Essonne : Yoni, un petit trafiquant

"Yoni" est le principal suspect dans le cadre des meurtres de l'Essonne. Il a été arrêté alors qu'il se rendait au box où la Suzuki - qui aurait servi à transporter l'assassin - était entreposée.
"Yoni" est le principal suspect dans le cadre des meurtres de l'Essonne. Il a été arrêté alors qu'il se rendait au box où la Suzuki - qui aurait servi à transporter l'assassin - était entreposée. © MAXPPP
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MS avec Guillaume Biet , modifié à
PORTRAIT - Le principal suspect des meurtres de l'Essonne serait atteint de troubles psychologiques.

Samedi, les enquêteurs dans l'affaire des meurtres perpétrés depuis plusieurs semaines en Essonne, ont arrêté deux personnes. L'un d'eux est le principal suspect. Il s'agit d'un Antillais de 33 ans, prénommé "Yoni". Europe1.fr dresse le portrait de cet homme, interpellé grâce à la moto qui aurait servi lors des différents meurtres.

Un marginal aux troubles psychologique

"Yoni" est un marginal. Le jeune homme est un petit trafiquant, déjà connu pour des affaires de violence et qui serait atteint de troubles psychologiques. D'après les éléments des enquêteurs, il s'intéresserait aux armes.

Élément troublant : il n'aurait pas le permis moto. Et ce, alors que "Yoni" utilisait une Suzuki bleue et blanche, similaire à cette utilisée lors des meurtres et dont les enquêteurs avaient largement diffusé le signalement. La grosse cylindrée n'est d'ailleurs pas à son nom, mais à celui d'un deuxième homme qui a également été arrêté samedi.

"Yoni" a été interpellé samedi lorsqu'il a voulu récupérer cette moto dans son box. Ce sont des habitants de Draveil, qui, à force de la voir près de chez eux, ont prévenu les forces de l'ordre. La police avait alors mis en place une surveillance.

Des liens avec les lieux des meurtres

Enfin, selon les informations d'Europe 1, "Yoni" fréquentait régulièrement les abords du parking de Juvisy où les deux premiers meurtres ont été commis. D'après son meilleur ami, interrogé en exclusivité par Europe 1, il aurait aussi vécu à Ris-Orangis dans l'immeuble où la troisième victime a été abattue. Autant d'indices troublants qui font de lui le principal suspect, sans explication pour autant sur l'éventuel mobile de ces meurtres.