Le G20 n'avait d'yeux que pour la Grèce

Angela Merkel, Barack Obama et Nicolas Sarkozy devaient débattre de finance internationale mais la Grèce a occupé une grande partie de la journée.
Angela Merkel, Barack Obama et Nicolas Sarkozy devaient débattre de finance internationale mais la Grèce a occupé une grande partie de la journée. © REUTERS
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Gabriel Vedrenne, Frédéric Frangeul et agences , modifié à
Revivez avec Europe1.fr la première journée de négociations au G20 de Cannes.

Le sommet des dirigeants des principaux pays riches et émergents s'est ouvert jeudi midi à Cannes. Ce G20 est consacré essentiellement à la crise de la zone euro et au ralentissement de l'économie mondiale, avec la Grèce en tête d'affiche. Europe1.fr vous proposait de suivre les évènements en direct.

23h10 : fin de la dernière réunion. Un mini-sommet de crise sur la zone euro, qui a réuni Nicolas Sarkozy, Barack Obama, Angela Merkel et plusieurs haut-responsables européens et du FMI, est terminé, a indiqué la présidence française.

 

Le chef du gouvernement grec aurait conclu un accord avec ses ministres selon lequel il démissionnera si ces derniers l'aident vendredi à faire adopter le plan européen de sauvetage.

22h05 : Papandréou veut un gouvernement de coalition. Le Premier ministre grec accélère les discussions : "ma position est claire, il faut commencer dans l'immédiat les discussions pour la formation d'un gouvernement de large consensus afin d'assurer la normalité dans la situation politique, l'application de l'accord européen de Bruxelles".

21h45 : Pékin et Berlin au secours de la croissance. La Chine et l'Allemagne s'engagent à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale, en cas d'aggravation de la crise, indique le projet de communiqué final.

21h15 : Papandréou redit être prêt à annuler le référendum.  Le Premier ministre grec a déclaré à ses ministres qu'il envisageait de renoncer à son référendum.

20h50 : Une crise très grave pour la démocratie, estime Michel Vauzelle. Le député PS Michel Vauzelle s'est alarmé jeudi d'une "crise très grave" pour la démocratie depuis le début de la crise financière, ajoutant comprendre la décision du Premier ministre grec d'appeler à un référendum populaire sur le plan de sauvetage européen.

20h40 : "La Grèce doit prendre maintenant une réelle décision". Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré jeudi que la Grèce doit se décider tout de suite sur le maintien ou non de son adhésion à l'euro, mais a estimé qu'il revient au peuple grec de choisir si cette décision doit être prise par le biais d'élections ou par voie référendaire.   

20h15 : Le plan de sauvetage n'est pas négociable. "Les conditions pour la Grèce ne peuvent pas être renégociées", a prévenu le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, avant d'ajouter : "la Grèce doit prendre maintenant une décision sur son adhésion à l'euro".

20h10 : "Grotesque" classe politique grecque. "La situation de la Grèce, des Grecs eux-mêmes et de la classe politique grecque donne l'impression d'être dans une situation grand-guignolesque. Ca devient grotesque", a déclaré Axel Poniatowski, président UMP de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, sur BFM.

Le chef de file de l'opposition conservatrice réclame la démission de George Papandreou et la tenue d'élections législatives anticipées dans un délai de six semaines.   

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18h55 : Barroso envoie "un message amical" à la Grèce. Invité d'Europe 1, le président de la Commission européenne a tenu à dire que les Européens avaient lancé un "message amical à la Grèce : s’il vous plaît, mettez-vous d’accord sur l'essentiel. Vous êtes un pays qu’on aime beaucoup et qu’on veut garder avec nous".

18h40 : "Ce sont les actes qui comptent". La chancelière allemande Angela Merkel a renvoyé un message de fermeté à destination des Grecs. "Pour nous, ce sont les actes qui comptent", a-t-elle déclaré.

Le message adressé mercredi soir par l'Allemagne et la France à la Grèce sur son projet de référendum a permis une "prise de conscience" qui, "si elle devait se confirmer, serait saluée par tout le monde", a déclaré Nicolas Sarkozy.

18h30 : envoyer "un message de crédibilité" (Sarkozy). "Il faut absolument que la zone euro envoie au monde entier un message de crédibilité", a déclaré le président français, avant d'évoquer le cas grec : "si elle se confirme, l'évolution de la Grèce sera saluée par tous".

18h25 : Plaidoyer français pour une taxe. "La France a plaidé à nouveau pour la mise en place d'une taxe sur les transactions financières mais certains pays sont très opposés", a déclaré Nicolas Sarkozy. C'est pourquoi le président français a annoncé que "nous allons continuer les contacts pour créer un groupe de pays leaders".  Cette taxe est, à ses yeux, "techniquement possible, financièrement indispensable, moralement incontournable".

18h20 : la Grèce scrutée. "L'atmosphère au G20 est grave, avec une grande volonté d'unité et d'entraide", a déclaré Nicolas Sarkozy, avant d'ajouter : "sur la Grèce, les choses progressent, nous suivons la situation avec beaucoup d'attention".

La sixième tranche du prêt international doit être "absolument" versée "d'ici le 15 décembre" pour assurer les besoins financiers du pays, a indiqué jeudi le ministre grec des Finances.

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17h55 : Les Bourses européennes dans le vert. Les aléas de la Grèce n'ont pas démoralisé les marchés, agréablement surpris par l'annonce de la BCE de baisser ses taux. Paris finit en hausse de 2,73%n tout comme Francfort (+2,81%), Londres (+1,12%) et Milan (+3,23%).

17h50 : Le ministre grec des Finances contre un référendum. Le ministre des Finances grec, Evangelos Venizelos, a estimé que son pays doit annoncer qu'il renonce à organiser un référendum et qu'il fera tout pour mettre en œuvre le plan de sauvetage grec.

17h45 : Papandréou s'explique. "Nous avions trois options", a déclaré le Premier ministre grec devant les élus de son parti socialiste. "La première, catastrophique, était de convoquer des élections anticipées (...), la seconde était un référendum (...), la troisième solution était d'obtenir un consensus plus large."   

17h35 : Des élections anticipées seraient "catastrophiques". Georges Papandréou a affirmé que l'organisation d'élections anticipées seraient catastrophiques.

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17h20 : L'Italie à l'équilibre dès 2013 ? L'Italie devrait s'engager à revenir près de l'équilibre budgétaire en 2013, selon un projet de déclaration du G20.

17h10 : La Bourse grecque le vit bien. Malgré le contexte actuel , la Bourse d'Athènes a clôturé en hausse de +1,86% dans l'espoir de voir la formation d'un gouvernement de consensus national pour tenter d'éviter une sortie de la Grèce de la zone euro.

16h40 : L'Italie est aussi au menu. Le G20 discute également de la création d'un pare-feu autour de l'Italie et de l'Espagne, qui pourraient être les prochaines cibles des marchés, a confié un responsable indien.

16h25 : Vers une stabilité monétaire ? Le G20 s'engagerait à travailler à la mise en place d'un système monétaire international (SMI) qui reflète mieux le poids des économies émergentes, et notamment celui de la Chine, indique un document préparatoire du G20.

15h56 : Le FMI dit soutenir totalement la baisse des taux de la BCE. Le Fonds monétaire international a indiqué soutenir totalement la baisse des taux annoncée par la Banque centrale européenne et que l'aide qu'il apporte à la Grèce continuerait tant que les critères qui y sont associés seront remplis.

"Le référendum n'a jamais été un objectif en soi" indique le Premier ministre grec. "L'appartenance de la Grèce à la zone euro n'est pas en cause", ajoute-t-il. George Papandréou s'est dit prêt "à parler avec le chef de la droite (Nouvelle déocratie) Antonis Samaras pour avancer sur la base d'un gouvernement de consensus".

15h31 : L'euro repart en baisse face au dollar. L'euro retrouve le chemin de la baisse face au dollar, effaçant la majorité de ses gains face au dollar, dans un marché déboussolé par l'abaissement surprise du principal taux directeur de la Banque centrale européenne. Vers 15H à Paris, l'euro valait 1,3692 dollar contre 1,3746 dollar mercredi vers 21h.

14h55 :  Discussion sur les lignes de crédit des pays périphériques. Les dirigeants de la zone euro ont discuté de la possibilité d'établir des lignes de crédit de précaution pour les pays dits de la périphérie, ont déclaré des responsables espagnols après une réunion en marge du sommet du G20 à Cannes. Les discussions se sont surtout focalisées sur le renforcement de la protection de la zone euro.   

14h43 : "Risques" et "incertitudes" affectent l'économie, dit Draghi. L'économie de la zone euro est affectée par des "risques intensifiés" et des "incertitudes persistantes", a déclaré le nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE), l'Italien Mario Draghi, lors de sa première conférence de presse mensuelle. Selon lui, l'inflation va freiner et "revenir sous les 2% en 2012" dans l'eurozone.

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a exclu jeudi de démissionner alors que son gouvernement socialiste est bousculé par une crise politique majeure qui menace le pays de faillite et de sortie de la zone euro. Plus tôt dans la journées, des rumeurs avaient évoqué sa possible démission.

14h03 : Rebond des bourses européennes. La Bourse de Paris a accéléré brutalement le rythme jeudi après-midi après la décision de la Banque centrale européenne d'abaisser son taux directeur. A 13H48 (12H48 GMT), le CAC 40 gagnait 3,03% à 3.204,81 points. A Milan, le rebond était de près de 4% au même moment.

A la surprise générale, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi son principal taux directeur à 1,25%, contre 1,5% précédemment. L'Italien Mario Draghi, qui doit tenir sa première conférence de presse en tant que nouveau président de l'institution monétaire européenne à partir de 14h30, peut s'attendre à un feu roulant de questions au vu de l'évolution dramatique de la crise en zone euro ces derniers jours.

13h24: Peut-on se passer de a Grèce? "Compte-tenu du poids de la Grèce en terme de démographie et d'économie, la réponse est oui", estime ancien ministre UMP Brice Hortefeux sur BFMTV/RMC. "Mais, a-t-il insisté, ce ne serait pas une bonne chose" pour les autres pays de la zone, car il y aurait "un risque de contagion", "d'effet domino".

13h19: L'opposition grecques appelle à la formation d'un gouvernement de transition pour assurer le nouveau plan d'aide européen conclu le 27 octobre à Bruxelles."Là où on est arrivé avec la politique du gouvernement (socialiste), le nouvel accord sur la poursuite de l'aide à la Grèce est inévitable et il faut le garantir", a déclaré aux médias Antonis Samaras, le chef de file de l'opposition de droite. Et de réclamer des élections anticipées: "Je demande la formation d'un gouvernement de transition, temporaire, avec un mandat exclusif pour convoquer des élections. Et la ratification du plan de sauvetage par le Parlement actuel".

13h18 : Copé ironise sur l'analyse de la crise d'Hollande. Le patron des députés UMP a estimé jeudi que la crise actuelle de l'euro prouvait que la présidentielle de 2012 se jouerait sur la "solidité" et "l'expérience", jugeant au passage l'analyse du candidat PS François Hollande sur cette crise digne du "bêtisier".

13h11 : L'opposition grecque veut appliquer le plan d'aide européen. Elle demande la mise en place d'un gouvernement de transition pour sortir de la crise et indique vouloir garantir le plan d'aide européen.

13h03 : Papandréou va rencontrer le président grec. Le Premier ministre grec George Papandréou se rendra chez le président grec, Karolos Papoulias, après un conseil des ministres extraordinaire, rapporte jeudi la télévision publique. 

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12h47 : L'Europe doit "compter sur elle-même", dit Hu Jintao. "Pour résoudre le problème de dette de la zone euro, l'Europe doit toujours compter sur elle-même", a-t-il déclaré. "Nous pensons que l'Europe a la sagesse et la possibilité de résoudre les problèmes de dette. Dans le même temps, le monde doit apporter son soutien", a dit le président chinois

Le Premier ministre grec n'a pas l'intention de démissionner, a déclaré jeudi sa directrice de cabinet à la presse grecque. "Le Premier ministre n'a pas démissionné et n'a pas l'intention de démissionner", a déclaré Regina Vartzeli au site web du journal Proto Thema.   

Un petit groupe de députés du parti socialiste au pouvoir en Grèce préparent une proposition pour former un gouvernement de coalition avec à sa tête Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE).  

12h22 : La sortie de l'euro n'est pas prévue. Bruxelles indique qu'il n'y a pas de sortie l'euro sans sortie de l'UE selon le traité européen. En conséquence, la seule option est que la Grèce reste dans l'euro, dit la commission européenne.

12h07 :  La Grèce a une trésorerie suffisante jusqu'à la mi-décembre. La Grèce a suffisamment de liquidités pour tenir jusqu'à la mi-décembre, apprend-on jeudi auprès du gouvernement. La Grèce doit recevoir une tranche de huit milliards d'euros ce mois-ci.    

12h00 : Un proche de Papandréou demande un gouvernement d'union nationale. Télémaque Hytiris, un député socialiste grec très proche de Georges Papandréou, a appelé jeudi le Premier ministre à former un gouvernement d'union nationale avec les partis de l'opposition "afin de sortir de l'impasse politique".

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11h42 : Bill Gates arrive à Cannes. L'ancien patron de Microsoft est venu à Cannes avec sa femme. Nicolas Sarkozy s'entretient avec lui à son arrivée, indique le compte Twitter de l'Elysée.

11h40 : Cohn-Bendit veut "un électrochoc" en Grèce. Pour Daniel Cohn-Bendit, co-président du groupe des Verts au Parlement européen, la tenue d'un référendum est la seule solution pour provoquer "un électrochoc dans la société grecque". "Je ne vois pas d'autres solutions", a-t-il indiqué sur France Inter.

11h39 :  les Brics réclament plus d'influence. Les dirigeants de cinq pays émergents, dits "Brics", se sont réunis jeudi matin à quelques heures de l'ouverture à Cannes d'un sommet de deux jours du G20, avec l'intention affichée de peser davantage que par le passé au sein de ce groupe.

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11h29 : Le Palais Brongniart veut croire en l'annulation du référendum. La Bourse de Paris se redressait nettement jeudi dans la matinée (+1,28%), dans un marché très volatile porté par le redressement des valeurs bancaires et par l'espoir que le référendum en Grèce pourrait finalement ne pas avoir lieu.

11h12 : Obama veut "résoudre la crise financière". "L'aspect le plus important de notre tâche au cours des deux prochains jours sera de résoudre la crise financière, ici en Europe", a déclaré le président américain lors d'une brève intervention devant la presse aux côtés du président français Nicolas Sarkozy, à l'issue d'un entretien bilatéral entre les deux hommes. Le président américain a salué "quelques pas importants vers une solution globale" mais prévenu qu'il attendait encore "des détails" de la part des Européens.

"L'Union européenne a fait un certain nombre de progrès", a déclaré Barack Obama :

11h02 : "Eviter une réaction en chaîne". Le Premier ministre japonais a mis en garde contre une réaction en chaîne que pourrait provoquer les difficultés budgétaires de certains pays d'Europe. "En Europe, il nous faut éviter une réaction en chaîne déclenchée par des problèmes budgétaires dans certains pays. Cette situation a un grand impact sur l'économie réelle en Europe et en dehors de l'Europe, dans les pays émergents", a déclaré Yoshihiko Noda.

Nicolas Sarkozy fait état d'une "analyse commune" avec Barack Obama sur la contribution du monde de la finance à la crise mondiale, à l'issue d'un entretien bilatéral avant le sommet du G20, à Cannes. Le président français a rendu hommage à la "compréhension" de son homologue américain, y compris sur le sujet de la taxation des activités financières.   

10h45 : Entretien bilatéral entre Sarkozy et Obama. Les présidents français et américains ont échangé lors d'une entrevue au Palais des Congrès et des Festivals, indique le compte Twitter de l'Elysée.

10h38 : Rebond des bourses européennes. Les Bourses européennes ont réduit leurs pertes initiales jeudi en milieu de matinée, les investisseurs espérant que la Grèce renonce à son projet de référendum.

10h31 : Une nette majorité de Français reste favorable à la monnaie unique européenne. A la question "Tout compte fait, avec les difficultés que rencontre la zone euro, estimez-vous que la France a intérêt à conserver l’euro comme monnaie ?", 77% des sondés se sont dits favorables, contre 21% opposés, selon un sondage BVA réalisé pour le magazine Challenges, paru jeudi.

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10h19 : Papandréou convoque son groupe parlementaire. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a convoqué pour jeudi son groupe parlementaire socialiste, qui menace de faire tomber le gouvernement, après les critiques de l'UE sur son projet de référendum sur le plan européen de sauvetage du pays.

9h55 : Cohn-Bendit juge Merkel et Sarkozy "malpolis". Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont fait preuve d'incivilité  à l'égard du Premier ministre grec George Papandréou, qui est "le dos au mur", et devraient discuter avec lui au lieu de lui imposer un ultimatum, a déclaré jeudi Daniel Cohn-Bendit.   

 

. Deux députées de la majorité socialiste grecque ont annoncé qu'elle ne voteront pas vendredi la confiance au gouvernement grec, qui perd ainsi sa majorité au Parlement, réduite à 150 voix sur 300, a indiqué jeudi la télévision publique Net.

9h35 : George Papandréou convoque une réunion d'urgence Le Premier ministre Grec a décidé de réunir son cabinet en urgence à 10 heures.

9h29 : Les Bourses européennes inquiètes à l'ouverture. Les Bourses européennes ont ouvert en forte baisse jeudi en raison des craintes croissantes à l'égard de la Grèce.

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9h19 : "Les Grecs sont en train de se tuer eux-mêmes. L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau  a estimé jeudi sur LCI que les Grecs étaient "en train de se tuer eux-mêmes" avec l'hypothèse d'un référendum sur leur maintien dans la zone euro, un "signal terrible". "Tout cela est incompréhensible !", a déploré Dominique Bussereau. . "En soi le référendum est une erreur politique gravissime", a-t-il poursuivi.

9h15 : Deux ministres grecs opposés à un référendum. Deux ténors du gouvernement grec, les ministre des Finances Evangélos Vénizélos et du Développement Michalis Chryssohoïdis ont exprimé jeudi leur opposition au projet du Premier ministre d'un référendum sur le soutien de la zone euro au pays, pour ne pas compromettre l'ancrage à l'euro.

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9h12 : Le journal allemand Bild monte au créneau. "Enlevez l'euro aux Grecs", titrait jeudi le tabloïd allemand Bild, furieux du projet de référendum dans ce pays et réclamant que le peuple puisse se prononcer en Allemagne aussi, pour "sortir les Grecs en faillite de la zone euro". "Maintenant, ça suffit!", s'exclame Bild.

8h51 : "Les Italiens tout à fait en faveur de l'Euro", selon le patronat transalpin. Emma Marcegaglia, présidente du patronat italien, a affirmé jeudi sur Europe 1 que les Italiens étaient "tout à fait en faveur de l'euro". "Une grande partie des Italiens comprend que c'est une période difficile, qu'il va falloir faire des sacrifices", a-t-elle estimé, ajoutant que le pays avait "besoin d'une direction politique très forte".

8h45 : Une sortie de l'euro est "une catastrophe nucléaire" selon François Bayrou. "Si cette question était posée au peuple grec, ce serait l'épreuve de vérité, tout le monde se rendrait compte de ce que la sortie de l'euro est une catastrophe nucléaire", a déclaré jeudi sur France 2 le président du MoDem.

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8h33 : "Aux Grecs de décider", dit Laurence Parisot. La présidente du Medef, a estimé jeudi sur Europe 1 qu'il "appartient aux Grecs de décider si oui ou non ils veulent rester dans la zone euro".

8h13 : On ne peut pas "faire le bonheur des Grecs malgré eux", dit Juncker. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro a affirmé jeudi souhaiter que la Grèce conserve la monnaie unique, mais lancé qu'on ne pouvait pas "faire le bonheur des Grecs malgré eux", dans un entretien à la télévision allemande ZDF.

8h10 :Jean Léonetti fait déjà le deuil de la Grèce dans la zone euro. "La Grèce est à la fois quelque chose qu'on pouvait surmonter et en même temps quelque chose dont on peut se passer", a déclaré le ministre français des Affaires européennes sur RTL.

7h57 : Myard défend le référendum en Grèce. Jacques Myard, député UMP des Yvelines, membre de la Droite populaire, a estimé jeudi sur Europe 1 qu'"on a un peu trop oublié que dans toutes les décisions technocratiques, il y a aussi le peuple". Défendant le projet de référendum annoncé par Georges Papandreou, il a appelé à "relativiser les mises en garde des étrangers" comme celles de la France ou de l'Allemagne à l'égard de la Grèce.

Le président des Etats-Unis Barack Obama est arrivé jeudi matin en France où il va participer au sommet du G20 à Cannes. Air Force One, le Boeing 747 présidentiel, a atterri à 7h42 locales a l'aéroport de Nice, après un peu plus de sept heures de vol depuis Washington. Barack Obama doit ensuite se rendre à Cannes, distant d'environ 30 km, où les dirigeants des principaux pays riches et émergents se retrouvent jeudi et vendredi pour un sommet sur fond de crise de la zone euro.

7h44 : Dette grecque: 50% de décote, c'est la "dernière offre" de BNP Paribas. Baudouin Prot, le directeur général de BNP Paribas, a affirmé sur BFM Business jeudi que la décote de 50% des titres d'Etat grecs détenus par les créanciers privés, validée la semaine dernière à Bruxelles, serait la "dernière offre" de BNP Paribas.

6h55 : Le ministre des Finances grec opposé au référendum. Evangélos Vénizélos s'est déclaré jeudi opposé à un référendum sur l'euro en Grèce, estimant que l'appartenance de la Grèce à l'euro est "une conquête historique du peuple grec qui ne peut pas être mise en question".

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