Une fillette agressée en maternelle

Océane, âgée de 2 ans et demi a été violentée, lors d'une récréation, dans son école maternelle des Plants, à Cergy.
Océane, âgée de 2 ans et demi a été violentée, lors d'une récréation, dans son école maternelle des Plants, à Cergy. © MAXPPP
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Son père, insatisfait des sanctions infligées aux autres enfants, a porté plainte.

Max est furieux. Sa fille, Océane, âgée de deux ans et demi a été violentée, lors d'une récréation, dans son école maternelle des Plants, à Cergy. Quatre élèves de grande section l'ont entraînée à l'abri des regards, derrière une petite cabane, pour ensuite la frapper violemment.

"Apparemment, l’un d’eux a lancé : 'A l’attaque!' et c’est parti. Ils étaient tous les quatre à donner des coups. Une enseignante serait intervenue en voyant voler les touffes de cheveux", a confié au Parisien, Max, le père de la fillette.

Des cheveux arrachés

Examinée par l'unité médico-judiciaire de Pontoise, Océane présentait des traces de bleus sur le visage et avait des cheveux arrachés. En constatant l'ampleur de l'agression, son père a décidé de déposer plainte à Cergy, le jour des faits, le 16 septembre dernier.

Si les faits remontent au mois dernier, Océane reste très marquée par cette agression. Selon son père, les conséquences des brutalités subies par sa fille restent nombreuses. "Océane était propre, elle fait de nouveau pipi au lit. Elle fait des cauchemars et frappe son frère de 7 ans à coups de poing. (...) On est un peu déboussolés", a confié le père de famille au Parisien.

Des sanctions insuffisantes

Le père réclame donc des sanctions contre les quatre enfants. Pour l'heure, ces derniers ont seulement été privés de récréation durant une semaine. S'il n'envisage pas une exclusion définitive des enfants, le père a demandé de séparer les quatre enfants en les plaçant dans différentes écoles. Mais l'inspection académique du Val-d'Oise ne l'entend pas de cette oreille et propose des dérogations pour inscrire la fillette dans un autre établissement. "Mais ce n’est quand même pas à nous de partir!", a déploré Max.

Plus calmer les tensions, l'inspection académique a assuré "suivre l'affaire de près" et a proposé une aide psychologique à la fillette. Reçus par le rectorat, les parents des quatre enfants devraient être entendus par les policiers du commissariat de Cergy. Malgré cela, la plainte au pénal du père d'Océane, ne débouchera sur aucune procédure, au vu de l'âge des mis en cause.