La grogne des salariés d'Atos

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avec Fabien Cazeaux , modifié à
Chaque jeudi, des cadres vont partir plus tôt pour protester contre leur non-augmentation.

Cela va devenir un "rendez-vous" hebdomadaire. Chaque jeudi, à 17 heures, une centaine de cadres d’Atos Origin quitteront leur poste plus tôt qu’à l’accoutumée. C'est une stratégie qu’ils ont décidé de mettre en place pour protester contre le gel des augmentations générales et le prochain déménagement de l’entreprise de la Défense à Bezons, en région parisienne.

L’action est symbolique. Les salariés veulent, par cet acte, montrer qu’ils ne feront plus tous les efforts demandés par leur direction.

Leur grève des efforts a commencé cette semaine. Une centaine de salariés s’est ainsi retrouvée à 17 heures, au pied de la tour Atos Worldline de la Défense. Une manifestation de vingt minutes et au bout de laquelle certains ont été contraints de retourner à leur bureau, charge de travail oblige :

Les salariés d’Atos Origin sont en colère contre leur PDG, Thierry Breton. Depuis son arrivée, il y a un an, les restrictions budgétaires se font extrêmement pesantes, rapportent les cadres. La direction irait jusqu’à faire des "petites économies" sur les stylos. Et ce, alors que la société continue d'engranger des bénéfices malgré la crise.