Les ministres des Finances de l'Union européenne vont continuer à discuter de l'implication de la Banque centrale dans la réponse à la crise de la dette, a laissé entendre samedi leur représentant belge, Didier Reynders.
De profondes divergences sont apparues récemment entre Paris et Berlin sur les moyens d'enrayer la crise de la dette, via le renforcement du Fonds de soutien européen (le FESF), un instrument essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l'Espagne et l'Italie.
"Nous allons discuter de cette facilité européenne et de sa collaboration avec la Banque centrale européenne (BCE)", a déclaré samedi M. Reynders, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE. Paris insiste pour transformer le FESF en banque afin qu'il s'approvisionne auprès du guichet de la BCE. Une option que refusent en bloc Berlin et l'institut monétaire, car elle irait à l'encontre des traités européens.