Charente : le drame reste inexpliqué

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avec AFP , modifié à
Une fillette avait succombé après une bousculade. L'autopsie n’a pas permis d’en savoir plus.

Le drame a bouleversé Soyaux, en Charente, et il reste toujours inexpliqué. L'autopsie pratiquée mercredi à Bordeaux sur le corps de la fillette de 10 ans morte la veille alors qu’elle se trouvait dans la file de la cantine, après une banale bousculade et un coup au thorax porté par un camarade, n’a pas permis de faire progresser l’enquête.

Dans le détail, cette autopsie a révélé "l'absence de lésions traumatiques, notamment au thorax, de nature à expliquer directement le décès" et aucune "malformation macroscopique cardiaque n'a été observée", a précisé Nicolas Jacquet, le procureur de la République d'Angoulême.

De nouvelles analyses en cours

Si la fillette semble bien être "morte sur le coup", elle pourrait avoir fait un arrêt cardio-respiratoire à la suite du coup de pied au thorax qui lui a été porté par le garçon de neuf ans. Des examens médico-légaux complémentaires, anatomopathologiques et toxicologiques, ont donc été ordonnés par le parquet d'Angoulême "aux fins d'établir les causes exactes du décès indéterminées à ce stade des investigations". Mais les résultats de ces examens ne seront pas connus avant trois semaines.

Les enfants qui ont assisté à la scène seront entendus jeudi, quand ils retourneront à l’école, dans un lieu adapté, en présence des membres de la cellule psychologique et de policiers formés à l'audition de jeunes enfants. Les parents de la jeune victime, eux, ont été reçus en personne par le procureur de la République d'Angoulême. Qui a assuré qu’ils faisaient preuve "d'une dignité et d'un courage exceptionnels".