La Société générale dément une nouvelle "affaire Kerviel"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ebranlée l'an dernier par l'affaire Kerviel, la Société générale dément un nouveau scandale. Libération affirme ce lundi que la banque aurait perdu 5 milliards d'euros à cause d'investissements hasardeux.

Libération fait sa une lundi sur "L'autre scandale" de la Société générale."Après l'affaire Kerviel", selon le quotidien, "la banque française est au coeur d'un nouveau fiasco spéculatif".

"Responsables cette fois-ci, non pas un trader, mais les responsables du département de la filiale de gestion alternative d'actifs, Société Générale Asset Management Alternative Investments (Sgam AI)", écrit le journal. Selon le quotidien, la banque n'a pour le moment enregistré que 1,2 milliard d'euros de pertes dans ses comptes. Mais d'après l'enquête de quatre pages du quotidien, les pertes de Sgam Alternative Investments pourraient atteindre jusqu'à 10 milliards d'euros.

"Société générale dément formellement les affirmations de Libération publiées ce jour", a répliqué la banque dans un communiqué. "Libération fait la confusion entre des pertes et le montant d'actifs transférés en 2008 des Opcvm de Sgam vers Société générale", fait savoir la banque."Le montant des actifs transférés dans le respect des porteurs de part, s'est élevé à 11,2 milliards d'euros et a fait par la suite l'objet d'une gestion active visant à réduire cette exposition", souligne la Société générale.

En janvier 2008, la banque dirigée par Frédéric Oudéa a accusé une perte de trading de 4,9 milliards d'euros, la plus importante de l'histoire de la finance mondiale, en raison de positions prises sur les marchés financiers et imputées au trader Jérôme Kerviel.

Conséquence de ces "révélations" : l'action Société générale a ouvert en baisse lundi à la Bourse de Paris.