Ardèche : un individu en garde à vue

L'agresseur n'est pas encore identifié.
L'agresseur n'est pas encore identifié. © Max PPP
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C.C., G.S. et Pierre Decossette avec AFP , modifié à
INFO E1 - L'homme est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une fillette dans un camping.

Un individu soupçonné d'être l'agresseur d'une fillette dans le camping de Saint-Didier-sous-Aubenas en Ardèche a été interpellé et placé en garde à vue vendredi, selon les informations d'Europe1. Recherché depuis la nuit du 7 août, l'auteur de l’agression restait introuvable. Mais un individu soupçonné d'être le coupable aurait été arrêté après être revenu dans le département, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Une seule agression retenue pour l'instant

Quelques heures plus tôt, on apprenait que le parquet avait été saisi d'"une seule agression sexuelle" caractérisée, au lieu de deux pressentie, selon Franck Alzingre, le vice-procureur de la République de Privas, soulignant qu'"aucune autre n'était avérée" après "constations médicales".

"Actuellement, aucun lien n'est établi avec d'autres affaires et nous n'écartons aucune piste de travail", avait précisé le magistrat lors d'une conférence de presse alors les gendarmes s'inquiètent de la présence d'un récidiviste dans la région. Quatre autres viols ou atteintes sexuelles ont été commis ces derniers jours dans les campings du sud de l'Ardèche.

"Pour le moment, nous ne sommes saisi que d'une affaire d'agression sexuelle objectivée. Pour le reste il n'y a aucune autre agression sexuelle avérée", avait insisté le vice-procureur, qui n'a pas souhaité donner davantage de précisions sur les autres agressions qui ont eu lieu à Privas, Lavilledieu et Vogüé.

La victime est une fille de 11 ans

camping aubenas 930

© max PPP

Le procureur avait en outre confirmé que l'agression avait bien eu lieu dans la nuit du 7 août dans ce camping de Saint-Didier-sous-Aubenas. "Un homme s'était introduit dans une tente occupée par deux enfants" et avait "agressé l'une d'entre elles, de nationalité française, âgée de 11 ans".

L'agresseur a été "mis en fuite par les cris des deux jeunes filles" et "malheureusement à ce jour l'agresseur n'est pas identifié" a-t-il détaillé.

Un portrait robot est en cours "d'exploitation"

Grâce aux déclarations des fillettes aux enquêteurs, un portrait-robot "avait pu être établi". Ce portrait-robot a été diffusé au niveau national "auprès de l'ensemble des forces de gendarmerie et de police", a-t-il assuré. Le Dauphiné Libéré se l'est procuré et publie l'image sur son site.

Portrait-robot

© DR

Le parquet a saisi la section de recherche de Grenoble, "assisté par l'ensemble des gendarmes de l'Ardèche", soit en tout "50 militaires engagés dans ce dossier" avait-il ajouté, précisant qu'une équipe cynophile était "à disposition".