Jean-Yves Le Drian a "bon espoir" que le Rafale s'exporte dans les mois à venir

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www.boursier.com , modifié à
Du coup, le gouvernement prévoit de réduire le rythme de ses commandes pour cet avion de chasse, dans le cadre de la nouvelle loi de programmation de l'armée.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a "bon espoir" que le Rafale, avion de chasse de Dassault s'exporte dans les mois à venir. "Nous allons faire en sorte que les ventes se fassent à l'étranger (...) Il y a des pays aujourd'hui tout à fait intéressés (...), l'Inde, le Qatar et d'autres", a-t-il déclaré ce matin au micro d'Europe 1. "Bon espoir en Inde" La France est entrée en négociations exclusives avec le gouvernement indien en janvier 2012 pour un contrat de 15 milliards de dollars, soit 11,3 milliards d'euros. Les discussions coincent cependant sur le rôle de l'entreprise publique indienne, Hindustan Aeronautics. Jean-Yves Le Drian a cependant indiqué que la négociation devrait déboucher sur une issue favorable dans les prochains mois. Le gouvernement ralentit le rythme des commandes Et le Rafale a bien besoin  de ces commandes à l'export car, dans le cadre de la nouvelle loi de programmation militaire présentée aujourd'hui en Conseil des ministres, le gouvernement prévoit de ralentir le rythme de ses commandes pour cet avion de chasse. Il ne prendrait livraison que de 26 Rafale sur la totalité de la période 2014-2019, contre 11 unités par an jusqu'ici. Cette cadence avait pour but de maintenir en état de marche la chaîne de production, le temps que l'avion s'exporte. Mais Jean-Yves Le Drian s'est voulu rassurant et a promis que la France ne laisserait pas tomber Dassault. "On prévoit une armée de l'air française à horizon 2025 avec 225 avions de chasse (...) dont la majorité sera constituée de Rafale", a-t-il indiqué. "Nous allons poursuivre la quatrième tranche de commandes (...) complété par un financement de l'entreprise Dassault", a ajouté le ministre. Dassault Aviation ayant livré 120 unités à ce jour à l'armée, il en reste donc théoriquement encore 60 d'ici 2019, avant une nouvelle tranche encore en négociation entre l'Etat et l'avionneur.