPA une condamnation ferme des propos qui ont été tenus et qui sont contraires à tous les principes républicains" et juge cela "assez déplorable".