Samsung Galaxy Gear : un gadget décevant

© Europe1.fr
  • Copié
, modifié à
ON A TESTÉ - La montre intelligente du Coréen s'avère décevante. Voici 5 raisons de ne pas l'acheter.

La high-tech un peu trop en avance sur son temps ? 2013, année des montres connectées ? Sony a ouvert le bal (sans convaincre) avec sa Smartwatch 2 en juillet, Samsung a pris le relais en faisant le show, en septembre dernier, pour présenter sa Galaxy Gear. Mais passé au test d'Europe1.fr, le modèle du géant coréen est loin de convaincre : voici les cinq raisons d'attendre avant d'acheter la Galaxy Gear.

> Pas de valeur-ajoutée. Samsung lui-même reconnaissait, en septembre dernier : "il manque quelque chose de spécial" à sa montre. Cela se vérifie à l'usage puisqu'après une semaine d'utilisation intensive, le constat est sans appel : outre l'affichage de l'heure, la Galaxy Gear ne sert pas à grand-chose. L'utilisateur peut certes passer un coup de fil avec son poignet (ne pas craindre le ridicule), apercevoir ses dernières alertes (SMS, emails ou réseaux sociaux) ou encore consulter la météo, mais pas de fonctionnalité révolutionnaire en vue.

> Encore trop peu d'applications. Une des explications au manque de nouveauté de la Galaxy Gear vient de la faible taille du catalogue d'applications : une seule application pour Twitter et Facebook, une poignée d'applications sportives (pour mesurer son activité), quelques affichages originaux pour l'heure et c'est tout. Pas ou peu de jeux, pas d'application originale… Samsung doit encore travailler sur cet aspect pour en faire un outil incontournable.

> Une qualité photo trop faible. Samsung a tenté de se démarquer, au moment de la présentation de sa "smartwatch", en mettant en avant le capteur photo de sa montre. Mais à l'usage, la faible qualité du capteur (1,9 Mégapixels) en fait un gadget qui pousse l'utilisateur à sortir son Galaxy Note 3 (13 Mégapixels !) de sa poche plutôt que de tendre le poignet.

14.10 930x620 Samsung Galaxy Gear

© Europe1.fr

> Une autonomie limitée. Dernier point noir, la faible durée de la batterie de la Galaxy Gear. En activant les alertes (SMS, emails ou notifications venant des réseaux sociaux), la montre électronique n'a pas tenu plus de deux jours. Et pour recharger son accessoire, il faut l'insérer dans une sorte d'étui qu'il faut ensuite brancher à un chargeur filaire. Pas très pratique.

> Galaxy Note 3 obligatoire. Pour le moment, la Galaxy Gear ne fonctionne qu'avec le nouveau smartphone géant de Samsung. Impossible de la faire fonctionner seule, indépendamment du Samsung Galaxy Note 3 ou avec un autre smartphone Android. S'il s'agit d'un excellent appareil (un des tous meilleurs "phablets" du marché), son prix - 799 euros sans abonnement - et la grande taille de son écran (5,7 pouces soit 15 centimètres) peuvent constituer un frein à son achat. Bien sûr, Samsung annonce une future compatibilité avec les Galaxy Note 2, Galaxy S3 et S4, mais cela constitue un nombre de smartphones trop limité pour plaire à un large public.

14.10 930x620 Samsung Galaxy Gear

© Europe1.fr

Verdict : sortie trop tôt ?

C'est le bilan que l'on peut tirer de cette "smartwatch", qui a le mérite d'être l'un des pionniers du secteur : la Galaxy Gear est un assez bel objet mais qui, concrètement, ne propose que peu d'applications intéressantes. Le Coréen a probablement voulu devancer Apple, qui devrait proposer sa propre montre connectée en 2014. D'ici là, nos bonnes vieilles toquantes feront (encore) l'affaire.

14.10 930x620 Samsung Galaxy Gear

© Europe1.fr