Parisot: "des gens m’ont comparé à Hitler"

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INTERVIEW E1 - Laurence Parisot, présidente de l’organisation patronale Medef et candidate à sa propre succession après deux mandats, a dénoncé mardi matin sur Europe 1 les coups bas que lui porteraient ses adversaires au sein du patronat et estimé qu'elle a "ouvert le Medef comme personne". 

"Ceux qui ont dit des choses tout à fait ignominieuses, il y a des gens qui m’ont comparé à Hitler, vous avez remarqué que ces gens-là ne l’ont jamais fait à visage découvert, cela a toujours été des propos anonymes mais qui ont été très largement répandus dans la presse", a déclaré Laurence Parisot.

Les coups bas, "ça a déjà commencé malheureusement et c’est justement ce patronat-là que je ne veux pas voir revenir", a-t-elle ajouté, visant à mots couverts le puissant secteur de la métallurgie (UIMM). "Beaucoup hier au comité exécutif ont souhaité que le vote soit à bulletin secret ce qui veut dire que finalement ils n’ont pas beaucoup de courage de leurs opinions", a-t-elle ajouté, dénonçant le passage d'un scrutin à la main levée, donc ouvert aux pressions et aux actes de rétorsions, à un scrutin à bulletins fermés.