Toulouse : les corps attendus en Israël

Au lendemain de la tuerie de Toulouse, l'heure était au recueillement dans toute la France.
Au lendemain de la tuerie de Toulouse, l'heure était au recueillement dans toute la France. © REUTERS
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avec la rédaction d'Europe 1 et agences , modifié à
Au lendemain de la tuerie, les hommages se sont multipliés. Retour sur la journée de mardi.

Au lendemain de la tuerie au collège Ozar-Hatorah de Toulouse, qui a fait quatre morts, l'heure était au recueillement en France. Toutes les écoles de l'Hexagone ont respecté une minute de silence en hommage aux victimes. Après avoir été veillés toute la nuit, les corps des trois enfants et du rabbin ont été transférés vers Paris, d'où ils doivent partir vers Israël. Leur inhumation aura lieu mercredi matin à Jérusalem. Revivez cette journée de mardi avec Europe1.fr.

22h20 : Les corps sont attendus en Israël. Les dépouilles partiront à bord du dernier vol de la journée de la compagnie israélienne El Al, prévu à 23h55. Une cinquantaine de proches doivent les accompagner. Le Premier ministre, François Fillon, devrait aussi voyager avec eux.

21h30 : L'Argentine condamne une attaque "raciste et criminelle". L'Argentine, où réside la principale communauté juive d'Amérique latine " a exprimé sa condamnation pour la triste attaque, violente, raciste et criminelle, perpétrée hier à Toulouse", par la voix de son ministre des Affaires étrangères.

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20h25 : "Qui peut accepter cela ? Personne", a dit Nicolas Sarkozy après s'être entretenu avec les familles des victimes juives tuées lundi, à Roissy. Le chef de l'Etat les a rencontrées pendant près d'une  heure et s'est montré très ému en quittant le pavillon d'honneur de l'aéroport. "Nous avons été impressionnés par le courage de cette mère de famille, qui reste avec sa fille et qui a vu sous ses yeux (...) son mari et ses deux enfants, dans une flaque de sang. Que voulez-vous dire ? Ce grand-père qui a perdu dans la même minute son fils et ses deux petits-fils. Le directeur de l'école qui a vu à bout portant sa fille de 8 ans prendre une balle dans la tête. Qui peut accepter cela ? Personne", a-t-il dit.

20h15 : Une minute de silence en Italie.  Une minute de silence sera observée mercredi matin dans toutes les écoles italienne en mémoire des victimes de la tuerie de Toulouse. Le ministre italien de l'Education a qualifié la tragédie, qui a rencontré un grand écho dans la péninsule, d'"acte de violence absurde".

19h50 : La piste d'anciens du 17e RGP "mérite toujours l'attention", assure Claude Guéant. Interrogé sur le fait que la piste de trois parachutistes qui s'étaient rendus coupables en 2004 de démonstrations néonazies n'était plus privilégiée, le ministre de l'Intérieur a répondu "qu'un groupe avait été l'objet de l'attention des enquêteurs mais que la piste d'anciens de l'unité mérite toujours l'attention". Claude Guéant a toutefois ajouté que "dans une affaire comme celle-là, il y a forcément plusieurs pistes". "Toutes les informations doivent être exploitées, recoupées, faire l'objet d'approfondissement. Peu à peu le tri se fait entre les informations qui doivent être abandonnées (...) et puis celles qui sont plus crédibles", selon le ministre.

19h30 : "Une progression" dans les tueries. Jean-François Abgrall, criminologue, a noté une évolution dans la façon dont le tueur s'en est pris à ses victimes, a-t-il expliqué sur Europe 1. "On a un premier fait qui est élaboré parce qu'il y a contact avec la victime mais qui, malgré tout, laisse des traces de précipitation. La victime a été tuée rapidement parce qu'elle avait encore son casque donc ça, ça ne montre pas une grande maîtrise. C'est réussi mais ça n'affiche pas une grande sérénité. Et puis après, on a un acte plus élaboré. On va agresser plusieurs victimes d'un coup. On voit qu'il les a choisies. (...) Avant ensuite, de changer de catégorie de victimes : une agression dans une école. Pour moi, c'est bien construit intellectuellement mais ce n'est pas forcément très stable", a-t-il dit.

19h00 : Hamid Karzaï dénonce un "acte de terrorisme inhumain". Le président afghan "condamne dans les termes les plus fermes l'acte de terrorisme commis dans une école juive de France", écrit-il dans un communiqué. "Viser des enfants innocents est un acte intolérable et impardonnable contre l'humanité", juge Hamid Karzaï. "Le peuple afghan comprend vraiment la douleur et la peine (des familles) parce que ses propres enfants sont, depuis des années, assassinés par différents camps", écrit encore le président afghan.

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18h50 : Nicolas Sarkozy se recueille devant les dépouilles des victimes à Roissy. Accompagné notamment du Premier ministre François Fillon, le chef de l'Etat s'est recueilli devant leurs quatre cercueils, qui doivent être rapatriés en fin de soirée vers Israël avant l'enterrement programmé mercredi à Jérusalem. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui accompagnera les corps des victimes jusqu'en Israël, et celui de la Justice, Michel Mercier, ont participé à cette cérémonie, ainsi que l'ambassadeur d'Israël en France Yossi Gal et des responsables de la communauté juive en France.

18h45 : "Il n'y a pas de psychose", assure Pierre Cohen, le maire de Toulouse, sur Europe 1. "Ce que nous avons vécu hier est abominable, effroyable", a-t-il dit. "Évidemment il y a de l'incertitude car le tueur est en liberté, et vu son mode opératoire, tout peut arriver à tout moment", a déclaré Pierre Cohen, ajoutant que les habitants étaient vigilants. Mais il y a aussi "la volonté de continuer à vivre", a-t-il poursuivi.

18h40 : La piste d'un appel suspect vérifiée. La police judiciaire s'efforce de vérifier le témoignage d'un usager d'un train en Seine-et-Marne qui dit avoir trouvé suspect le comportement d'une femme assise à proximité de lui, au cours de son voyage, le jour de la tuerie de Toulouse. Selon une information du Figaro.fr, la voyageuse en question était au téléphone avec un homme et semblait bouleversée par ce que lui apprenait son interlocuteur. "Et maintenant, tu t'en prends à une école", aurait-elle dit en substance, alors qu'elle sanglotait, selon le témoin.

18h35 : Le roi du Maroc condamne "un acte ignoble". Mohammed VI du Maroc a exprimé mardi sa "condamnation la plus ferme" après l'attaque dans une école juive de Toulouse. C'est un acte "ignoble contraire aux enseignements religieux et aux nobles principes et valeurs humaines et morales universelles", dit le souverain marocain dans un message de condoléances adressé à Nicolas Sarkozy.

18h20 : A Toulouse, la peur du scooter noir. "Dès qu'un scooter ou une moto s'arrête à côté de moi, je regarde. On est tous parano", confie un Toulousain sur Europe 1. Quant à ceux qui se déplacent à scooter, ils se sentent observés. "En centre-ville, je roule sans visière, comme ça, ça rassure les gens. Je souris, j'essaie de rassurer les gens parce qu'ils me voient arriver sur un scooter noir", explique cet autre habitant au correspondant d'Europe 1 à Toulouse.

18h10 : Aucune garde à vue dans l'enquête, a précisé le procureur de la République de Paris. Mais les enquêteurs ont déjà conduit "des centaines d'auditions", a-t-il dit.

18h05 : Pas de "certitude" sur la caméra du tueur. Le procureur de la République de Paris, François Molins, a déclaré mardi ne pas avoir la "certitude" que l'auteur des fusillades de Toulouse et Montauban portait une caméra, comme l'ont indiqué des témoins. Il a évoqué simplement une "sorte de bandeau qu'il a sur le torse".

a indiqué le procureur de la République de Paris. "Le modèle du scooter est identique mais on ne peut pas affirmer qu'il s'agit du même scooter", a-t-il assuré, ajoutant que les enquêteurs ne disposent d'"aucun élément sur l'immatriculation" du deux-roues, comme cela avait été dit. Par ailleurs, "on ne peut pas affirmer qu'il s'agit du scooter volé, même si c'est une piste", a-t-il ajouté.

17h50 : La FFF décrète une minute de silence en Coupe de France. La Fédération française de football a décidé de faire respecter "une minute de silence" lors des quarts de finale de la Coupe de France mardi et mercredi afin de "rendre hommage aux victimes des assassinats commis à Montauban et Toulouse".

17h50 : Le suspect est un "individu traqué", décrit François Molins. Le procureur de la République de Paris a décrit le suspect dans les tueries de Toulouse et Montauban comme "un individu extrêmement déterminé qui agit toujours avec le même mode opératoire et de façon préméditée". "On a tous noté la périodicité" de quatre jours entre les meurtres, mais les enquêteurs n'ont aucune certitude, a-t-il assuré. Cet individu se sait "traqué" et est "susceptible de passer à nouveau à l'acte", a ajouté le procureur.

, a assuré le procureur de la République de Paris, François Molins. "Toutes les pistes seront approfondies. Aucune ne sera négligée ou abandonnée tant que les auteurs de ces crimes n'auront pas été arrêtés", a-t-il assuré.

, a affirmé le procureur de la République de Paris, François Molins, mardi, lors d'une conférence de presse. "Les circonstances de commission de ces trois tueries ont troublé gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur et peuvent caractériser des actes de terrorisme au sens de la définition contenue dans notre code pénal", a précisé le procureur. "Un crime raciste, antisémite, peut aussi être terroriste. L'un n'exclut pas l'autre", a-t-il affirmé.

17h30 : L'avion transportant les corps des quatre victimes est arrivé à Roissy.

17h20 : Jean-Luc Mélenchon poursuit sa campagne, comme un "acte de résistance".  "Poursuivre la campagne, c'est un acte de résistance morale, intellectuelle et affective" pour "ne pas mettre notre bouillante démocratie entre parenthèses du fait d'un odieux dégénéré assassin", affirmé mardi le candidat du Front de gauche à la présidentielle. "Nous sommes unis comme les doigts d'une main face aux odieux criminels déments. (...) Nous ne sommes pas à sa merci, il ne fait pas la loi (...) nous le rattraperons et il paiera", a-t-il insisté.

17h15 : Nicolas Sarkozy retournera à Toulouse mercredi après-midi. Le président ira faire un point sur l'enquête ouverte après la mort des trois parachutistes et des quatre personnes, dont trois enfants, tuées lundi devant une école juive, attribuée au même "tueur au scooter". Dans la matinée, Nicolas Sarkozy se rendra à Montauban, où il présidera la cérémonie d'hommage aux trois militaires assassinés et s'entretiendra avec leurs familles.

16h55 : Le plan Vigipirate écarlate activé dans le Lot-et-Garonne. Il s'explique par deux facteurs, a-t-on précisé à la préfecture: il s'agit d'un département limitrophe de la région Midi-Pyrénées, où les meurtres sont intervenus, et le département se trouve sur l'axe autoroutier et ferroviaire reliant Toulouse à Bordeaux, les deux grandes villes du Sud-Ouest. A Agen, tous les trains en provenance et en partance de Toulouse sont sous surveillance, a précisé une source policière. Une surveillance particulière est en outre instaurée autour du 48e Régiment de transmissions basé à Agen, qui sera bientôt en mission en Afghanistan.

16h40 : La piste de militaires néo-nazis n'est "plus privilégiée". La piste de militaires aux opinions "plus ou moins néo-nazies", qui a figuré "parmi d'autres hypothèses", n'a "pas été retenue" et n'est " plus privilégiée en l'état des investigations", a indiqué une source policière. Cette source a précisé que "plusieurs vérifications étaient toujours en cours" mardi après-midi, visant à "ouvrir des portes - et donc des vérifications - sur la base de témoignages qui arrivent, nombreux", mais qu'aucune "n'avait été déterminante".

16h30 : Les quatre victimes seront inhumées mercredi matin à Jérusalem. Le ministère israélien des Affaires étrangères a précisé que les corps arriveraient en Israël vers 05h20 (04h20 en France) et que les funérailles auraient lieu à partir de 09 heures (08 heures en France) au plus grand cimetière de Jérusalem, Har Hamenouhot, dans le quartier de Givat Shaoul, à l'entrée de la ville.

16h20 : L'avion transportant les corps des victimes juives a quitté Toulouse. Les dépouilles ont pris à bord d'un Transall la destination de Roissy-Charles de Gaulle. Elles devaient y être exposées au pavillon d'honneur, puis transportées en Israël par un vol de la compagnie israélienne El Al, selon le ministère de l'Intérieur et une source aéroportuaire. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon sont attendus à Roissy pour un hommage, à huis clos selon l'Elysée.

16h15 : Les services de la Défense mobilisés pour l'enquête. Les services de la Défense, dont la Direction de la protection et de la sécurité (DPSD), participent à l'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban, a-t-on appris mardi auprès du ministère la Défense. La DPSD travaille notamment sur les dossiers personnels des militaires et l'environnement local des implantations de la Défense.

15h55 : easyJet reporte l'inauguration de sa base de Toulouse. La compagnie aérienne low-cost, qui a décidé d'ajourner l'inauguration de sa base de Toulouse-Blagnac, s'associe "à la douleur des familles et des habitants de la ville de Toulouse".

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15h46 : L'école Ozar Hatora de Toulouse rouvrira mercredi. "Les enfants sont sous le choc mais ils ont besoin de se retrouver ici, de faire ensemble une catharsis de cette expérience terrible", a déclaré Arié Bensemhoun, l'un des leaders de la communauté juive de Toulouse.  "Il faut que les classes reprennent le plus vite possible", a souligné de son côté Nicole Yardeni, la présidente régionale du Crif.

15h10 : Israël s'indigne des propos de Catherine Ashton. "Ce qui me révolte particulièrement est la comparaison entre un massacre prémédité d'enfants et les actions chirurgicales défensives de l'armée israélienne visant des terroristes qui utilisent des enfants comme boucliers humains", a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a également "estimé que les déclarations de Catherine Ashton ne sont pas appropriées". Lundi, la chef de la diplomatie européenne avait associé la mort des trois enfants à Toulouse à celle de jeunes à Gaza ou en Syrie.

15h05 : Une minute de silence chez Petroplus. Les salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, ont observé mardi une minute de silence en mémoire des victimes des tueries de Toulouse et Montauban, en présence du secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. "Notre pays est en deuil: des enfants ont été assassinés tout simplement parce qu'il étaient juifs, des soldats ont été assassinés tout simplement parce qu'ils étaient d'origine maghrébine ou noire", a déclaré François Chérèque.

après une veillée funéraire qui a duré toute la nuit. Deux corbillards noirs dépourvus de tout ornement sont sortis de l'école Ozar-Hatorah poussés par les hommes. Les corps devaient prendre la direction de l'aéroport pour être acheminés vers Paris. De là, un avion doit les transporter en Israël en vue de leur inhumation mercredi.

14h05 : Le CSA reporte une décision sur la TNT. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a annoncé mardi qu'il reportait sa décision sur l'attribution de six nouvelles chaînes sur la télévision numérique terrestre après la tuerie de Toulouse. "En raison des circonstances, en cette période de drame qui frappe toutes les familles et notre pays, le CSA s'associe à cette peine et reporte sa décision concernant la sélection des chaînes de la TNT", a déclaré une porte-parole.

14h00 : Une marche silencieuse judéo-musulmane dimanche à Paris. "Au nom de la communauté nationale, nous allons organiser une marche silencieuse en souvenir de ces actes abominables entre Montparnasse et les Invalides", a indiqué le président du Crif, Richard Prasquier, à l'issue d'une réunion des représentants des deux communautés à l'Elysée autour de Nicolas Sarkozy. "Cette marche n'a de sens que si c'est une marche commune", a ajouté le président du Conseil représentatif des institutions juives de France.

13h55 : Nathalie Arthaud opposée à la "comédie" d'"union nationale".  "Je n'ai absolument pas envie d'aller dans ce sens-là de l'union nationale, d'un temps suspendu, où nous serions tous ensemble, unis", a déclaré la candidate de Lutte ouvrière (LO) à la présidentielle, Nathalie Arthaud sur Radio Classique, tout en qualifiant de "barbares et horribles" les événements de Toulouse.

13h50 : Gare à "l'instrumentalisation", prévient Jean-Marc Ayrault. "Il y a une exigence que nous formulons, c'est qu'il n'y ait aucune tentative d'instrumentalisation ou d'exploitation de ce drame", a souligné le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. "Cela s'est produit dans le passé, ce n'est pas ce qui vient de se faire, mais nous préférons mettre en garde pour que l'essentiel soit préservé", a-t-il ajouté.

13h48 :

  "Il y a lieu de rechercher" un "scooter T Max 530", de marque Yamaha, de couleur "gris foncé avec calandre et jantes noires", indique cet avis lancé par la police judiciaire, qui précise l'immatriculation du deux-roues que la police connaît avec certitude depuis qu'elle en a entendu le propriétaire à qui il avait été volé le 6 mars. L'avis porte également la mention "attention, individu armé et dangereux".

13h35 :

Les trois militaires français radiés de l'armée en 2008 pour activités néo-nazies ont été mis hors de cause dans les tueries perpétrées ces derniers jours à Toulouse et dans sa région, a-t-on appris mardi de source policière. "Deux d'entre eux ont été entendus cette nuit par les enquêteurs et mis hors de cause", a déclaré cette source à Reuters. Le troisième avait été entendu la semaine dernière et déjà mis hors de cause après la fusillade qui a coûté la vie à trois soldats de leur ancien régiment, le 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban. "Les trois sont hors de cause", a ajouté la source, au lendemain de la fusillade qui a coûté la vie à quatre personnes dans un collège-lycée juif du nord-est de Toulouse.

13h30 : Alain Juppé accompagnera les familles des victimes en Israël. Le ministre des Affaires étrangères sera dans l'avion qui conduira les corps en Israël, et assistera aux funérailles des trois enfants et du rabbin tués lundi. Le départ du ministre des Afaires étrangères et des familles est prévu mardi dans la soirée de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

13h02 : Le président Nicolas Sarkozy a affirmé, à propos de l'enquête, qu'on n'avait

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12h56 : Rassemblement républicain dimanche à Paris. C'est l'appel lancé par SOS Racisme aux citoyens et aux candidats à la présidentielle. "S'il est trop tôt pour tirer les conclusions définitives de cette vague sans précédent depuis plusieurs décennies dans notre pays, un élément semble acquis: des personnes ont été abattues en France parce que maghrébines et juives", affirme SOS Racisme dans un communiqué.

"Face à des actes d'une telle gravité, c'est notre bien commun - le vivre ensemble - qui se trouve éprouvé de la façon la plus cruelle qui soit", affirment-elle, ajoutant que "bien loin de la tentation du repli et de la haine, la réaction de la société française doit être unitaire, ferme et fraternelle".

12h40 : Israël fait confiance à la police française. "Nous faisons totalement confiance aux autorités françaises pour retrouver l'auteur de ces meurtres", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères d'Israël, Yigal Palmor. Les quatre victimes, dont les corps seront transférés mardi soir en Israël, doivent être inhumées mercredi à Jérusalem. "Nous avons été très sensibles aux manifestations de solidarité en France", a-t-il assuré.

12h30 : Cécile Duflot critique les propos de Sarkozy. La secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, critique les propos de Nicolas Sarkozy, qui a expliqué à des collégiens que la tuerie de Toulouse aurait "pu se passer" dans leur établissement, estimant "qu'on ne parle pas ainsi à des enfants". "Je pense, M. le Président, qu'on ne parle pas ainsi à des enfants. Le devoir des adultes c'est protéger, pas angoisser", a argué sur Twitter la responsable écologiste.

12h22 : 14 unités de forces mobiles en renfort. Le préfet de la zone Sud-Ouest, Patrick Stefanini, a annoncé mardi à Bordeaux le déploiement de plus d'un millier de membres de forces mobiles dans la zone de défense du Sud-Ouest afin de garantir la sécurité après la tuerie de Toulouse. Au total 14 unités mobiles, comprenant entre 70 et 80 hommes et femmes, sont déployées, dont sept en Haute-Garonne.

12h20 : Les mosquées appellent à une prière pour les soldats tués vendredi. Le recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur et Cheikh Mohamed-Salah Hamza, recteur de la mosquée de la rue Myrha de Paris, appellent à une prière particulière vendredi, à la mémoire des deux soldats musulmans "lâchement assassinés à Montauban et à Toulouse". "Par la même occasion, ils demandent aux musulmans d'avoir une pensée pour toutes les victimes de l'islamophobie, du racisme et de l'antisémitisme", ajoute le communiqué.

12h15 : "Trois anges nous ont quittés".  Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a affirmé mardi à Toulouse la nécessité de se protéger contre un antisémitisme toujours présent en France. "Trois anges nous ont quittés (...). Et un jeune rabbin qui avait choisi d'enseigner l'amour de son prochain. Aujourd'hui, le temps est au recueillement, demain ce seront les obsèques et après-demain nous demanderons des comptes", a dit lors d'une cérémonie Arie Bensemhoun, président de la communauté juive toulousaine et représentant local du Consistoire israélite, lors de la cérémonie.

12h07 : Hommage à Roissy en présence de Nicolas Sarkozy. Le président se rendra à l'aéroport avant le départ des quatre dépouilles pour Israël où elles doivent être inhumées.

11h30 : Un journal turc met en cause "la politique d'ostracisme" de Nicolas Sarkozy. "Lorsque les dirigeants politiques mettent devant les yeux du taureau l'image de ceux qui diffèrent de la majorité, la violence monte", dénonce le journal de langue anglaise Today's Zaman.

11h15 : Les sites des candidats en berne. Un bandeau noir en berne et rien d’autre. Mardi matin, lafranceforte.fr, le site de campagne de Nicolas Sarkozy se résumait à une unique "page de deuil" après la tuerie de Toulouse. Le site rappelle laconiquement, en une phrase, que le président-candidat a décidé de suspendre sa campagne "au moins jusqu’à mercredi".

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© CAPTURE D'ECRAN

Idem du côté de François Hollande, dont le site renvoyait directement, mardi matin, sur une déclaration de François Hollande louant "la force de la République face à l’ignominie".

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11h10 : François Hollande aux obsèques des soldas tués. Le candidat socialiste à l'élection présidentielle François Hollande se rendra mercredi à Montauban pour assister aux funérailles.

11h04 : Le Parlement s'est figé pendant une minute. L'Assemblée nationale et le Sénat ont observé une minute de silence à 11 heures en hommage aux victimes des tueries de Montauban et Toulouse.

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11h00.

Nicolas Sarkozy était présent à la minute de silence organisée au collège-lycée François Couperin, à Paris, à deux pas du Mémorial de la Shoah. "Ces enfants sont exactement comme vous", a-t-il dit, parlant d'un sujet "tellement grave que c'est toute la République qui doit être concernée".

Le socialiste François Hollande participait à ce moment de recueillement à l'école Jean Jaurès au Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis.

10h50 : La minute de silence annulée place du Capitole à Toulouse. La mairie de la ville rose a annoncé mardi sur son compte Twitter l'annulation de l'hommage en raison du plan Vigipirate. Les élus du Conseil municipal se sont rassemblés dans la cour de la mairie.

10h45 : Eva Joly suspend sa campagne. "Les visites et la réunion publique de Montreuil sont donc annulées", selon le communiqué d'EELV.

10h41 : Les médias israéliens dénoncent l'antisémitisme en Europe. "L'attaque de Toulouse va sans doute renforcer le sentiment de vulnérabilité des juifs européens", estime le quotidien anglophone Jerusalem Postdans un édito intitulé Protéger les juifs de France.

"Beaucoup pensaient qu'après l'Holocauste et l'occupation nazie, les enfants français ne seraient plus jamais tués de sang froid à cause de leur religion. Et pourtant, c'est précisément ce qui s'est passé à Toulouse", affirme quant à lui le quotidien Haaretz

10h15 : "J'étais parti cinq minutes avant". Les habitants de la Roseraie, à Toulouse, étaient toujours sous le choc mardi. "C'est marquant, ça c'est sûr", reconnaît laconiquement Philippe Murgia, qui habite à 100 mètres en contrebas de l'établissement, dans la rue Jules Dalou. "J'ai des amis d'enfance dont les enfants se trouvaient dans la cour" quand le tueur a abattu les victimes lundi matin, dit-il. "J'étais parti cinq minutes avant", raconte cet entrepreneur, "mais mon salarié, qui était passé prendre du matériel, a tout vu. Il m'a appelé en me disant "ça tire de partout, je m'en vais'".

"C'était l'apocalypse", décrit un père de famille, Gil Bensoussan, venu déposer sa fille au collège juste après les meurtres. "Les gens criaient, couraient dans tous les sens". "Maintenant il y a un fou qui est dans la ville".

10h00 : Le débat restaurateurs et candidats reporté "reporté sine die". Les candidats avaient été invités à s'exprimer sur le secteur et sur leurs projets en matière à propos de la TVA. La baisse de la TVA, passée de 19,6 à 5,5% en juillet 2009 (relevée depuis le er janvier à 7%) reste critiquée en raison de son coût pour les finances publiques.

9h45 : Jacques Cheminade lie "meurtres de masse" et "jeux vidéo".  "On parlait de ce qui s'est passé à Toulouse... Très souvent les meurtres de masse sont associés à des jeux vidéo violents", a estimé Jacques Cheminade, mardi matin sur Canal+. "Ce n'est pas la cause, mais cela crée un climat", a ajouté le candidat à la présidentielle fustigeant toujours les jeux vidéo violents.

9h30 : Plusieurs villes ont rendu hommage aux quatre victimes. Retrouvez toutes les photos sur le site de Paris Match.

9h20 : "Je n’ai pas été surpris". Le père d’Abel, l’un des trois militaires tués jeudi dernier à Montauban a affirmé sur Europe 1 qu'il s'attendait à ce que "la macabre liste" du tueur s'allonge. "Quelque chose me disait que, vu le sang-froid, le professionnalisme, achever des soldats comme des lièvres, c’était quelqu’un qui avait une mission et ne l’avait pas terminée", souligne Albert.  "Là c’est un autre degré de l’horreur : prendre un enfant, lui courir derrière et l’exécuter à 30 centimètres… c’est horrible. Un enfant, c’est sacré", s’indigne-t-il.

"On peut dire ce qu’on veut, c’est un monstre"par Europe1fr

Les corps des quatre victimes franco-israéliennes seront rapatriés mardi en Israël, a annoncé le président du Consistoire central, Joël Mergui. Les dépouilles de Jonathan Sandler, 30 ans, de ses deux enfants Gabriel, 4 ans, et Arieh Sandler, 5 ans, et de la petite Myriam Monsonego, 7 ans, devaient être acheminées vers Paris, avant d'être transférées en Israël, précise le Consistoire.

8h50 : François Hollande sera dans une école pour la minute de silence. Il a refusé toutefois de préciser laquelle.  "Je ne vais pas ici la dire" mais "j'irai", a dit le député de Corrèze sur BFMTV-RMC.

8h40 : "Ne pas profiter d'un drame".  "J'espère (que cette tuerie) ne profitera à personne parce qu'on n'a pas le droit de profiter d'un drame comme celui-là", a déclaré Daniel Vaillant, député-maire du XVIIIe arrondissement de Paris sur I-Télé. "Les politiques, et notamment les candidats, ont bien réagi hier. Qu'ils restent sur cette ligne", a-t-il conclu.

8h33 : Alain Juppé salue la "dignité" des "politiques. "Ce qu'il y a de bien dans la classe politique française c'est que, jusqu'à aujourd'hui, elle a réagi avec dignité et dans un esprit d'union nationale. Alors n'ajoutons pas l'ignoble à l'horrible, n'essayons pas de tirer parti dans un sens ou dans l'autre, dans quelque direction que ce soit, de ce drame qui n'a rien à voir avec la campagne électorale naturellement", a-t-il dit sur France 2.

8h26 : La Dépêche du Midi sort une édition spéciale. Le quotidien de Toulouse et de sa région titre La tragédie et montre en photos la scène du crime quelques instants après les faits ainsi que des enfants en pleurs. Dans un éditorial intitulé Nos enfants, la Dépêche écrit que Toulouse se retrouve "soudainement projeté au coeur d'un de ces drames que l'actualité réserve d'ordinaire à des pays lointains déchirés par la guerre et le terrorisme".

8h20 :

Claude Guéant a confirmé sur Europe 1 que des témoins avaient vu une caméra autour du cou du tueur. "C'est un indice qui a été signalé effectivement. C'est un appareil d'enregistrement de vue qui se place sur la poitrine et qui est ajusté par des sangles", a indiqué Claude Guéant. "Je ne sais pas s'il filme tout, mais cet appareil a été vu", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

"Nous avons atteint le sommet de la barbarie".  Le ministre de l'Intérieur a affirmé mardi que "la totalité des moyens sont mobilisés pour retrouver le tueur". "Nous ne savons pas qui il est. Il est de salut national que nous puissions interpeller cet individu", a estimé le ministre de l'Intérieur. "Chaque heure de travail apporte de nouveaux éléments", a ajouté Claude Guéant. Pour en savoir plus, cliquez ici.

"Le tueur porte un appareil d'enregistrement de...par Europe1fr

8h15 : "La République n'est pas à genoux face à ce crime odieux". Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel se rendra mardi dans un établissement scolaire d'Ile-de-France aux côtés du président de la République pour observer une minute de silence en hommage aux victimes.  "C'est un drame, une tragédie épouvantable qui bouleverse les Français et qui touche en premier lieu l'école de la République donc c'est important que dans chaque classe ce matin il puisse y avoir un recueillement pour rendre hommage d'abord aux victimes, puis pour s'interroger ce type de drame", a déclaré Luc Chatel sur RMC.    

"La République n'est pas à genoux face à ce crime odieux, elle fait face, elle va retrouver cet assassin, l'école de la République continue parce que c'est elle qui permet (...) de transmettre les valeurs et c'est l'esprit de cette minute de silence",  a-t-il ajouté un peu plus tard sur RTL. 

     

8h12 : "Rester sereins". Pierre Cohen, maire (PS) de Toulouse, a lancé un appel au calme mardi. "Nous appelons à beaucoup de prudence, mais aussi à rester sereins le plus possible et continuer à vivre normalement car la République doit continuer à vivre et rester debout face à des actes odieux", a dit le député maire sur France Inter.

7h52 : Vigipirate en action. La préfecture de la Haute-Garonne a détaillé les mesures prises dans le cadre du plan Vigipirate Ecarlate déclenché la veille pour sécuriser certains lieux publics. "Des mesures de surveillance et de protection sont mises en oeuvre pour les lieux de culte israélites et musulmans, pour les écoles et commerces liés aux confessions juives et musulmanes ainsi que pour les sites militaires, les gares SNCF, l'aéroport et le métro" de Toulouse, a indiqué la préfecture. Lire le détail en cliquant ici.

. Ces 25 policiers sont arrivés lundi soir à Toulouse pour compléter le dispositif hors norme mis en place en Midi-Pyrénées pour retrouver le suspect en fuite. Pour la première fois en France, le plan Vigipirate de couleur "écarlate" a été déclenché en Midi-Pyrénées et dans plusieurs départements limitrophes. Le ministère de l'Intérieur Claude Guéant avait indiqué lundi soir que "cinq unités de forces mobiles ont déjà été déployées, policiers et gendarmes vont multiplier les contrôles et les fouilles dans les aéroports, les gares, les lieux publics mais aussi sur les axes routiers de la région".

7h45 : La suite de la campagne des candidats à l'élection présidentielle va changer. "Après cette tragédie, on doit reprendre la vie démocratique, mais on ne peut pas faire sans. Cela va peser sur la manière de faire campagne", a estimé le politologue Dominique Reynié sur Europe 1. Outre la sécurité, un thème "qui n'a jamais vraiment quitté les débats", le politologue a estimé que la tuerie de Toulouse va faire émerger un autre thème majeur dans la campagne présidentielle : celui du "vivre ensemble". "A droite comme à gauche, on aurait tort de faire de la séparation".

Toulouse : "un bouleversement dans la campagne"par Europe1fr

7h00 : Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité et ancien policier, a affirmé mardi sur Europe 1 que l'enquête sur la tuerie de Toulouse était "difficile" parce que le tireur était "isolé". "Ses motivations ne sont pas évidentes. On essaye de le profiler, de voir vraiment ce qui le motive", a souligné Jean-Pierre Havrin sur Europe 1. "Bien que j'ai 35 ans de police dans les bottes, voir trois gamins de 3 ans, 6 ans et 8 ans au tapis avec une arme à feu devant l'école et dans l'école, c'est quelque chose qui sort de l'ordinaire", a ajouté l'adjoint au maire de la ville de Toulouse en précisant qu'il n'avait "jamais" vu cela.

"Je pense que c’est un individu qui a un problème psychiatrique certainement. Il semble être seul puisqu’il se trimballe à moto et qu'il n'a apparemment pas de complice. Il y a une union sacrée. Il n’y a pas un seul flic en France qui ne veut pas arrêter ce mec. Ils feront tout pour que cela ne se reproduise pas", a-t-il insisté.

Interrogé sur le plan Vigipirate écarlate, l'élu a précisé la vie des Toulousains allait changer "pendant quelques temps". "J'espère que tout le monde sera attentif. La police c'est une chose mais toute la population doit être déterminée. C’est un évènement qui nous renvoie tous à nos propres familles. C'est très difficile à vivre", a-t-il conclu.

6h00 : L'adolescent de 17 ans blessé lundi est dans un état critique. Pensionnaire de l'école juive Ozar-Hatorah, cet Antibois est allé à Toulouse pour suivre l’enseignement religieux, rapporte Nice Matin.Une cérémonie de prières a été organisée lundi soir dans sa ville d'origine.

1h16 : L'ONU condamne à son tour "de la manière la plus ferme" le drame de Toulouse. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "se dit attristé par le décès de quatre personnes, y compris trois enfants" et a présenté "ses sincères condoléances aux familles des victimes et à la communauté juive".

On a un premier fait qui est élaboré parce qu'il y a contact avec la victime mais qui, malgré tout, laisse des traces de précipitation. La victime a été tuée rapidement parce qu'elle avait encore son casque donc ça, ça ne montre pas une grande maîtrise. C'est réussi mais ça n'affiche pas une grande sérénité,