249 supporters bientôt interdits de stade

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C'est la décision prise par le préfet de police de Paris, selon des informations d'Europe 1.

Ils ne verront pas le prochain match du PSG. Conformément aux souhaits de Brice Hortefeux, le préfet de police de Paris a décidé, lundi, de prendre des décisions d'interdictions de stade contre les 249 supporters interpellées, samedi soir à Paris, en marge du match PSG/Saint-Etienne. Les procédures sont en cours. Ces interdictions devront être effectives "avant le match Lille-PSG du 15 août" a-t-on indiqué Place Beauvau.

Ces mesures d'interdictions, qui vont être notifiées dans les prochains jours aux intéressés, sont prononcées pour six mois, voire un an pour les supporters déjà frappés d'interdiction. Tous devront pointer au commissariat à l'heure des matches.

Ces interdictions vont porter à plus de 500 le nombre de supporters interdits de stade (283 aujourd’hui au niveau national, dont 152 interdictions visant les seuls supporters du PSG).

Mesures pour le prochain match

Par ailleurs, des mesures particulières seront prises pour le match Lille-PSG du 15 août : un "périmètre de sécurité sera mis en place largement à l'extérieur du stade lillois pour filtrer les spectateurs" avec l'aide de "physionomistes de la préfecture de police".

Les bus transportant les supporteurs parisiens seront escortés par la préfecture de police jusqu'à la sortie de son ressort, puis pris en charge par la gendarmerie jusqu'à Lille, et des stadiers les accompagneront dans les véhicules. Enfin, un "dispositif de renseignement sera effectif sur les itinéraires routiers, autoroutiers et ferroviaires susceptibles d'être empruntés par les ultras" du PSG.

Préfets et procureurs mobilisés

Deux jours avant le début de la reprise de la Ligue 1, la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avait diffusé aux parquets de l'Hexagone une circulaire réaffirmant la nécessité d'une réponse pénale ferme aux violences commises dans les stades.

De son côté, Brice Hortefeux s’est engagé à lutter contre le hooliganisme, avec pour consigne donnée aux préfets une tolérance zéro à l'égard des fauteurs de troubles. "J'ai souhaité que la reprise du championnat de Ligue 1 soit la rentrée des amoureux du sport et pas celle de hooligans. J'ai mis en place une politique simple et compréhensive : il y a un carton rouge dès le premier incident", a déclaré le ministre.

Depuis le mois de mai, la direction du Paris Saint-Germain a annoncé un plan anti-violences qui comprend notamment la suppression des abonnements dans les tribunes Boulogne et Auteuil et la distribution aléatoire des places pour mettre fin à la rivalité entre les deux tribunes.