Un homme soupçonné d'avoir violé une femme handicapée dans le RER

La victime avait porté plainte samedi soir.
La victime avait porté plainte samedi soir. © MAXPPP
  • Copié
avec AFP
Un homme a été placé en garde à vue pour un viol présumé et des attouchements qui auraient été commis samedi sur une jeune femme handicapée dans le RER C.

Les faits se seraient déroulés dans une rame déserte du RER C, en région parisienne. Un homme de 25 ans soupçonné d'avoir commis un viol et des attouchements samedi sur une jeune femme handicapée a été interpellé mercredi et placé en garde à vue. Il a reconnu une partie des faits.

La victime avait aussitôt porté plainte. Domiciliée à Guyancourt, dans les Yvelines, la victime, qui souffre d'un handicap mental, avait déposé plainte pour viol samedi soir au commissariat. Selon ses premières déclarations à la police, ce jour-là, vers 19H00, elle voyageait dans une rame du Transilien entre Paris et Saint-Quentin-en-Yvelines lorsqu'un homme s'est assis à côté d'elle et s'est masturbé sous ses yeux. Il l'a ensuite contrainte à une fellation et s'est livré à des attouchements à travers ses vêtements avant de prendre la fuite. La victime en état de choc avait appelé la police au terminus et avait été immédiatement prise en charge. 

Les enquêteurs avaient rapidement pris au sérieux la version de la jeune femme. Des prélèvements buccaux ont été effectués, ainsi que des prélèvements sur ses vêtements pour détecter des traces ADN. Le médecin spécialiste qui avait expertisé la victime avait jugé son récit "crédible", avait indiqué lundi une source proche de l'enquête, soulignant sa vulnérabilité, liée à son handicap. 

Connu pour des agressions sexuelles. Mercredi matin, le suspect a été interpellé chez ses parents à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. Il a notamment été identifié grâce aux images de la vidéosurveillance, qui a permis de retracer le parcours du jeune homme après l'agression, depuis la gare de Meudon jusqu'à Bagneux, où il est connu de la police pour des agressions sexuelles. Lors de sa garde à vue à la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la préfecture de police de Paris, il a reconnu une partie des faits. "Il reconnaît les attouchements, l'onanisme, mais pas la fellation", qui est un viol en droit français, selon une source proche de l'enquête.

Le violeur présumé devrait être présenté vendredi à un juge d'instruction en vue de son éventuelle mise en examen, a indiqué le parquet de Versailles. En septembre 2013, la cour d'assises de l'Essonne a condamné un homme de 20 ans à neuf ans de prison ferme pour avoir violé une jeune femme dans une rame déserte du RER D en décembre 2011.

>> LIRE AUSSI - Neuf ans de prison pour un viol dans le RER