Bayonne : deux viols auraient été commis pendant les fêtes

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avec AFP , modifié à
MALAISE - Un viol, reconnu par son auteur, a été commis et une plainte pour un autre viol est également à l'instruction.

Les Fêtes de Bayonne se sont terminées dimanches soir et ont été émaillées, comme chaque année, par des agressions sexuelles. Un viol, reconnu par son auteur, a été commis dans la nuit de vendredi à samedi ; et une plainte pour un autre viol commis pendant cette manifestation est également à l'instruction.

Son agresseur reconnaît les faits. Un "viol a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. La victime, une femme, est âgée d'environ 30 ans. Son agresseur, un homme de 29 ans, a reconnu les faits et a été écroué lundi", a indiqué Anne Kayanakis, procureur de la République à Bayonne.

"Les circonstances" du viol "à déterminer". Par ailleurs, une plainte pour viol a été déposée à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, par une jeune femme âgée de 19 ans, originaire de cette ville, qui s'était rendue aux Fêtes de Bayonne. "Les circonstances" du deuxième viol "restent à déterminer", a indiqué Anne Kayanakis. Ce viol "aurait été commis après que la jeune fille a été prise en charge par deux hommes dans un véhicule au sortir des Fêtes de Bayonne", a précisé le procureur.

"Nous ne sommes pas aux Journées mondiales de la jeunesse". "Il faut situer ces deux affaires dans leur contexte. Nous ne sommes pas aux Journées mondiales de la jeunesse (ndlr : rassemblement organisé par l'Eglise catholique), mais aux Fêtes de Bayonne avec un million de 'festayres' (ndlr : personnes qui aiment faire la fête, en gascon), dans des situations à risque et alcoolisées", a-t-elle poursuivi.

Quelques incidents. L'édition 2014, organisée de mercredi à dimanche, a été également marquée par 34 gardes à vue pour 53 interpellations, un chiffre légèrement en hausse par rapport à 2013 (26 gardes à vue pour 41 interpellations), a détaillé de son côté Didier Ribeyrolles, commissaire de police. 272 plaintes ont été déposées, contre 145 en 2013. Cette hausse "n'est pas révélatrice de violences aux personnes qui restent très limitées", a tempéré Didier Ribeyrolles. "Il s'agit pour la plus grande part de vols et vols à la tire", a-t-il précisé.